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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 15:52

La première question que je me pose est : POURQUOI les gouvernements ne trouvent pas de solutions ?

Rechercher les origines du mal est la priorité.

Nos politiques ne peuvent pas les ignorer, ils exploitent toutes les pistes pour démontrer qu’ils vont réduire massivement le chômage avant fin 2016.

C’est l’argument retenu par le chef de l’Etat pour avoir une chance d’être réélu.

Grossière erreur, les citoyens ont bien reconnu l’imposture du stratagème.

L’Education et l’Instruction sont les deux bases indissociables d’une bonne civilisation.

Quand notre génération évoque le temps passé par ces mots < de notre temps>, la génération montante nous traite de ringards.

Je ne peux m’offenser de ce comportement, il y a sûrement une part de vérité dans ce reproche. Cela ne m’empêche pas de dire que sans bases solides, on ne peut pas construire un édifice. L’éducation et l’instruction font défaut à notre descendance, personne n’a su porter un regard sur cette lacune.

Les parents, les éducateurs, les politiques et tous ceux qui sont en charge de la formation n’ont pas fait d’efforts d’anticipation, et ce parfois pour des raisons peu avouables.

Le résultat est catastrophique et a permis à d’ignobles penseurs de créer une force d’opposition aux gouvernements successifs.

Oui, jadis, ces deux institutions étaient présentes dans toutes les familles qu’elles soient aisées ou modestes. L’une implique l’autre et réciproquement. Nul besoin de grands discours pour développer une bonne éducation, il suffisait de copier le comportement de nos parents pour comprendre que sans efforts on n’obtient pas de résultats.

Nous comprenions que nos parents n’étaient pas suffisamment instruits pour débattre des sujets quotidiens, alors nous apprenions assidûment les bases d’une culture intellectuelle qui confirmaient les sujets d’éducation.

A ce jour, sur une population de 65 millions d’habitants que compte notre nation, près de 20 millions sont dépourvus du minimum à savoir.

Voilà à quoi le gouvernement veut remédier.

Je voudrais bien savoir comment il va s’y prendre pour rattraper un tel retard.

Comment ces disqualifiés vont ils pouvoir assimiler les textes ou les termes employés dans une formation professionnelle ?

Ce court exposé devrait permettre au gouvernement d’accepter que les méthodes utilisées pour réduire le nombre de demandeurs d’emplois ne sont pas adaptées à l’ampleur du sujet.

Monsieur HOLLANDE ne parviendra pas à inverser puissamment la courbe croissante du chômage. Il n’arrivera même pas à ramener les chiffres à ceux connus au début de son mandat. La France traîne à ses pieds les boulets que sont la finance actionnaire et le patronat.

Lui et son gouvernement n’ont pas la force et le courage nécessaire pour amener ces deux perturbateurs à la logique raison.

On vient d’entamer de nouvelles négociations, et en préambule le patronat a mis en avant ses exigences.

Si je constate une faiblesse grave de nos dirigeants, il en est de même des représentants du personnel, incapables eux aussi de faire union pour une opposition forte.

A quoi bon s’asseoir à une table de négociations quand les dés sont jetés ?

Devant de telles exigences, les syndicats devaient refuser l’invitation. Cette attitude aurait pour le moins, permis de connaître la position du gouvernement.

Si ce dernier, ne prend pas la ferme décision de ramener le patronat à la réalité, il aura perdu tout espoir de figurer à une élection possible en 2017.

Après l’élection présidentielle de 2017, sous réserve que ce parti existe encore, les élus socialistes ne seront pas assez nombreux pour former un groupe à l’assemblée nationale.

La lutte contre le chômage ne passe pas obligatoirement par la formation de demandeurs d’emploi.

Du personnel qualifié il y en a, des emplois également, cependant il y a également une forte opposition à l’embauche, souvent pour des raisons injustifiées.

A la demande du patronat, de gros allègements de charges ont été consentis, ils devaient favoriser l’embauche et donner de la compétitivité.

Aucune embauche n’a été remarquée, en témoigne la constante augmentation des demandeurs d’emplois, quant à la compétitivité elle s’obtient par des produits de qualité et un rendement acceptable, ce qui n’est pas le cas. Le rendement lui-même dépend du nombre d’employés. Difficile alors d’accepter la position du patronat qui réfute l’embauche et met en péril tout espoir de relance de la consommation. Les possibilités physiques de l’être humain ont des limites, tout dépassement entraîne des carences de santé, et par conséquence une baisse de rendement et l’augmentation du déficit de la S.S.

La démonstration semble tellement évidente que j’ai peine à croire que cette machination n’est pas volontaire.

Bayard

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