Les deux derniers quinquennats de Messieurs SARKOZY et HOLLANDE, sont un tissu d’impostures.
A leur arrivée au pouvoir présidentiel, tous deux avaient des méthodes infaillibles pour gouverner et remettre en ordre de marche notre nation.
Souvenez-vous, le premier avait le <KARCHER> pour assainir nos cités peuplées de terroristes, le deuxième avait <LA CAISSE à OUTILS>.
Cependant, je constate que quelque chose leur fait défaut : le savoir- faire pour l’application.
C’est peut-être pour cela que Monsieur HOLLANDE veut envoyer en formation des demandeurs d’emplois inscrits sur la liste des chômeurs.
Le chômage ne se décide pas à diminuer pour la création d’emplois pérennes, alors la solution consiste à les envoyer en formation, cela supprimera 500 000 des inscrits sur la liste des chômeurs. La démonstration de sa politique est faite.
Ces deux Présidents manquent bien d’imagination, et pratiquent le clientélisme incohérent
. Le clientélisme est l’arme de persuasion des imposteurs. Elle consiste à faire croire à un maximum de citoyens que leur condition de vie va s’améliorer par l’attribution d’un minuscule avantage.
Ceux qui en sont récipiendaires s’en réjouissent, les autres se sentent frustrés et commencent par demander une compensation pour eux aussi.
Pour ces derniers, des miettes d’avantages leurs sont également promises.
Ces attributions se multiplient et finissent par dépasser les marges budgétaires que l’état peut supporter.
Bilan, personne n’y trouve un quelconque avantage, et les citoyens accumulent les mécontentements.
Je constate qu’à chaque fois que cette méthode est appliquée la côte de popularité du Président monte d’un point pour dégringoler de cinq points les jours suivants.
Le Président finit par ne plus avoir aucun crédit et commence sa descente aux enfers, s’achemine vers la porte de sortie sans aucune chance de la franchir en sens inverse.
Tout comme la nature de notre planète, les forces politiques s’érodent et finissent par disparaître. Bilan catastrophique pour ces deux quinquennats.
Ce deux derniers Présidents ne sont pas les seuls responsables. Cela se faisait ressentir déjà lors de la présidence de Monsieur CHIRAC, le VRP à son époque.
Que reprochent les citoyens à Monsieur HOLLANDE ?
En premier lieu, son usurpation d’identité politique. Ce comportement est-il celui d’un socialiste ? Comment, pour l’élection primaire a t il réussi à duper ses électeurs ?
Ne sont-ils pas les responsables de son avènement ?
La précipitation à vouloir résoudre trop rapidement les problèmes l’entraîne vers une accumulation d’erreurs fatales à sa crédibilité.
Certes, un Président n’est pas seul pour prendre les décisions.
Serait-il entouré de mauvais conseillers ou simplement passerait il outre leurs recommandations ? Depuis trop longtemps, grugé par le comportement des partis politiques, le citoyen client est devenu méfiant et exigeant.
Il considère celui de Monsieur HOLLANDE comme une inexcusable trahison.
Abandonné par les siens, multipliant les raisons de ce comportement, les français aspirent à une libération rapide.
Sa politique clientéliste, profitable au patronat, irrite le monde prolétaire dont les salaires stagnent, alors que les sociétés accumulent les bénéfices au profit des actionnaires.
Assommés par les impôts et les charges nouvelles, ce monde laborieux sombre vers la misère sociale.
Une situation paradoxale parce que provoquée par un président qui se dit socialiste.
Quelle qu’en soit son appartenance, un Président devrait s’attacher au maintien de l’équilibre des forces en présence.
En constante augmentation, les divisions perceptibles au sein de son gouvernement et des citoyens sympathisants, affaiblissent l’image de la France à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Comment faire entendre sa voix avec une telle image ?
En son temps, quand Monsieur JOSPIN avait quitté la vie politique, j’avais dit que le parti socialiste était dans un déclin dangereux, qu’il lui serait très difficile de se réhabiliter.
Aujourd’hui je crois en une disparition certaine des acteurs de notre pays. Au mieux, quelques-uns pourraient espérer accéder aux fauteuils de l’assemblée nationale.
Ce sont les prémices d’une fin du monde d’une société à laquelle nous sommes incapables d’adhérer.
A ce jour, je ne vois aucun homme politique capable de redresser le pays, sauf à continuer la politique de ces derniers quinquennats.
Dans cette hypothèse à quoi bon se projeter vers un même destin ?
Faut-il élire un candidat qui, par le passé a été répudié parce qu’il voulait modifier le régime de protection sociale, ou par ceux qui voulaient orienter la nation vers un avenir dont il ne connaissent pas les tenants et les aboutissants.
Ou ce trouve cet être d’exception capable d’inventer un monde équilibré qui ne vit pas de dettes ? Qui donnera le savoir à tous ceux qui devront redoubler d’efforts pour aplanir les inégalités qui s’accumulent quotidiennement ?
Voilà à mes yeux la triste situation de notre belle France.
Bayard