INONDATIONS. Le terrible constat.

INONDATIONS. Le terrible constat.

Notre département de la Gironde est pour l’instant épargné. Mais pour combien de temps ?

Bordeaux subit  le débit de la Garonne et de ses affluents, mais également du phénomène des marées.

La concomitance de ces deux phénomènes est prête  à causer d’énormes dégâts.

A-t-on vraiment anticipé l’ampleur de ces derniers si la pluie continue s’abattait sur les versants Pyrénéens et du Massif Central.

Des digues sont construites rive droite du fleuve en tenant compte des plus hautes eaux recensées mais également des travaux de dragage continuellement répétés.

Depuis de nombreuses années, ces derniers ne sont plus pratiqués.

Il ne faut pas être un spécialiste de ces phénomènes d’inondations pour imaginer l’ampleur de cet abandon.

La construction d’une digue ne peut assurer seule la retenue d’exceptionnelles montées des eaux. On ne peut pas non plus surélever ces dernières sans les fragiliser.

Si vous avez suivi les informations, vous aurez remarqué que certaines communes qui bordent la Seine avaient pris des dispositions qui s’avèrent insuffisantes malgré leurs hauteurs.

Pourquoi, malgré ces fortes marges de sécurité, le niveau de la crue actuelle est supérieur de 60 cm.

La Seine, comme la Garonne n’ont pas suffisamment de pente pour éviter une élévation rapide du niveau de leur lit.

Qu’a-t-on fait pour éviter cela ? On a misé sur l’absence de période de pluies comme en ce mois de janvier, mais également fermé les yeux pour ne pas vouloir voir que le changement climatique est bien présent.

Malgré ces éléments, on ne sait pas et on ne veut pas anticiper et prendre de sages solutions qui couteraient moins cher que les dégâts inestimables.

Cela fait frémir quand on entend que des maires de ces communes ont autorisé des constructions sur des zones qu’ils savaient inondables.

Faut-il les rendre responsables aujourd’hui comme cela a été fait en Vendée ? Y aurait-il plusieurs mesures des responsabilités ? Est-ce là l’égalité ?

A-t-on le droit de construire des bassins de rétention pour protéger certains citoyens et noyer les autres ?

Qui sont ces responsables ?

Pourquoi, quand on a constaté que ces pluies allaient perturber l’action de ces retenues, n’a-t-on pas libéré totalement ces retenues tant qu’il était temps ?

Mais où sont donc ces anciens qui s’appuyaient sur la logique ?

Que pourrait faire l’intelligence artificielle dans ce cas ?

Honnêtement, pouvons-nous mettre la totalité de ces responsabilités sur le dos de nos politiques ?

Quotidiennement, je constate que le simple citoyen que nous sommes n’applique pas la règlementation, il oublie souvent que certaines tâches sont inscrites dans nos obligations.

Combien savent-ils que l’obstruction d’un fossé peut être un grave danger pour les usagers de la route ?

S’assurer de temps à autre que notre pas de porte est normalement entretenu ne prend pas beaucoup de temps et permet d’avoir la conscience tranquille. Qui encore sait que nous avons une conscience ?

L’inondation d’une chaussée peut avoir de lourdes conséquences, mais simplement la stagnation d’eau dans un fossé mine le dessous des chaussées, provoque des affaissements et des nids de poule.

Alors peut-être que si l’on veut nous abaisser la vitesse sur nos départementales, posons-nous la question de savoir si nous n’avons pas contribué, par des négligences à une telle décision ?

Bayard.