Qui n’a pas rêvé d’une France indivise ???
L’indivision est régie par la loi.
Nul n’est tenu de rester dans l’indivision, c’est ce qu’ont voulu les frondeurs. Le malheur fait qu’ils ne vont pas jusqu’à son application totale.
Le désaccord avec la politique du gouvernent et par-delà également avec le Président était certainement fondé.
Le gouvernement et le président, n’ont pas souhaité accorder à ce problème l’intérêt qu’il méritait.
En conséquence, ces frondeurs devaient aller jusqu’au bout de leur acte.
Le courage pour une grande part, et les intérêts personnel ont fait avorter cette légitime idée.
La seule façon de remettre les pendules à l’heure était de démissionner de leur mandat de député et faire perdre la majorité gouvernementale à l’assemblée.
Oui il fallait du courage pour faire cela …
La persistance du président à conduire une politique contraire à ses engagements de campagne, a contribué à creuser le fossé devenu le tombeau de notre démocratie. Cette dernière sans cesse bafouée par l’application massive du 49-3.
Cette disposition était là pour démontrer l’affaiblissement du chef de l’état et de son gouvernement.
Nous sommes tous animés de convictions, c’est notre moteur de recherche, l’énergie positive qui nous permet de s’exprimer, d’avancer, de participer à l’effort quotidien.
Il y a deux convictions, la personnelle qui n’engage que nous et que l’on ne veut pas changer malgré les éléments qui démontrent l’erreur, et, il y a la conviction qui alimente le partage des idées pour la construction d’un avenir meilleur pour tous.
Si la première donne une prise de risques personnels sans incidences collectives, il n’en est pas de même pour la deuxième.
Nous n’avons pas le droit d’imposer nos convictions par tous les moyens mis à notre disposition, les conséquences pouvant être puissamment désastreuses.
Mr le Président a malheureusement utilisé cette dernière.
Le constat est catastrophique.
La profonde division faite au sein de son parti majoritaire laissera une trace indélébile, mais au-delà de cela, parmi de nombreux sympathisants, hypothéquant toute espérance pour les élections présidentielles et législatives de 2017.
La réconciliation est impossible en quelques mois et certainement pour longtemps.
On voit bien qu’il n’y a aucune sincérité dans leur motivation.
La boulimie du pouvoir handicape cruellement les chances d’aboutir à une nouvelle gouvernance de gauche socialiste.
Pour sortir de la crise, du moins partiellement, il faudra beaucoup de pugnacité et une cohésion sans faille de nos ministères.
Cette division est tellement palpable que chacun d’entre nous est en souffrance.
La guerre des forces de maintien de l’ordre, conjuguée à la guerre avec la justice, font de notre nation un monde traumatisé pas les incivilités et les agressions.
Le laxisme prévaut sur une prise de conscience indispensable pour l’équilibre moral et physique de chacun d’entre nous.
L’avenir s’assombrit quotidiennement, l’augmentation permanente des demandeurs d’emplois, de demandeurs de logements, de migrants et surtout l’inquiétante augmentation démographique à laquelle personne ne veut s’attaquer.
Demain, nous ne pourrons plus déambuler sur nos trottoirs encombrés de miséreux affamés qui n’hésiteront pas à nous dépouiller.
Combien seront-ils sur la liste des prétendants à l’élection des primaires de la gauche ?
Qui, après tant de scissions, fera partie des candidats de la gauche ?
Il semblerait que Mr MELANCHON, Mr MACRON et les écologistes ne souhaitent s’associer au parti socialiste, du moins ce qu’il en reste.
Je peux les comprendre, quand on sait de quelle reconnaissance ils ont été gratifiés aux précédentes élections.
Comme la droite, rédigeront ils un programme spécial pour cette élection primaire ?
Comment faire pour rassembler les citoyens derrière eux ?
Peut-on espérer un programme réaliste qui sera tenu point par point ?
Comment peut-on faire encore confiance à nos politiques ?
Mr VALLS, compte tenu de sa participation au gouvernement du Président HOLLANDE, a très peu de chance d’être plébiscité par les citoyens. Le résultat risque d’être aussi surprenant que celui de la droite.
A qui reviendront la sagesse et la force de créer une équipe capable de réhabiliter notre pays ?
Faut-il qu’un gouvernement soit uniquement fait d’hommes politiques ?
Qui peut jouer les troubles fêtes pour mener à bien des hommes de bonne volonté ?
Que penser des générations montantes comme Mr MACRON ?
Quels sont les objectifs prioritaires ?
Devant un tel désastre, qui peut envisager une amélioration des conditions de vie de nos concitoyens ?
Comment peut on espérer une grande amélioration sur le sujet de l’emploi ?
Que faire de nos sociétés qui ne pensent qu’à gaver les actionnaires ?
Comment imaginer l’indépendance de notre nation sous le joug de cette UE désorganisée sans foi ni loi ?
Qui seront les deux candidats présents au deuxième tour des présidentielles, le FN et la gauche ou la droite et la gauche, ou Mr MELANCHON et Mr MACRON, ou Mr MELANCHON et le FN, ou Mr MACRON et le FN ?
Que choisir, la peste ou le choléra ?
Les primaires de la droite nous ont donné un aperçu des pourcentages truqués des résultats.
La réalité, celle que je défends depuis longtemps a été donnée par un chaîne de TV, un camembert dont la part des électeurs est insignifiante.
Le total des suffrages n’excède pas les 10% du nombre des inscrits sur les listes électorales.
La voilà la réalité, ceux qui nous gouvernent sont élus avec moins de 25% des inscrits.
Ce qui sensiblement ferait 11 millions d’électeurs sur 44 millions d’inscrits.
Est-ce une majorité représentative ???
C’est-à-dire que seulement un quart de ces inscrits, seront peut-être satisfaits de leurs élus et que 75% auront à supporter les déboires et les humiliations.
Pourtant c’est la démocratie avantageuse parce qu’elle a été contournée par des calculs irrationnels.
Nous sommes 100 des 75% de citoyens qui n’ont pas voté ou voté blanc.
Si nous avions voté blanc ou nul, cela changerait quoi ?
Une augmentation du nombre des votants, mais pas de changement dans le nombre de voix acquises par l’élu.
Ce qui est immuable, c’est le nombre d’inscrits sur les listes électorales, c’est cette dernière qui doit être prise en compte pour avoir un réel reflet de la situation.
Alors un président élu avec 50 ou 51 % est une duperie pour culpabiliser ceux qui se sont abstenus.
Pourtant ils ont exprimé leurs suffrages.
Bayard.