Voilà la meilleure méthode pour multiplier le nombre de ceux qui ne sont « RIEN ».
Une belle occasion pour créer une bonne réserve de ces derniers. Pourtant, nombreux sont des méritants avec en prime une mention s’échelonnant d’assez bien à très bien.
Quel meilleur moyen que celui-ci pour subordonner une population, la rendre inefficace pour mieux la dominer.
Au pays des aveugles, les borgnes sont rois.
En France, l’enseignement est devenu la cinquième roue de la charrette.
Question à se poser : aurions-nous un Président intelligent mais immature ?
Certains éléments portent à y croire.
Comment ne pas remettre en cause la démographie de la France et de la planète toute entière.
Annuellement, environ 800 000 de nos jeunes terminent leurs études et, pour une majorité viennent grossir le nombre de demandeurs d’emploi.
En concomitance, la force de l’argent et le patronat rejettent une société qui demande de l’emploi, et non un assistanat insuffisant pour vivre dignement.
Toutes les promesses faites durant la campagne présidentielle se limitent à des simulacres de courts débats voués à l’échec.
Oui, tout a changé, nous sommes englués dans une continuité aggravée.
Trop tardivement, on tente de se décider à favoriser l’apprentissage de métiers manuels, dévolus à ceux qui ne sont et ne seront que des « RIENS ».
Nos jeunes ne sont pas des attardés, ils ont bien compris que ces filières n’apporteront rien en matière d’emploi, parce que le patronat ne veut pas employer.
Tous les motifs sont bons pour laisser au bord de la route des talents.
Comment, un Président peut comprendre les difficultés à éduquer des enfants, lui qui n’est pas père.
Comment un ménage qui a peine à joindre les deux bouts, fera-t-il pour acheter les fournitures propres au métier choisi par leur enfant ?
Ils ne peuvent pas prétendre à un crédit parce que leurs revenus n’apportent pas les garanties nécessaires.
Alors que feront-ils de leur enfant, condamné à devenir un « RIEN »
Oui, je confirme que nos dirigeants sont immatures et (ou) malhonnêtes.
Un sujet en entraine un autre irrémédiablement.
On diminue les dotations des collectivités locales, et parallèlement, on exige des efforts supplémentaires notamment en matière d’équipements scolaires
En matière de dépenses, ou d’objectivité dans la priorité des projets, il est vrai qu’elles ne font pas mieux que les institutions gouvernementales.
Un pays ne brille pas aux yeux du monde par le faste, mais par la capacité à gérer ses finances sans avoir recours à des emprunts que l’on ne peut honorer.
A quoi bon afficher un matériel souvent obsolète dans un défilé ?
A quoi bon rendre hommage à nos soldats, nos policiers, nos pompiers morts dans l’exercice de leur fonction, tombés parce qu’ils manquaient de formation ou de matériel performant ?
De quoi mourons nous, ceux, qui ne somment « RIEN » ? Doubli ou de surpopulation ?
Ce n’est pas parce que nous sommes de ceux-là que notre esprit est complètement éteint.
Sommes-nous des « RIENS » quand nous sommes incapables de tout résoudre ou fabriquer ?
Si votre réponse est positive, alors, Monsieur Le Président, est bien des nôtres.
BAYARD