La France hypnotisée
« Au pays des aveugles, les borgnes sont rois ». « Diviser pour mieux régner » voilà le vrai programme de notre Président.
Posez une perruque sur la tête du Président vous aurez qui… le roi Louis XIV.
Comme lui il règne très jeune pour un Président de notre République.
J’ai pour habitude de dire que pour avancer, il faut la sagesse des anciens « et » la fougue des jeunes.
Je fais allusion au partage des idées et non à l’application de la pensée unique.
La disparition de la démocratie s’accélère, la misère s’installe à grands pas, ce n’est pas la pratique de notre Président et de son gouvernement qui va renverser la tendance.
Pour eux la démocratie c’est imposer par les ordonnances. La loi sur le travail affiche déjà des lacunes.
Vitesse et précipitation ne font pas bon ménage.
Un terrible constat se dresse devant nos yeux, nous avons été trahis depuis de nombreuses années par nos politiques, le patronat, les banques, mais pire encore par nos syndicats.
La complicité de ces derniers était-elle volontaire ou faisait-elle l’objet d’une incompétence aveugle ?
Le monde des travailleurs s’achemine vers une fin de carrière sans retraite, condamné à travailler jusqu’au jour de sa mort.
Ceci est utopique, car, un être humain ne peut et ne pourra travailler jusqu’au dernier de ses jours.
Il y a déjà plusieurs années j’écrivais un article intitulé « Demain nous serons tous des gueux ».
Ce demain est déjà aujourd’hui.
Je suis stupéfait de constater que de nombreux emplois de quelques heures par semaine, ne dégagent pas un salaire mensuel du montant du SMIG, et ne sont donc pas pris en compte pour la validation des trimestres nécessaires à l’obtention d’une retraite. Pire encore, leur maigre salaire est assujetti à un prélèvement pour cette dernière.
Remercions ces syndicats qui ont, en son temps, participé à l’esclavage moderne en acceptant des embauches multiples souvent financées par l’état, c’est-à-dire avec nos deniers publics.
Des travailleurs dont certains vont prendre leur retraite et sont étonnés d’apprendre qu’ils n’ont pas assez de trimestres pour y prétendre.
Pour l’instant, la consommation des ménages en constante dégradation, est maintenue par des retraités de la précédente génération. Cette dernière s’amenuise rapidement au fil des années ; que deviendra notre pays quand ils ne seront plus là.
Ce jour arrivera plus tôt que l’on peut l’imaginer, le programme de nos actuels gouvernants se charge de cette totale destruction.
La précipitation vers des techniques nouvelles amplifie l’accélération du processus.
Qui donc a pu croire à un changement positif ? L’imaginaire d’un Président sans expérience, imbu de sa personne nous précipite vers l’abime.
Où est donc le changement ? Avait-il vraiment une vision de la situation de la France ?
Je constate qu’il applique les mêmes méthodes que ses prédécesseurs. Il déclare que les finances du pays sont amputées par des décisions antérieure, déclare comme eux que les caisses de l’état sont vides et pourtant il promet des milliards à tous les ministères et aux pays étrangers.
Promesse est faite à la SNCF pour rénover les anciennes structures, pour ce faire il aura fallu cette catastrophe de MILLAS. Celle-ci comme les précédentes sera vite oubliée.
S’il faut attendre qu’une catastrophe comme ALLINGES il y huit ans pour envisager la suppression des PN, le nombre des victimes n’est pas près de diminuer.
Ce n’est pas par une mascarade de reconstitution avec des drones que l’on connaîtra la vérité sur ce drame.
Combien d’années faudra-t-il pour remettre en état notre réseau ferré ? A quoi bon distribuer de telles sommes pour 2018, quand on connait la lenteur des décisions et la difficulté à donner une priorité.
La vérité est souvent différente et même contraire de la réalité.
Un pays sans emplois et avec une démographie galopante est une nation en déperdition.
Renverser le mode de la formation professionnelle, redonner une valeur aux métiers manuels ne se fera pas par des directives contradictoires.
Que ferons-nous de ces nouveaux diplômés en quête d’un emploi ?
Cet emploi qui fait cruellement défaut, parce que l’esclavage domine le marché du travail.
Voilà le triste constat d’une situation qui perdure. Le tunnel est si long que l’on n’aperçoit pas la moindre lueur.
Bayard.