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7 juillet 2017 5 07 /07 /juillet /2017 15:55

 

Nous avons tous pris acte que les institutions de l’état sont à présent en ordre de marche.

Monsieur le Président par son congrès à Versailles et son premier ministre devant l’assemblée.

Les grandes lignes sont dévoilées, mais, ce n’est pas pour cela que nous savons avec précision quels sont les objectifs à atteindre en ce qui concerne la politique interne de notre pays.

Pour ce qui me concerne, je ne suis pas surpris par les termes de ces annonces. Cependant je le suis par cette faculté qu’ont tous les hommes d’état à surfer sur l’insincérité.

Monsieur le Président, j’ai mes origines dans une région que vous connaissez bien. Vous y avez  séjourné fréquemment auprès de votre grand-mère durant votre enfance.

Vous connaissez certaines de ces petites phrases employées par notre milieu modeste, mais qui ont leur pesant d’or.

Je pense qu’ils diraient de vous : « Trop poli pour être honnête »

Nous avons voulu le changement de la société.

Or, nous avons pensé à tort, d’appliquer ce terme aux composantes de nos gouvernants. Le terme remplacement s’applique mieux à la situation.

Voici la définition d’un changement social : ensemble des mécanismes permettant la « transformation lente des sociétés » et non leur « reproduction ».

Je crois bien que l’on nous dirige vers cette « reproduction » tant la vitesse des réformes annoncées est incompatible avec nos attentes.

Les annonces faites par le premier ministre ne sont pas encourageantes, tant elles ont une similitude avec celles des précédents gouvernements.

Le renoncement, à certaines promesses ne se fait pas attendre, un mode opératoire auquel nous sommes rôdés par une répétition courante lors des précédents mandats.

En un mot, c’est comme avec Monsieur HOLLANDE, « le changement c’est maintenant ».

Ce changement nous l’avons tant espéré que, trop de mes concitoyens vous ont accordé leurs suffrages.

La photo de famille a bien été renouvelée mais pas les comportements.

 Votre présence à un poste clé du gouvernement du Président Hollande, nous permettait d’espérer une parfaite connaissance des dossiers d’autant qu’il s’agissait de celui des finances.

Je constate à regret que vous saviez qu’elle était la situation de notre pays, et qu’en conséquence, le « trou » caché de 9 milliards relève de l’insincérité.

Comme moi, mes concitoyens auront remarqué que, pendant la campagne des présidentielles, Monsieur Macron, alors simple candidat, n’a jamais jeté une pierre sur Monsieur Fillon.

Avait-il déjà anticipé qu’il ne pourrait déroger aux pratiques de dissimulation coutumières de l’état ?

Difficile de croire qu’un personnage à l’esprit facile comme celui de notre Président aurait écarté l’existence d’un contentieux budgétaire.

Il faut aujourd’hui honorer les engagements de l’état, parce que l’on change les hommes mais les engagements restent. Ne pas les honorer serait se discréditer.

Monsieur le Président, comment faire pour combler ce trou béant ?

Comment faire pour tenir vos engagements envers l’UE ?

Le premier ministre a déclaré que certains de vos engagements seront reportés en fin de quinquennat, tout comme l’ont fait tous vos prédécesseurs.

Monsieur le Président qu’avez-vous changé à ces pratiques malhonnêtes ?

Monsieur le Président, un retour à la case départ pour ce qui concerne la taxe d’habitation, mais une application immédiate pour ce qui concerne la CSG. Que devons- nous penser d’un tel Président ?

Faut éventuellement en conclure à un manque de maturité et de discernement ?

La fracture sociale se développe parce que vous ne prenez pas le temps d’analyser objectivement et de mettre en œuvre l’ensemble des mécanismes permettant la transformation lente de notre société.

Monsieur le Président, mon inquiétude grandit démesurément quand je ne vois en vous qu’un européen.

Pour ce qui me concerne, je suis et reste un patriote français, parce que je dois à mon pays, La France, la reconnaissance de tout ce qu’elle a fait pour moi.

Par reconnaissance, je n’ai franchi ses frontières que pour la protéger d’un désordre que certains d’entre nous avait provoqué.

J’ai travaillé sur ce sol qui nous porte généreusement, parce que je suis profondément français d’esprit et de cœur.

J’ai gagné ma vie et dépensé mon salaire sur ce territoire qui m’est si cher.

Je suis européen parce que le partage ainsi décidé a placé mon pays, la France, dans cet ensemble qu’est l’Europe.

 C’est contraint et forcé que nous avons intégré cet ensemble aussi fragile qu’un château de cartes.

 L’histoire est là pour nous le rappeler.

La soumission est un terrible aveu de faiblesse.

Monsieur Le Président, vous et votre gouvernement prêchez la mobilité, la recherche d’emplois hors de nos limites imaginaires du territoire.

Je vous pose donc la question : pourquoi ne pas avoir tenté de présider l’Allemagne ?

J’avoue ne pas être optimiste pour l’avenir, le destin de mon pays est trop incertain, un avenir serein ne peut se construire avec des esprits sans cesse perturbés par la détérioration des conditions de vie, le déficit « imaginaire » de l’emploi permet aux dirigeants d’entreprises  de refuser l’embauche parce que le personnel n’est pas qualifié.

C’est en accusant de la rage un chien que l’on peut s’en débarrasser.  

C’est un mensonge qui facilite la prise de décisions incompatibles avec la situation.

La révolution technologique rapide, pénalise les sociétés parce que l’état n’a pas prises les décisions de formation que les circonstances demandaient.

A quoi bon développer la technologie si nous ne sommes pas capables de l’utiliser ?

La formation commence dès le plus jeune âge par une bonne scolarisation.

Pour ce faire on ne décide pas que de dédoubler les classes quand on n’a pas les moyens matériels et humains pour le faire.

Dans ce cas, vous souhaiteriez que d’autres prennent en charge ces moyens, déléguer aux collectivités locales le soin d’augmenter nos taxes pour vous éviter des critiques qui vous seraient adressées.

Que peut faire l’UE dans ce domaine ?

Monsieur le Président que peut faire l’UE pour réduire le déficit de la France ?

Que feriez-vous si l’UE vous imposait de réduire immédiatement les émoluments du Président, des ministres, des députés et autres parlementaires ?

Que croyez-vous que pensent les retraités qui voient leur retraite érodée par l’augmentation de la CSG ?

La relance pâtira de cette mesure parce que nombreux seront ceux qui ne financeront plus les aides aux enfants et petits-enfants.

Ce n’est pas l’augmentation de quelques euros par mois pour certains travailleurs dispensés de charges sociales qui viendra booster l’économie de notre pays.

Toutes ces micros attaques déstabilisent la société travailleuse, et nous entraine vers une révolution culturelle destructrice.

Quand la révolte gagnera une nouvelle majorité de mécontents, vous aurez sur la conscience la destruction d’une société qui aspire à un meilleur équilibre des retombées économiques dont les acteurs sont exclus.

Monsieur le Président, votre rapprochement avec l’Allemagne vous affaiblira plus qu’il ne vous apportera.

Les fables ont souvent des valeurs qui restent d’actualité, « Apprenez que tout flatteur vit au dépend de ceux qui l’écoutent ».

La notoriété, c’est un état éphémère qui ne laisse pas le temps d’en profiter que déjà elle s’est envolée.

Pourquoi la Chancelière Allemande vous comble d’éloges, c’est qu’elle veut bénéficier du cadeau du aux flatteurs.

Sa réélection pour un troisième mandat dépend pour une grande partie des résultats qu’elle aura recueillis en vous demandant de rectifier ce terrible déficit, résultat que vous n’atteindrez pas, pour cause ce magnifique cadeau de vos prédécesseurs.

Je ne sais si je serais encore de ce monde en 2022, mais je suis certain que vous aurez les mêmes dispositions pour vos successeurs.

A moins que le pouvoir régalien ne soit définitivement adopté.

La politique, c’est QUOI ?

C’est un recueil de recettes anciennes de plat pré cuisiné que les apprentis « cuisiniers »ne savent pas accommoder de sauces nouvelles.

 Le repas devient indigeste et l’estomac ne sait plus le maitriser.

BAYARD.

 

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