ELECTION pour la PRESIDENCE. La valse des papillons.

Le comportement de nos candidats nous fait penser au monde animal, tant par la comédie qu’ils affichent que par leur comportement. Un ballet qui pour le moins laisse indifférents et pour l’utile désabusés.

C’est parfois le ballet désordonné des papillons qui tentent de butiner un peu sur toutes les fleurs sans arriver à choisir le parfum idéal.

C’est souvent aussi la ruse des renards de la politique, ou pire encore le coup de griffe des lions sans scrupules et sans crinières.

Ce qui est fréquent, les comédies instantanées ou plus grave encore celles minutieusement étudiées.

Le dimanche 23 avril 2017, sera le premier tour de cette consultation. On ne pouvait mieux choisir, cela doit convenir agréablement au candidat LR, la croyance sera de mise.

Ce jour-là est le Dimanche de la MESERICORDE : pitié qui pousse à pardonner au « coupable ».

La campagne qui se déroule dans des conditions désastreuses ampute les réunions des candidats parce qu’elles sont occultées par la publication de la presse sur les problèmes personnels du candidat LR.

Les manœuvres de ces derniers jours me conduisent à penser qu’il pourrait s’agir d’un phénomène de diversion finement orchestré par les ténors du parti dans le but de détourner les regards portés sur les candidats qui caracolent en tête des sondages.

Qui pourrait croire au simulacre de réconciliation de ce parti en quelques heures.

Je salue les dispositions prises par Mr Juppé, sage décision qui a bien tiré une leçon de sa condamnation par défaut, parce que le vrai responsable dans ce cas, n’est pas celui qui a porté le chapeau.

Randon à CESAR, ce qui appartient à Jules.

Comment retenir les points importants de leurs programmes, des arguments jetés dans un buisson épineux.

Les informations invraisemblables sont distillées par la presse et surtout les réseaux sociaux sur lesquels il faut porter un doute.

N’étant pas dans les coulisses, ou dans les secrets intimes, nous ne pouvons pas analyser objectivement, ce qui complique démesurément nos raisons.

Si le monde des animaux était réservé aux politiques, je pourrais penser que nous citoyens pourrions prendre une décision certaine et immuable. Malheureusement ce n’est pas le cas.

Aussi, serait devin celui ou celle qui peut dire aujourd’hui quel sera le résultat du premier tour.

Une chose me parait certaine, si le FN et EN MARCHE arrivent en tête au premier tour, au deuxième tour l’élu ne sera pas celui qu’il devrait être.

Pourquoi ?

Si le FN sort premier de ce combat, il aura contre lui une coalition hétéroclite, faite de gens qui n’avaient aucun point comme avant ce jour. Un assassinat de la démocratie.

C’est ainsi chaque fois dans ce cas de figure.

Les citoyens, n’ont pas conscience qu’ils sont manipulés en permanence, ce n’est plus leur raison qui décide mais ceux qui distillent des arguments qui leur permettent de tirer profit encore et toujours de situations qu’ils ont édifiées.

La protection des acquis qui font qu’aujourd’hui la France est une nation sans repères.

La démocratie doit prendre le pas sur les avantages personnels, comme prévu par certains candidats, la moralisation du monde politique est une préoccupation.

Ainsi, chacun en son âme et conscience doit prendre sa propre décision, choisir ou pas un candidat, le retenir pour les valeurs de son programme qui se rapprochera au mieux des intérêts de tous les citoyens sans discrimination.

Les cinq prochaines années seront décisives pour l’avenir de notre nation, pour les valeurs qu’une République est en devoir de nous offrir. Ces années seront celles de sacrifices qu’il nous faudra surveiller attentivement.

L’avenir des générations futures est en jeu, il nous faudra réinstaurer les valeurs essentielles, ramener les citoyens dissidents dans les rangs de la laïcité.

Bayard