BORDEAUX. La Mégapole montrée du doigt.

BORDEAUX. La Mégapole montrée du doigt.

Dans un précédent article, je disais que BORDEAUX sentait « Le Bouchon ».

Si parfois les retraités regrettent leur choix d’une nouvelle résidence, ils se réjouissent aussi de ne plus subir les turpitudes d’une ville.

Nous sommes tous tributaires les uns des autres, cela est indéniable. L’égalité territoriale n’est pas pour demain.

Malgré les efforts des collectivités locales en milieu rural, certains services ne sont disponibles que dans les agglomérations d’une certaine importance. C’est le cas pour les soins.

Alors le citoyen rural se dirige vers ces agglomérations avec les moyens limités dont il dispose.

C’est là, que l’on constate la terrible dégradation que subissent ces villes.

Il suffit de lire la presse locale pour mesurer le mécontentement, ajoutez à cela vos constations personnelles et vous serez édifiés.

Le tram, moyen de locomotion en vogue est souvent perturbé par des incidents techniques, conduisant son exploitant à fermer temporairement un ou plusieurs tronçons de lignes. Les conséquences sont graves pour ceux qui doivent se rendre sur le lieu de travail.

Le matériel commence à donner des signes de faiblesse, les sièges sont parfois inutilisables.

Malheureusement, la société d’exploitation n’est pas la seule responsable.

Le laxisme encore une fois a ouvert la porte à toutes sortes d’incivilités, qu’elles proviennent de jeunes ou moins jeunes désœuvrés.

Nous avons assisté à de tels comportements, poser ses pieds crouteux sur les sièges est un acte naturel pour ces indisciplinés.

La société a dû faire appel aux services d’une entreprise spécialisée pour appréhender et verbaliser.

Une personne d’une bonne cinquantaine d’années s’est assise sur une rangée séparée de la nôtre par le couloir central. Instantanément, il a posé un pied sur le siège qui lui faisait face.

A cet instant sont montés une femme et un homme que l’on croyait être des voyageurs comme nous.

Cette dame lui demande de poser son pied à terre.

Loin d’obtempérer, il pose son deuxième pied sur le siège.

Mais voilà, cette dame fait partie de cette société chargée de faire respecter les bons principes.

Ne voulant pas lui montrer ses documents d’identité, son collègue s’en est mêlé.

Nous n’étions pas au bout de nos surprises, cet individu n’avait pas de titre de transport ni de justificatifs d’identité.

On dit bien, là où il y a de la gêne il n’y a pas de plaisir.

Voilà notre nouvelle société.

Honnêtement, croyez-vous que ce comportement soit réservé aux urbains ?

La négligence de chacun créé une immense tâche d’huile sur laquelle nous glissons insidieusement.

Voilà ce que nous allons laisser à notre descendance.

BAYARD