J’ai souvent répété dans mes articles que l’être humain est et reste un animal doté de la parole.
Cette parole lui donne une certaine « notoriété ». Ceci n’est pas la réalité.
Depuis quelques années déjà, on prend connaissance d’actes de maltraitance animale. Certains comportements humains ne sont pas dignes de cet animal, « capable » de distinguer le bien du mal.
Des comportements sont montrés du doigt, les auteurs de ces actes répréhensibles sont parfois détectés et traduits en justice.
Il y a là également une totale incohérence, parce que cette maltraitance commence par un manque de respect et « d’affection » pour ceux qui nous apportent très souvent un réconfort.
Ce que je veux vous dire à présent vous parait exagéré, pourtant le quotidien met en évidence des faits touchants.
Sans en venir aux sévices corporel, qu’il s’agisse d’un être humain ou d’un animal, de quoi peut-on qualifier un élevage de mille vaches ?
Croyez-vous que des animaux habitués à vivre majoritairement en plein air, et qui reste enfermés des jours et des nuits dans un bâtiment, sont des animaux, pour le moins, normalement traités ?
En tant qu’être humain, souhaiterions vivre dans de telles conditions ?
Qui pourrait prétendre que de tels élevages puissent prendre en considération individuellement chaque animal, lui apporter un intérêt personnel ?
L’appeler par son nom, le reconnaître parmi tant d’autres ?
On s’insurge contre ces pratiques et pourtant que se passe-t-il dans le monde humain ?
Que penser de ces familles qui ont cinq ou six enfants et parfois plus d’une dizaine ?
Comment trouver le temps et les moyens de donner à chacun, ne serais ce que le minimum indispensable en nourriture, confort ou affection ?
Qui donc dans nos gouvernements s’est penché sur ce sujet ?
Je laisse à chacun d’entre nous de méditer sur ce crucial sujet.
Pour terminer cet article, je veux lui donner une note plus agréable et vous dire que, heureusement, il y a des animaux traités avec les égards qui leurs sont dus.
Cette vache couchée dans l’estive du col d’ASPIN, rumine tranquille sa nourriture (peut être de tendres pensées) alors que je lui gratte sa tête. Elle est tellement tranquille qu’elle n’a pas bougé à mon approche.
Quant à ce cheval déambulant paisiblement sur le parking, pour nous montrer sa belle robe excentrique, les caresses il en demande sans se lasser. Voilà une « maltraitance » à multiplier.
Il y a aussi ce magnifique chien de berger typiquement montagnard, on le trouve partout en France, tant il est sociable et attachant. Fidèlement fusionné à son maître, il lui apporte un précieux soutien.
Sa race le « Labrit des Pyrénées ».
Certes à présent il est remplacé par le Colley, mais il n’a rien à lui envier.
Dans ce monde animal, la hiérarchie s’établit naturellement, le chien respecte le troupeau, ce dernier respecte les ordres du chien.
Le berger quant à lui, prend soin de tout ce monde avec le respect de chaque élément.
Il souffre si ces animaux souffrent, il est heureux quand l’un d’entre eux vient vers lui pour un instant de complicité.
Si l’être humain convaincu de sa supériorité faisait l’effort d’un peu d’humilité, il y aurait certainement moins de problèmes de cohabitation.
Dans le monde animal on ne mendie pas, on gagne sa pitance en respectant logiquement les règles, ce qui n’est pas toujours le cas chez l’être humain.
BAYARD
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