NANTES. Prémices
Deux mille personnes ont manifesté dans les rues de NANTES d’après les informations télévisées.
Des incidents malheureux ont encore émaillé ce rassemblement. Des inconscients dangereux, sans scrupules s’en sont pris aux forces de l’ordre et aux biens des personnes et des installations publiques.
Quand va-t-on se décider de frapper efficacement sur cette minorité ?
La grogne des citoyens commence à éclater, les politiques en sont certes des responsables, mais ils ne sont pas les seuls.
Dans tous ces milieux où la politique entre en action, de la plus petite commune jusqu’en haut lieu de l’Etat, les élus profitent des largesses qu’ils se sont accordées.
Il y a tous ceux qui ont marchandé une obole pour avoir aidé ces politiques à accéder au pouvoir.
L’important c’est cela obtenir ce pouvoir, non pour le bien des citoyens mais pour le leur.
J’ai des difficultés à croire qu’il aura fallu tout ce temps pour que les citoyens pris en otage par ce pouvoir réagissent.
Les révélations faites sur les candidats à la Présidence de la République en sont l’élément déclencheur, mais il y a bien d’autres éléments qui contribuent à cette légitime prise de conscience.
Il suffit d’examiner les programmes des uns et des autres pour constater que personne ne présente un programme révélateur d’un changement total de la façon de gouverner.
Tous les citoyens qui ont encore à l’esprit les valeurs inculquées ne veulent plus de l’assistanat, mais la possibilité de vivre honnêtement de leur travail.
Certaines dispositions proposées pourraient être efficaces si toutes les composantes voulaient s’associer.
Les Présidents qui ont défilé depuis plus de trente ans ont engraissé le patronat sans compensation notoire.
Ils ont engrangé les aides à la création d’emplois sans contrepartie, notamment création de ces derniers. Preuve en est que le chômage n’a pas diminué comme souhaité.
Nos présidents n’ont pas de rigueur, c’est pour cela, que notre pays se trouve dans une campagne électorale indéfinissable que les citoyens ne veulent plus cautionner.
Vers quel résultat allons-nous ?
Simple comme le bonjour, un président élu avec moins de 25% de suffrages des 45 millions d’inscrits. C’est cela la vérité des urnes.
Mais qui sera là au deuxième tour ?
Faudra-t-il encore que les citoyens soient sollicités pour qu’ils changent de bulletins pour faire barrage aux uns et favoriser l’autre qu’ils n’ont pas choisi au premier tour.
Je sais bien que certains aiment jouer aux marionnettes, sauf qu’ici c’est de notre avenir qu’il s’agit.
Quand donc, mes concitoyens auront le courage de s’opposer à cette malveillance ?
Je me pose une question essentielle, combien de citoyens voudront perdre leur temps pour se rendre aux urnes ?
Bayard.