Le mouvement social que traverse notre pays a donné l’occasion à de nombreux concitoyens de traiter certains travailleurs de <NANTIS>.
Ces derniers sont donc ces grévistes, considérés ainsi parce qu’ils ont un emploi d’esclaves au regard des conditions de travail qu’ils subissent.
La nature humaine, est bien difficile à cerner.
La paralysie des transports, des approvisionnements en carburant ou denrées alimentaires causent des problèmes, les non-grévistes s’insurgent et réclament le retour à la normale.
C’est de bonne guerre que je pourrais comprendre si ces mêmes personnes s’insurgeaient contre les pouvoirs publics quand ces derniers suppriment les transports dans certaines zones voisines de stades ou de <FAN ZONES>.
Ces nantis, comment pourraient-ils voir un match dans un stade sans amputer de cinquante pour cent un salaire mensuel de Smig car ?
Que penser de nos dirigeants qui ont mis tous les effectifs de police au service d’une manifestation à gros risques d’attentats, alors qu’ils n’ont pas su anticiper les attentats sanglants que notre pays a connus. N’est ce pas une ignoble démesure ?
Nous avons eu la COP 21 qui a mis à mal les finances de l’état pour un résultant insignifiant.
A combien s’élèvera la facture de cet EURO ?
Construction de nouveaux stades, démesurés eux aussi, des fans zones peu fréquentées, mobilisation de moyens de transport particuliers à cet évènement.
Les retombées promises ne seront pas celles espérées parce que la France a perdu de son éclat. Les tenues arborées pour ces réunions n’ont pas créé d’emplois nouveaux parce qu’elles ont été fabriquées hors des pays de l’EU.
L’argent sale va circuler librement parce que la situation est incontrôlable, la France devient pour quelques temps un pays au comportement que l’on critique par ailleurs.
Quelle image pouvons- nous donner quand on connaît les problèmes financiers de certains anciens joueurs de renom.
De telles compétitions n’ont rien de la valeur sportive qu’elles devraient avoir, l’argent, encore lui, ternit cet esprit d’équipe qui joue pour le plaisir d’offrir un spectacle loyal et de qualité.
Je comprends le comportement populaire de mes concitoyens, mais je n’arrive pas à l’admettre parce que le ludique encore une fois occulte momentanément les problèmes capitaux pour l’avenir du monde du travail.
Le Président et son gouvernement font le dos rond parce que présentement le regard est détourné de la réalité qui ressurgira dès que la fièvre sera retombée.
Les incidents qui éclatent témoignent du malaise global de notre société, un ras le bol que nos dirigeants politiques ont créé mais qu’ils n’arrivent pas à endiguer.
Il y a des plats difficiles à digérer, le 49-3 est réellement indigeste.
Dans cette compétition jusqu’où iront les BLEUS ?
Notre Président aura-t-il l’occasion de les féliciter parce qu’ils auront gagné ?
BAYARD