SARKOZY. Un Président sur le banc de touche.

~~SARKOZY. Un président sur le banc de touche. Nous avons constaté que, dans une équipe, quel qu’en soit le rang hiérarchique, quand nous sommes relégués sur le banc de touche, c’est parce que nous n’avons plus la capacité d’apporter un tribut utile et rentable.

Un jugement que nous qualifions d’injuste et dévalorisant.

Vous aurez également remarqué que lorsqu’un joueur est sur le banc de touche, il critique les actions de ses camarades et se permet d’élaborer des solutions qu’il n’a pas su prendre quand il occupait les mêmes fonctions.

Si le commun des mortels qu’est un anonyme citoyen ne s’exhibe pas parce qu’il n’en a pas les moyens, il en est autrement des hommes politiques qui profitent des largesses des moyens d’information, télévision, radio et presse entre-autres.

Monsieur SARKOZY est un de ces exhibitionnistes très pratiquants.

Le problème de la Grèce mobilise tous les représentants européens en fonctions.

C’est un épisode capital pour la survie de l’union européenne.

Les annonces et les démentis se succèdent, volontairement provoqués pour déstabiliser la population et tenter de lui faire croire que la Grèce n’est pas un modèle de gouvernance type, mais un danger parce qu’elle représente un gouvernement extrémiste que de nombreux pays de l’union voudraient imiter.

Monsieur SARKOZY qui a été chaleureusement invité et reçu par TF1 a préconisé certaines actions indispensables.

Qu’a-t-il fait sur ce sujet durant son quinquennat ?

Parce que les nations sont incapables d’anticipation et de discernement, un constat d’impuissance nous frappe de plein fouet, l’union européenne est une œuvre inachevée.

Donner la principale orientation à une force financière en négligeant et méprisant la généralisation d’un modèle social basé sur l’innovation et une création concertée, définie par une charte commune, attribuant à chaque travailleur les mêmes qualifications, les mêmes salaires, la même protection sociale dans chacune des nations membre de l’union.

Madame Merkel a habilement imposé les règles allemandes à Monsieur SARKOZY qui n’est autre qu’un subordonné incapable d’agir pour une communauté mais pour satisfaire son égocentrisme. Confirmation est faite que la communauté européenne est uniquement menée par l’autorité allemande.

Qui a osé penser qu’il en serait autrement d’une telle nation ?

Français vous avez la mémoire courte a-t-on dit un jour.

Tout a été fait pour que la domination allemande soit effective et ce depuis les balbutiements de la création de cette UE.

A cette époque, un homme de bon sens avait mis en garde les dirigeants de notre patrie, la France.

Ces hommes ne sont jamais écoutés parce que la démocratie est un leurre, ou une démocratie monarchique.

Trente années sont passées et nous faisons à présent un dangereux bond en arrière.

Le Premier Ministre grec a bien décelé cette faiblesse et en use intelligemment.

La France et l’Allemagne en sont les premières responsables.

Fallait-il sanctionner les dirigeants de la Grèce dès le début de la crise financière en 2008 ? Monsieur SARKOZY que faisiez-vous en ce temps- là ?

Nous mentir en clamant que la crise était derrière nous. Vous auriez pu avoir raison, mais, vous avez volontairement omis de dire aux français qu’elle nous poussait vers l’abîme.

Si la Grèce a maintenant un dirigeant extrémiste qui vous effraie, vous en êtes un des responsables.

Les méthodes libérales et laxistes fabriquent les extrémistes, ce que vous avez fait en appuyant les décisions unilatérales de Madame Merkel.

Votre crainte actuelle réside dans le fait que la situation politique de la Grèce pourrait fare tache d’huile parce que trop de pays de la zone euros ne supportent plus l’humiliation qui leur est infligée.

Ce n’est pas votre intervention sur TF1 qui redonnera confiance aux électeurs que vous avez méprisés, ni aux grecs qui ne pardonneront jamais le comportement que vous incarnez.

Les citoyens français sont déchirés par cette situation.

Le peuple grec est comme nous, des victimes de la folie financière, de ces sangsues dangereuses qui permettent aux riches d’être de plus en plus riches, et aux pauvres d’être plus nombreux et plus pauvres.

Contre ces derniers, vous avez mené une guerre impitoyable, aujourd’hui la bataille la plus difficile est engagée, la Grèce est un terrain miné qui fera de vous les victimes et les blessés amputés.

Le monde financier tout entier a ses regards tournés vers la France et l’Allemagne, prêt à nous considérer comme des parasites à détruire.

Vous demandez à Monsieur Le Président de notre République de se ressaisir, il le fera sans doute intelligemment s’il abandonne de cautionner le comportement autoritaire de Madame Merkel et œuvrera pour construire enfin une Europe sociale.

Si cette direction n’est pas envisagée, alors demain, l’Europe deviendra un havre de misère parce que toute activité productrice aura disparu.

Une nouvelle guerre commencera par la faute d’une Allemagne, constante belliqueuse, qui ne sait vivre sans esprit de domination.

Personne ne sait quand elle cessera.

Bayard.