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29 août 2017 2 29 /08 /août /2017 19:49

 

Nous ne savons pas tous parler l’italien. Pourquoi ne pas dire le « MERCAT » ?

Savez-vous en quelle langue ont dit cela ? Tous les français ne savent pas parler l’occitan, c’est bien normal.

Qu’à cela ne tienne, ce qui me dérange c’est le sujet qui utilise ce terme.

Il me semblait que l’esclavage n’existait plus en France et dans les pays membres de l’UE. Je dois être en retard dans les décrets de lois.

Il s’agit d’êtres humains que les clubs vendent leurs joueurs, des sommes qui font froid dans le dos.

On exploite des hommes qui ont la chance d’avoir le don de contrôler un ballon qui rapporte gros à ces trafiquants de races humaines.

La plupart de ces joueurs n’ont que cet atout, car la majorité n’a aucune instruction. Ce n’est pas de leur faute, ils ne peuvent pas être à peaufiner leurs gestes et éduquer leur cerveau.

Ils le pourraient cependant parce qu’ils ont les mêmes chances que nous.

On achète ou on vend comme si nous étions sur un « marché » à bestiaux avec une portée de petits cochons ou lapins.

L’humain n’a plus sa place dans ce milieu d’argent plus ou moins sale. On a tôt fait d’oublier tous les scandales, de nombreux entraîneurs de clubs ont été condamnés, cela ne les a pas empêchés de revenir dans les affaires pour parfaire ce qu’ils avaient temporairement laissé à d’autres complices.

Je crains que cela ne s’amplifie avec les nouvelles dispositions envisagées par le gouvernement.

On pourra échanger son personnel sans avis des intéressés, il n’y a plus d’humanité.

L’esclavage moderne a de beaux jours devant lui si les citoyens continuent à tourner la tête pour ne pas voir la grogne monter.

Je trouve décevant de savoir que des gens se rendent dans les stades en payant très cher les places, pour assister à des matchs qui jadis étaient gratuits ou à prix modeste.

Ils critiquent les conditions de leur vie quotidienne en prétextant que le coût de l’indispensable est exagérément cher, mais mettent en danger l’équilibre de leur budget mensuel.

Voilà encore une incohérence qui fait bondir.

Toutes les grandes villes ont investi dans des stades, alors qu’aujourd’hui, elles critiquent les rentrées scolaires dont ils ne peuvent pas financer les équipements indispensables.

Même les plus petites communes ont emboîté le pas sur un domaine semblable. Elles organisent des fêtes locales d’intérêts déficitaires, il faut le plus grandiose, peu importe si les enfants manquent de salles de classe normalement équipée.

Le culte du paraître brille au grand jour.

Pauvre humanité, que fais-tu dans ce monde d’inconscients ?

Bayard.

 

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