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24 juillet 2016 7 24 /07 /juillet /2016 18:59

Quand je suis venu au monde, la deuxième guerre mondiale était déclarée depuis 136 jours.

Les évènements tragiques qui endeuillent notre pays, principalement ce dernier à Nice m’offrent encore une fois le devoir d’analyser et méditer.

Oui, nous sommes tous des enfants de la guerre ou des guerres. Un nom a été attribué à chacun de ces conflits

Pour moi c’est une seule et même guerre, celle qui est née avec la création de l’humanité. Rappelons que Caïn tua son frère Abel par jalousie.

C’était un meurtre.

Alors, au regard de la définition de ce terme, que sont, notamment les soldats qui tuent des hommes, des femmes et des enfants ?

N’auraient-ils pas conscience qu’en mitraillant ces êtres humains, ils vont causer leur mort ?

La guerre par des forces militaires est le type d’acte le plus probant, mais il y a bien d’autres guerres aussi dévastatrices.

La France n’est pas au dernier rang des pays belligérants, après cette guerre de 1939 à 1945, elle s’est engagée dans celle d’Indochine, d’Algérie et bien d’autres encore et dernièrement au Mali. Tout est bon pour un prétexte.

Il y a aussi malheureusement la guerre sociale, perpétuelle et bien organisée pour des intérêts personnels.

Toutes ces guerres sans exception ont un point commun : l’oppression.

Par tous les moyens, il faut exacerber une domination pernicieuse, destructrice de toutes les capacités physiques et psychologiques qui conduit à des actes irréparables.

Une conduite difficilement décelable parce qu’elle fait appel à tous les comportements démoniaques de notre esprit. Les responsables deviennent invisibles et insaisissables, protégés par des remparts conçus et réalisés par ces malfaisants.

Les auteurs se trouvent principalement dans le monde politique, couverts par l’immunité parlementaire.

J’ai trouvé cette citation dans un petit recueil, elle résume un moment très important de notre histoire : Le 14 juillet, c’est bien évidemment nôtre fête nationale en mémoire de la Révolution française qui a débuté symboliquement par la prise de la Bastille le 14 juillet 1789. C’est à cette occasion que Louis XVI eût cette interrogation fameuse : << Mais c’est une révolte ?>>.

Donnant l’occasion au duc de La Rochefoucauld-Liancourt de répliquer par un bon mot des choses historiques : <<Non, Sire, c’est une révolution>>.

Une des définitions de révolution : changement brusque et violent dans la structure sociale ou politique d’un Etat souvent d’origine populaire.

Ce changement est similaire à celui de l’état psychologique d’une personne qui ne supporte plus l’oppression destructrice qui pousse à l’acte irréparable.

Nos dirigeants politiques, les influents matérialistes, manipulateurs du monde financier ont poussé la société opprimée à mettre fin à cette subordination.

A ce jour, le seuil de tolérance est dépassé.

Ce terrible résultat fait apparaître la multiplication de cas psychiatriques et l’émergence de groupuscules capables de détruire ces dominateurs.

La facture est très lourde et provoque une fragmentation de notre société.

Le pouvoir laxiste devient autoritaire parce qu’il ne veut pas et ne sait pas s’entourer et écouter la sagesse de personnes, qui s’intéressent davantage au bien être de notre nation et à sa reconnaissance mondiale.

Depuis la reconstruction de notre patrimoine national, les acteurs du marché clandestin pendant la guerre n’ont cessé de glisser vers l’acquisition facile de l’argent, facilitée par le contournement des lois. L’esclavage dans le monde du travail, permis et cautionné par les gouvernements successifs est devenu une pratique courante, tous ces éléments successifs cumulés ont créé la multiplication des poudrières.

Des poudrières prêtes à recevoir les détonateurs.

Y aurait-il effusion grandiose de sang, nul n’est en mesure de le dire parce que le peuple n’a plus la force de penser, de raisonner pour s’investir dans un combat salutaire qui ne lui profiterait pas. Je pense que la prochaine <<révolte>> ou <<révolution>> sera politique.

La composition d’un gouvernement en France ne peut plus se limiter au monde politique, il faut des hommes et des femmes qui avec des qualités humaines sachent présenter et surtout expliquer les valeurs et les contraintes d’un projet.

Les révoltes vont se multiplier parce que trop de citoyens pensent que face à cet immobilisme étatique, il n’y a plus que l’action violente pour se faire entendre.

Ces attentats sont à craindre par actions étrangères, mais très certainement à présent par des éléments présents sur notre territoire qui représentent toutes les populations opprimées. Leur multiplication importunera tous les concitoyens, la situation deviendra incontrôlable.

La période préélectorale n’est pas la bienvenue pour apaiser ces tensions

. Le Président et son gouvernement sont de plus en plus désavoués, les mensonges d’état sont difficilement digérables et accentuent les clivages.

Certains journaux font allusion à une guerre civile (encore elle) parce que le seuil de tolérance de notre esprit est largement dépassé.

La prolongation de l’état d’urgence en fait une action banalisée qui ne répond en rien à la sécurité qu’il devrait donner.

Sans mesures d’accompagnement cohérentes cet état est sans résultats probables. Malheureusement, nous verserons encore des larmes, parce que la folie meurtrière a pour origine le trop de négligences et de laxisme.

Français, nous avons la mémoire courte.

Dans les années 2000 à 2004,par crainte d’embrasement de nos cités, le premier ministre de l’époque donnait raison à des groupes qui s’en prenaient à nos institutions.

Les français de souche étaient sanctionnés alors que les premiers bénéficiaient de tolérance exagérée.

Le résultat est là, des citées entières sont devenues des ghettos incontrôlables qu’il faudra démolir pour retrouver l’ordre public.

Comment pourrions-nous en venir à cela ?

Qui osera le faire ?

Notre sécurité nationale passe prioritairement par cet épisode.

La tolérance, nos citoyens en ont eu de trop, ils se sont enfermés, par crainte de représailles, dans un système irréversible.

Que faire de ces populations meurtries dans leurs corps et leur esprit ?

L’armée, la gendarmerie, la police nationale, la police municipale font preuve d’un dévouement exemplaire, ils servent loyalement notre pays malgré le manque d’effectifs, de matériel.

Il est impensable que nos gouvernements successifs n’aient pas voulu admettre que ces effectifs auraient dû croître proportionnellement à l’augmentation de la population, pire encore il a été diminué.

Si parfois certaines dérives sont constatées, c’est certainement parce que tous ces moyens ne sont pas suffisants.

Qu’attend des citoyens le gouvernement ?

Que ces derniers fassent la police eux-mêmes ?

Que l’on s’arme comme en Amérique ?

Lequel d’entre nous veut se laisser égorger sans tenter de se défendre ou porter secours à personne en danger ?

Quand la justice sera-t-elle hors de l’influence de l’état ?

Force est de constater que dans tous les domaines, les seuils de tolérance sont dépassés parce que la politique menée en France depuis la fin de la deuxième guerre mondiale n’a jamais su anticiper l’avenir.

Une exception cependant, celle de la politique du Général De Gaulle qui savait utiliser la rigueur militaire et l’imagination d’une France laborieuse et courageuse.

Je ne sais, si pour cette période on peut parler de gouvernance politique.

Parce qu’il n’avait rien à prouver, il ne se souciait pas de sa réélection, il avait réussi le rapprochement des citoyens français.

Ma crainte, aujourd’hui, c’est de penser que la France se dirige vers un coup d’état comme en Turquie, ou vers une nouvelle révolution.

Ce dont je suis certain, c’est que pour longtemps nous ne serons plus gouvernés par des politiques de gauche, que les acteurs présents quitteront le pouvoir par la force du peuple épuisé par une maladive tolérance.

La répétition de l’article 49-3 démontre que notre constitution n’est plus adaptée ou obsolète.

Par cette application répétitive faut-il y voir que l’assemblée nationale n’a plus lieu d’exister ?

Que le Président de la République serait obligé d’avoir recours à des référendums pour affirmer ou infirmer la conduite des affaires du pays et l’obliger à démissionner dans les trois qui suivront les résultats d’un référendum défavorable à son maintien.

J’espère qu’en 2017, mes concitoyens prendront conscience de la situation sociale de notre pays, que nous ne pouvons plus faire confiance à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la gouvernance du pays, et surtout tous ceux qui ont la prétention aujourd’hui de pouvoir donner des leçons alors qu’ils n’ont rien fait quand ils étaient aux commandes.

En 2017, que deviendra notre France, si pour le moins nous avons un ou une premier ministre d’extrême droite ?

Qui vivra, verra, et surtout s’étonnera.

Quand le tonnerre gronde, la grêle ne tarde pas à tomber.

Bayard

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