La vie est un miroir qui nous renvoie les mêmes images différemment éclairées.
Quelle qu’en soit l’expression de leurs bulletins de vote, les citoyens ont désigné le nouveau Président de la République qui dirigera le pays pendant cinq ans.
Ce n’est là que la première étape. Il nous appartiendra de lui rappeler, s’il le faut, par tous les moyens légaux, tous les points de son programme pour lesquels notre confiance lui a été accordée.
Nous avons d’énormes moyens pour le faire, notamment les réseaux sociaux.
A retenir de cette élection.
Je salue la pugnacité des deux finalistes, la campagne a été très éprouvante par les nombreux rebondissements.
Quels étaient les principaux objectifs :
- Rajeunir le monde politique en éloignant les élus aux semelles de plomb
- Ralentir ou stopper la progression fulgurante du FN
- Rassembler toutes les classes pour une parfaite paix sociale
- Redynamiser le pays dans son ensemble
Je constate à regret, qu’aucun d’entre eux n’est atteint.
Les commentaires nombreux des élus aux semelles de plomb démontrent qu’ils ne sont pas près de quitter l’échiquier politique.
L’attitude d’irresponsables leur colle à la peau, nombreux affirment qu’ils mettront toutes leurs forces pour que le nouveau président n’ait pas la majorité à l’assemblée. Ceux-là même qui ont pratiqué le bulletin de complaisance. Ceux-là qui, pour ce faire n’ont pas hésité à trahir leur famille politique. Je leur fait remarquer au passage que pour certains, il s’agit de membres de leur famille (FN Extrême droite).
Je n’ai pas connaissance d’une droite sans deux extrémités.
Ce vote de complaisance n’a servi à rien, sauf à se faire discrédité. Je le démontrerai plus loin.
Ralentir ou stopper la progression fulgurante du FN.
Un grand coup d’épée dans l’eau.
Madame Le PEN dans son allocution après élection du nouveau président a déclaré que son parti est devenu le n° 1 des partis de l’opposition. C’est certainement vrai, la confirmation verra peut-être le jour des législatives. Pour l’instant, c’est le seul parti, qui a dangereusement talonné le parti du nouveau président.
Le vote d’adhésion en faveur de Mr MACRON a davantage discrédité ce dernier qu’il ne l’a favorisé.
Quand, dans l’une des précédentes élections, Mr Le PEN était opposé à Mr CHIRAC, le même scénario s’est produit, le FN a entamé sa progression.
Qui s’est rappelé de cet épisode aujourd’hui ? Personne, sans quoi, la même erreur ne se serait pas produite.
Cette situation implique que Mr MACRON est condamné à réussir, sans quoi, le FN n’aura pas, dans cinq ans, à attendre le deuxième tour pour être élu.
J’espère que la lucidité reviendra dans l’esprit de ceux qui ne veulent pas donner une majorité à ce nouveau président.
La colère de mes concitoyens décuplera et la situation de la France deviendra ingérable.
Je vous avais promis un développement, le voici.
A l’issue du dernier débat de l’entre-deux tours, Mr MACRON devançait Mme Le PEN de 2 points si mes souvenirs sont exacts.
La prestation des deux candidats était sans intérêt majeur, rien ne fut dit que nous ne sachions déjà, de plus l’attitude de Mme Le PEN ne pouvait que la desservir. C’est ce qui déjà me permettait de dire que les dés étaient jetés, que le classement serait le même à l’arrivée. Je disais également que l’abstention était le plus puissant des partis dans notre pays. Cela vient de se confirmer par les vrais résultats et non ceux qui encore une fois ont été employés pour faire croire que Mr MACRON avait atteint 64% grâce à ces adhésions de complaisance. Les vrais résultats sont tout autres, vous pourrez mesurer la supercherie qui émaille les résultats de toutes nos élections.
Oui Mr MACRON pouvait être élu sans cette mascarade qui, aujourd’hui le met dans l’embarras. Situation qui satisfait ses détracteurs.
Les nombres ne mentent pas quand ils reflètent la réalité mathématique. Malheureusement, ils sont triturés pour un mensonge collectif.
Deux d’entre eux révèlent la réalité, le nombre d’inscrits sur les listes électorales, et, le nombre de suffrages attribués à chacun des candidats.
Le premier, divisé par deux pour justifier les 50% plus une voix au moins, nécessaires à l’élection par majorité absolue de l’un d’entre eux.
La comparaison des deux nombres ne prend que quelques secondes pour connaître la réelle vérité, celle qui sort des urnes et non de manipulations mensongères.
Le nombre d’inscrits sur la liste électorale nationale est de 47 568 588, l’un des candidats doit donc obtenir 23 784 294 suffrages pour être élu à la majorité absolue.
Or, Mr MACRON n’a pas obtenu ce nombre et encore moins Mme Le PEN. Conclusion aucun candidat ne serait élu à ce jour.
Quand je dis supercherie, voici la démonstration.
Sur 47 568 588 d’inscrits, 34% ont voté blanc ou nul ou se sont abstenus. Les deux candidats disposent donc en partage 31 395 268 votants.
Si Mr MACRON prend pour lui 64 % soit 20 092 971, il ne resterait que 11 302 297 pour Mme Le PEN.
Vous constatez qu’aucun des candidats n’atteint le quota nécessaire de 23 784 294 suffrages.
Alors pourquoi on nous annonce ce résultat ? Quel est exactement le taux obtenu réellement par chacun des candidats.
Celui de Mr MACRON est de 20 092 971 divisé par 47 568 588 soit 42, 24%.
Celui de Mme Le PEN est de 11 302 297 divisé par 47 568 588 soit 24,01 %
Ce qui avec les 34% de bulletins blancs ou nul et abstentions nous donne les 100% d’inscrits
Vous constatez que leur raisonnement ne s’appuie pas sur le nombre d’inscrits sur la liste électorale mais sur le nombre des votants.
Ce qui signifie que 34 % des inscrits ne sont pas pris en compte, donc considérés comme des quantités négligeables. C’est ainsi que l’on souhaite rassembler les citoyens et rétablir une véritable équité.
Oui, Mr MACRON a été élu avec seulement 42,24 %, majorité relative et non majorité absolue comme c’est nécessaire au premier tour.
Quelles conséquences cela pourrait engendrer ?
Supposons que tous les inscrits excepté les deux candidats et un citoyen, décident de s’abstenir, que ce citoyen donne sa voix à l’un des candidats.
Un président de la république serait élu avec deux voix. Magnifique résultat, parce qu’il serait alors vraiment avec plus de 50% des inscrits, mais également des suffrages.
Cette simple démonstration met au grand jour les carences de ces scrutins.
Qui des deux candidats est le vrai gagnant ?
Les votes de complaisance apportés à Mr MACRON finissent de le mettre dans un embarras dont il n’avait pas besoin.
Qui pourra comprendre qu’avec un pourcentage de 64% il ne puisse pas avoir une majorité à l’assemblée ?
Qui peut faire confiance à ces citoyens qui s’exécutent sans chercher à analyser, puis comprendre qu’ils sont versatiles ?
Cette élection fait apparaître une progression exceptionnelle du front national, progression que personne ne pourra contrôler parce que la division du pays en multiples partis ne favorise en rien cette unité tant désirée.
La progression de cette formation dans notre milieu rural est plus que surprenante, s’ajoute à cela la progression du nombre d’abstentions.
La colère des citoyens n’est plus en filigrane, elle s’affiche au grand jour.
Notre nouveau Président réussira-t-il à endiguer ce mécontentement ?
Le comportement d’autruche que les gouvernements successifs ont arboré, accompagné d’un laxisme inquiétant, révolte cette population laborieuse qui n’est plus considérée, mais affaiblie par le poids des charges qu’elle supporte.
La France a souvent été au premier rang dans bien des domaines, aujourd’hui elle a son plus jeune Président.
Rappelons cependant que l’histoire nous révèle qu’elle a eu des rois qui n’étaient que des enfants.
Le discours de ce Président était très solennel, sans effusion de triomphalisme.
Il est conscient que sa tâche sera difficile voire impossible tant ses détracteurs sont déterminés.
Certains d’entre nous pensent qu’une page vient d’être tournée, que ce vote aura éloigné des commandes du pouvoir ceux qui nous ont menés à la présente détresse. Ce n’est pas encore partie gagnée.
Nous sommes tous solidairement responsables parce que nous n’avons pas eu le courage de remettre les choses à leur place.
Sachons aujourd’hui, repousser la subordination destructrice, pour afficher, dans le respect de la démocratie, nos attentes, impératives pour le redressement du pays.
Ne croyez surtout pas que le vote blanc ou nul, et l’abstention soient responsables du résultat de cette élection.
Ils sont au contraire révélateurs de ce changement tant désiré
Avec fermeté, il faut que chacun d’entre nous repousse la soumission.
C’est à ce prix-là, que le chaos de la France sera, pour le moins minimisé où éradiqué.
Gageons que nous n’aurons pas à revivre les tristes combats de mai 1968.
Rappelons- nous ceci : « Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fît »
Je pense qu’il est déplacé et dangereux de reprocher son appartenance au gouvernement du précédent quinquennat.
Il n’était qu’un ministre sous la direction d’un Premier ministre auquel il devait se conformer.
Quand ce dernier a voulu lui imposer son dictat, il a choisi la démission, montrant ainsi qu’il ne voulait pas suivre la politique incompréhensible du Premier ministre. Le passage par application du 49-3, de la loi MACRON modifiée, était contraire à ses principes, il l’a fait savoir.
Sur ce point, chacun a le droit d’exprimer son accord ou son désaccord sous réserve de respecter le choix de chacun, démocratie exige.
Pour cela, on ne peut pas juger, et, encore moins condamner quelqu’un qui n’a pas exercé encore ses fonctions.
La vigilance s’impose, nous aurons alors le devoir d’approuver ou critiquer sa conduite, et lui faire part de notre mécontentement éventuellement.
BAYARD.