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16 janvier 2018 2 16 /01 /janvier /2018 17:55

BORDEAUX.  La  ville a  un  goût  de  BOUCHON.

 

Rien d’anormal, cette ville possède bien « la Cité Mondiale du Vin ».

Une bouteille qui dégage des effluves de bouchon endommagé est vouée à la destruction de son contenu.

Des effluves BORDEAUX n’en manque pas, à croire que nos nouveaux arrivants sont privés de « CYRANO ».

Notre radio locale a fort à faire pour rassurer les valeureux automobilistes qui, chaque matin consument leur énergie au volant de leur voiture.

Tous les axes qui dirigent les travailleurs vers la concentration de la ville sont saturés.

Les choses empirent avec l’arrivée de tous ces nouveaux éberlués, à la recherche du paradis sur terre.

La périphérie de la ville possède des voies dites rapides alors que la vitesse est réduite au maximum par les bouchons.

Ils sont si longs, qu’aucun tire-bouchon ne peut libérer les goulots.

Dotés de deux fois deux voies, ces périphériques sont obsolètes depuis fort longtemps. Les maigres efforts qui sont faits pour les améliorer n’arrivent et n’arriveront pas à fluidifier la circulation.

Cette maudite démographie que l’on ne veut pas prendre en considération paralyse l’économie de cette métropole.

L’anticipation est la grosse lacune de nos têtes pensantes.

Comment ne pas imaginer que les enfants grandissent rapidement et qu’ils seront les automobilistes de demain. Des automobilistes qui vivent encore avec les parents en périphérie de la ville impliquant impérativement des déplacements. La conjoncture de l’emploi ne leur permet pas une totale autonomie.

Oui ces bouchons cumulés provoquent des effets pervers tant pour la qualité de l’air, la fatigue physique et intellectuelle, la désorganisation dans les entreprises par un personnel qui ne peut être à l’heure chez son employeur.

Nos grosses têtes pensantes veulent nous faire croire que les victimes de la route est dû à la vitesse supérieure à 80 Km/h, alors que ces derniers ont souvent la difficulté d’atteindre les 40 Km/h.

Le paradoxe à cette situation, c’est que tous les jours des accidents sont signalés sur les ondes.

La carence dans ce domaine n’a rien à envier aux autres domaines.

Pour effectuer la dizaine de kilomètres qui les sépare de leur lieu de travail, la durée de ce trajet est souvent très supérieure à la durée totale du trajet.

La voiture est devenue la meilleure vache à lait des gouvernements successifs.

Le réseau routier de la France est dans un état pitoyable. Les RD sont impraticables, la limitation à 80 Km/h va rapporter par la verbalisation de très grosses rentrées d’argent. C’est ce que l’on appelle la justice sociale.

Il n’y a pas que nos gouvernements successifs qui sont à blâmer, mes toutes ces associations qui apportent de l’eau au moulin.

L’attention des automobilistes est tellement sollicitée par la publicité au bord des routes d’une part, et d’autre part, par la multiplication de la signalisation, si nombreuse qu’elle est souvent en contradiction.

 Il en est une notamment, celle qui vient de prendre position sur le panneau d’agglomération.

On nous rappelle si besoin était que nous ne sommes plus prioritaire et par conséquent que la priorité à droite s’applique impérativement.

Or, la signalisation, placée sur les routes sécantes n’a pas été mis en conformité, car elles sont toujours pourvues de panneaux « STOP » ou de panneaux les classant en routes non prioritaires.

C’est à croire que dans nos gouvernements  il y a des actionnaires dans ces firmes.

Je conseillerais à ces décideurs de compléter ces panneaux 80 par une inscription « Nids de poules ».

Voilà une cause principale des accidents. Il est fréquent sur ces routes de marquer l’arrêt pour un croisement en toute sécurité. Quant à certains tracés, ils sont d’une incohérence inqualifiable, les profils en travers ne respectent pas les normes, ce qui implique que les véhicules roulent dans l’axe de la chaussée.

Cette carence est inacceptable.

Quand, ces associations se retourneront elles contre les pouvoirs publics pour le motif de « mise en danger de la vie d’autrui »

Il n’y a pas que la route qui souffre de manque d’investissements, la SNCF, dont le principal actionnaire est l’état a laissé à l’abandon de nombreux équipements. La suppression des PN est loin d’être terminé.

Des équipements complémentaires auraient permis de détecter ces pirates du volant. La répression pour ces infractions serait plus légitime que cette réduction de vitesse à 80 Km/h.

Il faut des catastrophes comme ALLINGES ou de MILLAS pour que l’on trouve les fonds nécessaires à des améliorations.

Je me pose la question de savoir comment on peut vivre une vie normale quand on a la responsabilité directe ou indirecte de ces catastrophes.

BAYARD

 

 

 

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commentaires

L
Bonsoir,<br /> Merci d'avoir répondu à mon petit message. <br /> Je comprends parfaitement vos arguments. Pessimisme ou réalisme, il faut garder espoir d'un monde meilleur sinon pourquoi se lever le matin? <br /> Même si les temps sont durs, si les valeurs ont tendance à se perdre, si parfois les êtres humains sont déroutants pour ne pas dire décevants, il faut espérer. Pas facile me direz-vous ! Non pas facile mais il faut être inventif et courageux pour continuer à avancer. On le doit aux générations futures. <br /> Vous parlez dans votre réponse d'anticipation de nos Dirigeants... j'ai compris depuis longtemps que nous ne pouvions pas leur accorder notre entière confiance ... peu importe l'étiquette! <br /> Mais vous qui me dites vivre en milieu rural dépourvu de commodités, avez-vous anticipé votre isolement ? Pas bien sans doute sinon vous auriez choisi une bourgade mieux desservie. Voyez rien n'est facile. Nous faisons nous mêmes sans doute beaucoup d'erreurs! <br /> Le monde d'aujourd'hui est un peu fou ( pour ne pas dire beaucoup) mais il faut croire à cette prise de conscience dont vous parlez. Elle est vitale. Allez soyons optimistes! <br /> Cordialement
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B
J'ai fais un choix entre ces deux termes, peut-être un mauvais choix parce que je suis avant tout aussi vulnérable que quiconque.<br /> C'est peut-être du pessimisme, mais voilà ce qu'il m'apporte. En envisageant le pire, s'il se produit, je souffre moins pour l'avoir anticipé.<br /> Dans le cas contraire si le résultat apporte une amélioration pour tous, c'est un peu de bonheur qui m'envahit parce qu'il y a une lueur d'espoir qui peut présager un sursaut positif chez mes concitoyens. Vous voyez je ne suis pas exigeant, peu de chose me comble.<br /> Cordialement avec le plaisir de vous lire.
L
Bonsoir,<br /> Je lis régulièrement votre blog. Je trouve vos analyses parfois pertinentes mais vous êtes très pessimiste. Vous nous sapez un peu le moral ! Jean Ferrat chantait "que c'est beau la vie" essayez de voir le verre à moitié plein et pas à moitié vide. Ne soyons pas dans la naïveté ni dans le déni mais soyons plutôt dans l'espérance Cordialement
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B
Je vous remercie pour votre intéressement à mes articles. Je porte à votre connaissance un élément qui va vous permettre de mieux comprendre mes états d'âme. J'ai longtemps vécu à BORDEAUX dans une échoppe. Pour éviter de gêner mes concitoyens, avec mon épouse nous avons créé en sous-sol un garage. Nous pensions agir utilement pour la société. C'était mal connaître cette dernière. Malgré que son accès par un bateau homologué par les services techniques de la ville mes concitoyens se garaient devant ce dernier. Cette obstruction était grave de conséquences, nos parents âgés et malades avaient besoin de notre intervention rapide.<br /> Fréquemment nous avons demandé aux services de police d'intervenir, jusqu'au jour ou ces derniers ne se sont plus déplacés. Il a fallu prendre une décision, un choix difficile, quitter ce quartier où nous avions une attache. Nous sommes à présent dans un milieu rural dépourvu des commodités dont notre âge avancé aurait besoin. Maintenant vous comprendrez ce que vous appelez du "pessimisme". Je pense pour ma part qu'il s'agit de "réalisme". La population des grandes métropoles se trouve propulsée vers l'éloignement tout comme cela s'est fait pour les cités devenues de vrais ghettos. L'anticipation n'est pas la valeur essentielle de nos dirigeants surtout intéressés par leur intérêt personnel. Cela ne nous empêche pas de garder envers nos concitoyens les égards que chacun d'entre nous devrait avoir. L'espérance que je voudrais cultiver, serait que mes concitoyens fassent l'effort d'ouvrir les yeux tant qu'il est encore temps. Encore merci de prendre un peu de temps pour lire mes articles faits de sagesse et d'objectivité. Cordialement.

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