Négligence, incompétence, complaisance … Superlatifs ?
Ceci résume la situation générale de notre pays, avec une note particulière pour le monde rural, et une note particulière pour notre lieu de vie.
Il est bien regrettable que les citoyens ne veuillent pas exprimer tout haut ce qu’ils chuchotent à voix basse.
C’est ainsi que l’on a laissé s’installer ce climat désastreux et dangereux.
Les insignifiantes communes du monde rural, dont la moyenne de la population est de moins de 200 habitants, n’ont pas un sens de leur responsabilité.
C’est ainsi que les travaux effectués sur leur territoire ne sont pas surveillés faute de connaissances.
Ce laissé faire profite en priorité aux entreprises mandatées pour l’exécution de travaux. Elles ont pris l’habitude de s’imposer au détriment des conseils municipaux, et par voie de conséquences sur tous les citoyens.
La gravité à cela, c’est que certaines malfaçons ou travaux inachevés mettent en danger la population.
C’est ce que je veux démontrer à l’aide du cliché.
La ligne aérienne d’alimentation électrique multi filaire du quartier REDON a été remplacée par un câble autoporté.
Ceci a entrainé le remplacement de supports béton obsolètes. Ces derniers supportaient également la partie aérienne des lignes de télécommunication et l’appareillage, mais également l’éclairage public en ce point.
Si la partie ligne d’alimentation électrique est réalisée et mise en service avec succès, il n’en est pas de même pour le reste.
Comme vous pouvez le constater sur ce cliché l’encrage de la ligne aérienne téléphonique reste dangereusement accrochée par des moyens inappropriés. Le risque de chute est certain, les conséquences pourraient être dramatiques pour la population.
Quant à l’éclairage public, il ne fonctionne plus depuis la réalisation des travaux.
Ceci aussi, est très grave parce que des personnes du secteur sont vulnérables par leur situation physique.
Je sais que certains lecteurs n’apprécient pas ce type de propos, ce que je comprends très bien, mais je préfère cela à des remords de n’avoir rien dit.
Si seulement cela pouvait réveiller les consciences, il y aurait plus de prise en compte des responsabilités et moins de laxisme.
Bayard.