Il me parait évident que j’écrive cet article, il met en lumière des pratiques inqualifiables, facilités par la crédulité enfantine des consommateurs.
Je suis surpris par le nombre de mes concitoyens consommateurs qui, jettent le ticket de caisse sans le contrôler. Huit fois sur dix au moins, mon épouse se rend à l’accueil pour signaler des erreurs.
Les personnes en charge du traitement de ces remarques, ont toute une panoplie d’arguments pour justifier ces erreurs, dont la plupart sont volontaires.
Au-delà de cela, ce petit bout de papier a une valeur capitale.
Il justifie que ce que vous avez dans votre caddie a bien été payé, et que cela est devenu votre propriété.
Mais encore, il peut vous servir d’argument de présence en ce lieu si par ailleurs vous avez un problème avec les forces de police ou la justice. Il possède la date et l’heure de vos achats. Vous comprendrez donc qu’il peut vous innocenter d’un méfait que vous n’auriez pas commis.
Ça, c’est un des effets positifs.
Tous ces types de commerces font usage de subterfuges élaborés avec finesse pour détourner l’attention des consommateurs.
Certains n’hésitent pas à mettre en danger la sécurité du personnel employé et des clients.
C’est le cas de CARREFOUR market de CREON.
Cette structure commercialise principalement des denrées alimentaires, mais également du vestimentaire, un peu de bricolage, des produits d’entretien …
Il se trouve que, pratiquement quotidiennement, à son ouverture à 9 heures, les travées sont impraticables, parce que la mise en place des produits n’est pas encore terminée.
Beaucoup de gens de la clientèle sont des personnes âgées qui ont des difficultés à se déplacer dans ce dédale.
C’est une irresponsabilité insensée de la direction, parce que toute alerte pour raison d’incendie ou autre met en péril la vie de nombreuses personnes qui ne pourront pas emprunter ces espaces de déplacement.
Il est fréquent de trouver en rayons des denrées dont la date de consommation est dépassée depuis plusieurs jours.
Comment pourrait-il en être autrement, quand les conditions des employés sont mauvaises.
Nous avons constaté, en écoutant les commentaires de la clientèle, que, nombreux se sont dirigés vers des structures plus petites mais irréprochables. Dans ces dernières, si quelque chose venait à déplaire, un responsable est disponible pour écouter nos doléances.
Tous ceux qui sont un peu attentifs auront remarqué que la clientèle a diminué pour d’autres raisons, et qu’en conséquence, le chiffre d’affaire a chuté vertigineusement.
Cela a entrainé pour ces grandes surfaces une augmentation des stocks de produits périssables. Il a fallu donc trouver une solution pour écouler ce surplus qui devenait dangereux financièrement.
C’est ainsi que l’on vous propose par exemple un troisième pour l’achat de deux, tout en vous démontrant
l’économie que vous croyez faire.
Que constatez-vous en arrivant à votre domicile ?
Un de vos produits a dépassé la date de consommation ou doit être consommé aujourd’hui si vous ne voulez pas le jeter à la poubelle.
Mais aujourd’hui, vous aviez prévu autre chose pour le repas, parce que dans votre frigidaire il y a un produit à consommer impérativement si vous ne voulez pas le jeter.
C’est là que vous commencez à comprendre que l’on vous a dirigé non point vers des économies mais vers le gaspillage.
Mais vous n’êtes pas au bout de vos surprises.
Généralement, quand on se rend dans ce type de commerces, nous sommes là pour de multiples achats. Donc, ce qui est à prendre en considération c’est le montant global de vos achats.
Pourquoi ???
Simple démonstration que chacun d’entre nous peut comprendre, parce qu’il s’agit de mathématiques de base.
Sur ces produits proposés, groupés, vous avez peut-être économisé 2 euros, mais, le commerçant a la facile possibilité de récupérer, le plus simplement du monde, le montant de cette réduction..
Leurs statistiques permettent de cibler les produits de grande consommation.
Donc il choisit dix produits de ces produits et en majore chacun d’eux de vingt centimes pour récupérer la somme que vous croyez avoir économisée. Il peut même s’assurer d’un gain plus important.
Vous pensez peut-être que je vous raconte des histoires. Non c’est la réalité parce que nous avons répertorié certains produits que nous consommons en quantité par rapport à d’autres et nous avons constaté une progression constante des augmentations.
Malheureusement, par notre crédulité nous cautionnons ces pratiques, notre responsabilité est engagée, qu’il s’agisse des dangers que présente la mise en place des denrées dans les rayons, ou le principe de commercialisation.
Il y a un autre aspect de cette commercialisation, tout aussi important, sinon plus, le conditionnement des emballages et la publicité minutieusement élaborée.
Les photographies présentées dans cet article en sont un témoignage.
L’exemple qui suit est très évocateur.
Il s’agit d’un produit de consommation maximale, qui d’entre nous ne consomme pas d’œufs ?
Nous sommes tellement habitués à leur conditionnement, que nous ne prêtons plus attention à celui-ci.
Avec la complicité des producteurs, la marque LOUE, conditionne maintenant ses œufs Bio en boîtes de dix (10) et non plus de douze(12) comme auparavant.
Dans le précédent conditionnement, la quantité était mentionnée en gros caractères sur le dessus de la boîte, visible au premier coup d’œil.
Le malheureux défaut des habitudes est favorable à ces « requins » du commerce et de la finance.
La mésaventure, a d’énormes conséquences. La ménagère a programmé un plat pour midi qui nécessite une douzaine d’œufs, elle prend sa boîte confiante la met dans son caddie, règle son achat et rentre chez elle heureuse de pouvoir préparer son plat très apprécié de ses convives.
Mais voilà, il n’y a que dix (10) œufs dans son emballage.
Que faire ? Retourner dans la grande surface pour acheter les deux œufs qui manquent ?
C’est trop tard pour ce faire, mais, si cette possibilité se présentait, c’est son porte-monnaie qui va en prendre un coup. Consommation de carburant, mais encore, comment compléter sa douzaine sans, pour le moins acheter une boîte de six (6) œufs.
Nous savons tous que si nous achetons un même produit en conditionnement plus petit, le prix est plus élevé.
Donc, ces grandes surfaces ont réussi leur tour de magie. Pourquoi ?
S’il nous faut réellement douze (12) œufs nous sommes obligés d’acheter soit deux boîtes de douze, et nous en aurons huit de trop dont nous n’avons pas l’utilité immédiate, soit nous achetons deux boîtes de six (6) qui nous font débourser davantage qu’avec une boîte de douze (12).
Le tour est joué, le commerçant a réussi son coup de maître.
Voyez-vous ce qui m’inquiète, c’est que ce producteur, réside dans un département qui a beaucoup fait parler de lui durant la campagne présidentielle, y aurait-il une contamination de la population, des citoyens enclins à la « tromperie » ?
Pour ce qui nous concerne, nous ne voulons pas être complices, c’est pour cela que je dénonce ces comportements à la limite de la légalité.
Demain, nous serons ou vous serez peut-être victimes d’un accident, dans cette structure commerciale, croyez-moi, nos indemnisations, s’il y en a, ne viendront pas compenser le préjudice subi.
Comme pour vos produits de consommation, à vous de choisir, SUBIR ou REAGIR.
BAYARD.