Ignorer l’existence de quelque chose, de quelqu’un, d’un acte, d’une loi, ou tout simplement de tout évènement peut-être préjudiciable à une bonne analyse ou une décision quelle qu’en soit son importance.
Je suis particulièrement intéressé par tout ce qui peut améliorer les effets néfastes à mon ignorance.
Je suis souvent étonné par l’ampleur de cette dernière, et redoute la fuite du temps qui pourrait être néfaste à l’accès de ma méconnaissance.
Hier soir, France 3, chaîne publique m’a donné l’occasion de satisfaire agréablement ma curiosité. Avec son documentaire LE MESSAGER, Véronique JANNOT et CHANEE ont mis en exergue un des problèmes cruciaux pour notre planète.
Cette chaîne lance une nouvelle collection de documentaires sur l’importance de préserver la faune et la flore sur notre planète.
CHANEE, ce jeune français, honore brillamment notre patrie par l’engagement qu’il a pris sur une terre lointaine, l’Indonésie.
Encouragé et soutenu par une artiste, française elle aussi, Muriel ROBIN dont, comme de nombreux artistes, on ne parle que de leur carrière, a donné à CHANEE la lourde responsabilité de mettre son projet à exécution.
Le choix de Véronique JANNOT pour ce premier documentaire est excellent, parce qu’elle est porteuse de valeurs humanes exceptionnelles.
Pourquoi aujourd’hui par cet article je veux saluer cet acte exemplaire ?
Au-delà de l’idée de venir en aide à ces gibbons, des sujets tout aussi graves, sinon plus sont mis en évidence. Ils sont tellement importants pour l’humanité que nous nous devons de participer à cette action parce qu’elle touche l’humanité tout entière.
Ces gibbons sont merveilleusement attachants, tout comme cette population indonésienne dont on parle si peu, c’est par eux que nous découvrons l’implication de multiples problèmes de société.
Ces forêts luxuriantes, recèlent de multiples trésors que le monde moderne est en voie de détruire, pour le profit de multinationales, sans peur de mettre en péril la santé de nombreux êtres humains.
La destruction de ces forêts véritables poumons auxiliaires de nos propres organes respiratoires, entrainera à terme, la fin de toute vie sur notre planète.
Pourquoi nous sommes concernés ?
La déforestation entraine la destruction de l’habitat de toute une faune, qui ne se limite pas à celui des gibbons, mais de toutes autres espèces rares, déjà en voie de disparition.
En outre, la suppression de cette forêt aura des incidences sur la circulation des vents et le déplacement des zones pluvieuses avec les conséquences induite dont on ne sait, ou ne voulons pas connaître les méfaits.
L’arrachage volontaire pour obtenir des terres propres à d’autres plantations, notamment des palmiers producteurs d’huile de palme, qui, pour des raisons de coût, se substitut, à nos matières grasses conventionnelles.
C’est ici que nous pouvons apporter notre tribut à cette association humanitaire. Comment ?
En limitant, ou en abandonnant la consommation d’huile de palme.
Pour vous aider dans votre choix, je reproduis ici un extrait d’article relevé sur une revue scientifique sérieuse.
LES LIPIDES SATURES.
On les trouve principalement dans les aliments d’origine animale (viande, œufs, beurre et produits laitiers) mais aussi dans certaines graisses d’origine végétale (de palme, par exemple), que l’on trouve dans certains aliments industriels (pâtisserie, plats cuisinés, pâtes à tarte et à tartiner…). On en consomme trop, alors qu’il faudrait les limiter à seulement 12% de nos apports énergétiques. La meilleure façon d’y parvenir est de consommer avec modération, les aliments qui en contiennent naturellement et de bien lire la composition des produits transformés, car ces graisses qui, en excès, augmentent le taux de cholestérol, donc les risques de maladies cardiovasculaires.
Si, comme je le disais en début d’article, l’ignorance ne nous permet pas de prendre une bonne décision, à présent, que nous savons, nous n’avons pas le droit de mettre notre santé en danger et encore moins celle de notre progéniture.
Cette dernière, pour de nombreuses raisons, aime ce genre de produits transformés, aura moins de difficultés à revenir à une meilleure hygiène de vie que nous.
Malheureusement, les moyens financiers de trop nombreux ménages ne permettent pas la consommation de produits moins dangereux, malheureusement plus chers.
Nous voyons là, que chacun d’entre nous peut apporter sa quotepart pour le bien-être de ces adorables gibbons et plus globalement pour l’humanité.
Souhaitons que tous les responsables, à tous les niveaux, prennent conscience de la gravité des problèmes.
Localement, nous avons fort à faire pour endiguer la déforestation de notre monde rural, au profit de nouvelles plantations de vignobles, porteurs de traitements dangereux et d’un produit récolté provocateur de drames dus à la consommation de boissons alcoolisées.
Je ne saurais terminer mon article, sans dire l’immense admiration que je témoigne à tous ceux qui ont participé activement à ce combat, à leur courage, à leur implication exemplaire, merveilleuse leçon de vie dont nous devrions nous inspirer plus fréquemment.
Pour tout cela, MERCI
Bayard