Je viens de découvrir cette photo des années 1954 à 1958.
Elle n’est pas de très bonne qualité, mais suffisamment nette pour que les personnages se reconnaissent.
Il s’agit de la classe du collège technique, aujourd’hui lycée technique Victor DURUY de 65 BAGNERES de BIGORRE, section mécanique générale, machine outils.
Grace à la rigueur de notre professeur d’atelier, un homme exceptionnel en tous points, nous avons fabriqué ce petit tour de mécanique, capable de réaliser des filetages.
Nous venions tous d’horizons différents, la plupart d’entre nous ignoraient tout de ce métier.
Pour ma part je me destinais à devenir mécanicien automobile, mais cette discipline n’existait pas dans cet établissement que nous inaugurions en cette année 1954.
J’ai eu la change de rencontrer des enseignants exceptionnels tant pour l’enseignement technique que général
Une discipline exemplaire qui venait compléter l’éducation reçue de nos parents.
Pour ce qui me concerne, je dois énormément à mon instituteur de l’école communale, qui, a donné beaucoup de son temps pour me préparer au concours de bourses nationales, sans lesquelles je n’aurai pu étudier dans cet établissement.
En général nos familles étaient d’origines modestes, sans ressources pour payer la pension ou la demi-pension.
Vous ne pouvez pas imaginer notre fierté et celle de ce professeur quand nous fût proposé de poser devant notre chef d’œuvre.
Comme vous pouvez le remarquer, tout le monde portait une blouse de travail, y compris notre professeur
Aujourd’hui cette tenue serait ridicule et pourtant elle avait un avantage principal celui de protéger nos vêtements.
Je ne sais que sont devenus ces camarades, deux d’entre eux sont décédés dans leurs jeunes années, des moments qui m’avaient profondément marqué.
J’ai encore présent à l’esprit les noms et surtout les prénoms de chacun d’entre eux.
J’espère et souhaite qu’ils soient encore de ce monde avec une bonne santé.
Si certains sur ces réseaux sociaux se reconnaissent, il me serait agréable de savoir qu’ils sont encore là pour parler aux nouvelles générations de ce qui était notre scolarité.
Merci par anticipation. Marcel DUBAU