LA SOCIETE VICTIME DE SA CREDULITE

Depuis la nuit des temps, dans toutes les civilisations, certains êtres ont voulu imposer leurs idées à d’autres par une domination intellectuelle souvent mensongère.

L’imagination pour ce faire ne faisait pas défaut.

La croyance était une des armes utilisées. Ces affirmations étaient minutieusement employées parce qu’elles étaient incontrôlables, et que toute action contraire était sévèrement punie.

Ils n’hésitaient pas à sacrifier des animaux et même des humains, il suffit de se rappeler un peu de l’histoire.

Par ces ignobles et atroces comportements, ils ont mis à leurs pieds des populations entières, terrorisées par tous ces actes insensés.

Le monde moderne persiste dans cette voie, c’est ainsi que l’on assiste à tous ces attentats qui détruisent physiquement et intellectuellement des peuples entiers. Des génocides programmés au nom d’une croyance qui n’est qu’un prétexte.

L’homme retourne au stade bestial et va même au-delà, parce que l’homme n’a pas besoin de tuer ses semblables pour se nourrir, du moins pas encore.

L’intoxication est générale, tout est bon pour convaincre que le mal est nécessaire pour obtenir du bien.

Les religions ne sont pas pour améliorer les choses.

Le grand pontife dénonce l’islamisation de l’Europe avec un courage jamais connu dans les chefs d’état ou le milieu religieux.

Si nous ne voulons pas admettre que la pluralité intellectuelle est indispensable, alors la civilisation finira par disparaître.

Nos esprits ne pourront pas retrouver les valeurs d’analyse s’ils continuent à se laisser imposer la pensée unique. Tous ceux qui veulent garder la maîtrise de la domination, ne peuvent le faire que par l’absence de dialogue ou le mensonge.

C’est difficile à dire, mais on peut voir aujourd’hui qu’une maturité de l’esprit anime notre jeunesse, il suffit d’écouter attentivement l’analyse qu’ils font de la situation actuelle, et de leurs revendications, pour admettre qu’ils sont responsables de leur avenir.

Cette jeunesse qui est en perdition parce que l’on la met en esclavage voulu et cautionné par un gouvernement qui les a trahis ou nous a trahi.

Les effets d’annonce sont minutieusement préparés. On remplace deux allocations par une seule pour divers motifs aussi mensongers qu’inefficaces. C’est ainsi que l’allocation logement attribuée aux étudiants a violemment diminué, qu’une allocation en a remplacé deux autres, et, que pour cette raison on verse une royale allocation de vingt euros par mois en lieu et place. Voilà un gros effort envers la jeunesse.

Faut-il s’étonner que la révolte gronde ? Les étudiants exploités par les grandes multinationales, ont de multiples petits boulots, des contrats de douze heures, sans possibilité de paiement des heures faites au-delà du contrat.

Voilà ce que le nouveau code du travail va encore aggraver.

Des personnes sont licenciées alors qu’elles n’ont pas pu obtenir le paiement des trop nombreuses heures supplémentaires qu’elles ont faites.

Voilà ce que les deux derniers gouvernements ont donné comme cadeau entre autres aux patrons.

Quel qu’en soit le nombre de manifestants dans les rues, l’important serait que les citoyens comprennent qu’en 2017, un déplacement vers les urnes serait peine perdue.

Quand on voit, le nombre de postulants pour les primaires de la droite, on se croirait encore au salon de l’agriculture. Difficile m’est d’y reconnaître un navet d’un cornichon.

Oui, notre société souffre d’un terrible mal être, redonner la confiance à un moribond est chose impossible.

Faudra-t-il, que nous, peuple français devenions à notre tour des migrants ?

Bayard