Cet évènement tragique dont on nous a tant parlé en raison de sa gravité est supplanté par un autre tout aussi grave par son contexte.
L’assassinat de ce prêtre donne la parole trop facile aux journalistes et aux membres du gouvernement.
Il est malheureusement à point venu.
La polémique engagée entre les membres du gouvernement, Premier ministre et ministre de l’intérieur, et les politiques locaux, avec pour sujet l’opposition perpétuelle entre la police nationale et la police municipale n’a que trop duré.
Il fallait en finir en souplesse ce qui en France n’est pas un comportement habituel.
On nous avait promis (encore une fois) que des révélations nous seraient faites sur la validité des propos tenus d’un côté comme de l’autre.
Il semble s’avérer que ces révélations allaient mettre certains dans l’embarras au point que des sanctions graves en période préélectorale n’étaient pas souhaitables.
Très succinctement, sur une chaîne d’informations permanente, une annonce a été diffusée. Aucun commentaire n’a été développé par la presse à grande distribution.
La liberté de la presse aurait-elle subitement reçu des pressions ???
Comme des candidats au bac, les deux parties se sont trouvées devant une feuille blanche d’examen.
Nous savons tous qu’un examen n’est pas chose facile surtout si le sujet à traiter demande une certaine lucidité. La réponse à donner, dépend de l’interprétation de la question.
Cette réponse sera jugée sur sa pertinence.
Cette polémique, venue, d’une déclaration qui prétendait que les dispositifs de protection de cette manifestation, n’étaient peut-être pas à leur place et non de la suffisance des effectifs.
Il s’agit là des effectifs de la police nationale et de la police municipale.
Ces effectifs validés par les responsables de la Préfecture et le maire de la commune étaient donc reconnus comme suffisants.
Il en découle donc que ce massacre ne pouvait pas se produire.
Conclusion il y a eu une faille.
Seules les caméras de surveillance pouvaient la déceler et enregistrer.
Pourquoi donc cet élément n’a pas été publié ?
Le communiqué que nous avons pu entrevoir sur cette chaine d’informations, déclare : <<les dispositifs étaient suffisants>>
Une réponse absurde. Il ne s’agit pas d’effectifs mais de réelle présence en ces points stratégiques de forces de l’ordre qu’elles soient de police nationale ou police municipale.
Une réponse qui mérite bien une note éliminatoire.
Voilà comment sont traités les problèmes quelle qu’en soit l’importance.
Je me pose et bien d’autres également la question : Si les effectifs étaient suffisants, pourquoi ce camion a pu emprunter ce parcours ???
Est-ce un mauvais déploiement des forces de police où une erreur tactique due à l’incompétence ???
Sous réserve que ces informations soient complètes et fiables, nous avons raison d’être inquiets pour notre sécurité.
Nous n’oublions pas que des concitoyens et d’autres encore pleurent ces proches disparus précocement.
La moindre des choses serait de leur offrir la vérité, même si elle est lourde de conséquences pour certains.
En conclusion, l’analyse minutieuse du comportement et des résultats du gouvernement ne permettent pas le <<repêchage>>
Bayard.