Nous apprenons les résultats du premier tour des élections législatives, résultats à considérer comme évolutifs tant l’indécision et les motivations des électeurs (trices) sont indécises ;
Les candidats (tes) de LREM sont en pole position dans de nombreuses circonscriptions, cela ne prévaut pas pour une élection certaine au deuxième tour.
L’abstention exceptionnelle au premier tour doit nous inciter à la prudence.
Pourquoi le taux de cette dernière est-il si élevé ? Les politologues affirmés n’osent pas pronostiquer.
Ce que nos politiques ne veulent pas admettre, c’est la profonde déception que ressent le citoyen électeur.
Déception n’est pas le terme exact, je dirais la trahison qui perdure depuis une quarantaine d’années.
En conséquence, ces électeurs ont pour ce monde politique une antipathie démultipliée.
Il y a peut-être aussi un phénomène de lassitude due en grande partie à cette rocambolesque élection Présidentielle.
Il est toujours difficile d’avouer des fautes commises et surtout impunies.
Le laxisme, dans tous les domaines a fini par exaspérer les citoyens de notre République. Cette empreinte est maintenant figée comme un parfum tenace.
Qui dit monde politique dit monde de « la magouille ».
Le 18 juin 2017, jour historique, immortalisé par l’appel du Général de GAULLE, pour une action nationale qui devait libérer la France de l’occupation Allemande ; au soir de ce 18 juin, nous saurons si une nouvelle page de l’histoire va s’écrire.
Que sera cette page ? Un mode meilleur pour un partage équitable des responsabilités dans un monde social dominé par les exigences européennes, patronales et actionnaires, une course effrénée vers le profit des uns et la pauvreté des autres.
Parmi ces électeurs mécontents, dans cette réserve d’abstentionnistes il y a ceux de « La France insoumise », combien sont-ils à ronger leur frein ?
Ce dernier parti aurait-il un groupe à l’Assemblée nationale, tout comme le FN ?
La grande leçon que nous pouvons tirer de ce scrutin c’est la concrétisation de voir que la population ne veut plus renouveler la confiance à ceux qui nous ont trahis.
Parmi ces derniers, certains payent la trahison du Président du dernier quinquennat, éliminés au premier tour, ils se trouvent confrontés aux directives de la « loi travail » imposée anti démocratiquement par l’application du 49-3.
Le recours à l’ordonnance prévu par le programme de notre nouveau Président n’a rien de réjouissant. Ce recours aura les mêmes effets néfastes sur la population productrice de valeurs.
Ces candidats, éliminés au premier tour seront les premiers à payer de leur manque d’anticipation.
Que vont- ils faire, surtout ceux qui, jusque-là ont vécu de la profession politique et qui pour certains ne savent pas faire autre chose, alors que pour les autres travailleurs on exige la polyvalence ?
A 70 ans comme certains, n’est-il pas temps de prendre sa retraite ?
Quant aux autres faut-il leur donner une préférence pour une nouvelle formation ?
Les députés ont-ils droit aux indemnités de chômage ?
Voilà mesdames et messieurs les candidats détrônés, les conditions auxquelles sont confrontés quotidiennement de nombreux concitoyens.
Saurez-vous au moins tourner la page, admettre que les partis politiques auxquels vous appartenez n’ont plus droit à pignon sur rue.
Si vous avez le courage de considérer qu’il vous faudra revenir aux véritables valeurs morales, aux valeurs républicaines et sociales que nos ainés ont défendues depuis la Révolution, alors peut-être d’autres pourront reconstruire une France équilibrée. Pour ce faire, vous les refoulés devrez acceptez le paysage d’ombre dans lequel vous vivrez dorénavant.
Avons-nous fait le bon choix en notre Président, il est bien trop tôt pour le dire, et dans un an il sera trop tard pour rectifier le tir.
Même si le Président a la majorité à l’assemblée nationale sans le soutien de Mr BAYROU, je ne suis pas certain que les députés issus de la société civile acceptent le comportement régalien.
Alors que le 18 juin 1944, par la voix de Mr De GAULLE, la France rejetait hors de nos frontières une Allemagne dominatrice et destructrice, le 18 juin 2017, nous donnons à notre nouveau président les forces nécessaires pour contenter la pression de ce même pays et de l’UE. Quel paradoxe !!!
BAYARD