PARIS. COP 21. Planète terre malade.

Plus de cent <médecins> venus du monde entier sont réunis en France au chevet de notre planète malade.

Sont-ils vraiment médecins ou simples patients venus exposer leurs problèmes personnels et surtout chercher une carte vitale dotée de fonds financiers.

Mais de quoi donc souffre notre planète bleue ?

Comme chacun d’entre nous, de multiples contusions, d’amputations, de malnutrition, d’empoisonnement, d’asphyxie, et surtout d’un peu d’attention.

Comme pour toute pathologie, de multiples causes sont mises au jour, si nombreuses que toutes sont plus ou moins crédibles.

Peut-on vraiment soigner ou tout au moins soulager si le diagnostic n’est pas précis et certain ? Ce phénomène est malheureusement celui que nous rencontrons quotidiennement en tant que patients.

Mon expérience personnelle peut en témoigner.

Comment, pour la 21 IIème fois, a-t-on pu croire que le monde entier abandonnerait les perpétuelles querelles pour trouver ensemble quelques améliorations notables susceptibles d’améliorer la santé de notre support ?

La terre nature vivante est soumise aux mêmes problèmes que le corps humain, et, notamment au vieillissement.

Il suffit de savoir combien notre corps perd annuellement de particules de peau, de cheveux, pour imaginer le volume que cela représente au niveau de la terre.

Notre corps tout entier change, quand une ride de quelques dixièmes de millimètres apparaît sur notre visage, sur la terre ce sont la largeur et la profondeur d’un fleuve qui se dessinent.

Demain, quand des pluies diluviennes s’abattront sur cette partie du monde, des millions de mètres cubes d’eau seront canalisés et détruiront tout sur leur passage.

Pourquoi cela ?

Pour des raisons inavouables, notamment l’appât d’argent aura conduit les hommes à attribuer des permis de construire ou des aménagements de territoires, alors que la raison aurait dû les dissuader

. La terre est malade parce que pour ces mêmes raisons les cultures intensives ont été concentrées sur certaines régions d’une part, et d’autre part parce que l’on a laissé introduire en France des cultures qui n’étaient pas indispensables, privant ainsi les pays producteurs de revenus nécessaires à leur survie.

Dans de telles conditions, comment peut-on penser que ces pays ne cherchent pas des compensations financières auprès de ces pays exploiteurs, responsables du déséquilibre.

Le problème qui est affiché comme majeur est l’augmentation du niveau des océans, augmentation due à la fonte des glaciers.

Certes ce volume d’eau apparaît comme étant l’élément principal, a-t-on jamais évoqué l’augmentation du niveau des fonds marins due à l’apport de sédiments transportés par ces icebergs ou par les rivières pour les glaciers montagneux.

Qui aurait déjà oublié qu’il n’y a pas si longtemps, notre fleuve La GARONNE était dragué en permanence ?

Pourquoi donc a-t-on baptisé la terre la planète bleue ?

Tous sont unanimes pour déclarer que la nature reprend ses droits.

Dans ce cas pourquoi s’étonner quand elle le fait ?

Je n’irai pas jusqu’à dire que cette COP 21n’était pas souhaitable, cependant, je doute fort sur les résultats des décisions.

Nous sommes les véritables acteurs protecteurs de notre environnement, chaque petit geste simple mais raisonné est un petit pas vers l’amélioration des conditions de survie de notre planète. Il s’agit véritablement de survie parce que certains aspects sont irréversibles.

On nous parle de la dégradation de la couche d’ozone par une pollution, destructrice également de notre santé, due principalement à la multiplication des transports terrestres.

Pourquoi ne jamais s’intéresser aux transports aériens qui ne cessent d’augmenter ?

Qui peut nous dire honnêtement ce que contiennent ces panaches blancs qui tracent le trajet de ces monstres consommateurs de milliers de litres de carburants ?

Quand des engins agricoles ou de travaux publics ont des moteurs qui tournent alors qu’ils ne sont pas en action, ou de ces voitures qui continuent à tourner alors que l’utilisateur est descendu prendre sa baguette de pain et attend son tour dans la file des clients, est –ce être respectueux de notre planète ?

Utiliser le réseau d’eau potable pour laver son véhicule, s’agit-il d’un geste responsable ?

Négliger l’entretien des forêts ne l’est pas davantage.

L’enseignement du respect de la nature doit se faire depuis le plus jeune âge, nul besoin d’être professeur de SVT pour ce faire.

Sur une plage, il est également très facile d’enseigner un enfant au respect des espaces naturels de baignades.

Nous avons trop tendance que tout ce que nous voyons, entendons ou palpons est indestructible, en conséquence aucune précaution ne paraît nécessaire.

Ainsi commence la dérive vers le laisser aller. La nature reprend insidieusement son bien, l’homme ne veut pas regarder les choses en face, ne veut pas anticiper que la France est en premières lignes pour subir l’inévitable.

La Gironde principalement, mais aussi toute la côte atlantique sont en première ligne pour une submersion partielle puis totale.

Il suffit pour cela de voir le nombre de fleuves qui pourraient être envahis par la mer sans pouvoir contenir entre leurs berges une augmentation générale de quelques dizaines de centimètres. Bayard