Le jeudi 15 mai 2014, j’ai rédigé un premier article intitulé : Villeneuve. C’est bon pour la santé. En ce début de mois de mai 2015, le sujet revient au-devant de la scène parce qu’une affaire de traitements phytosanitaires répétitifs est porté devant la justice.
Nous sommes restés un an sans nouvelles de cette affaire d’intoxication d’enfants dans la cour de l’école de cette commune.
Je suis stupéfait de constater que des responsables parlent de ces problèmes en parfaite ignorance du sujet.
Pour cette école, des dispositions aussi ridicules qu’inefficaces ont été prises et d’autres aussi absurdes sont envisagées.
La pulvérisation de ces produits est certes très nocive pendant l’opération, mais elle l’est également durant plusieurs heures et même plusieurs jours. En est pour preuve que si vous approchez les parcelles traitées, l’odeur vous dérange et incommode ce qui prouve que le produit est toujours volatile et agresse la vue et l’odorat et très certainement les voies respiratoires.
Ne pas vouloir admettre la réalité de ces phénomènes, démontre l’incompétence des utilisateurs et des pouvoirs en charge de la protection des populations.
Rappelons-nous, le nuage de Tchernobyl s’est arrêté aux frontières de la France, il en est de même pour ces traitements intelligents qui s’arrêtent aux limites des parcelles traitées.
En un premier temps, pour l’école, il a été décidé d’interdire les traitements les jours de scolarisation, ils ne sont donc possibles qu’à compter du vendredi soir après les cours.
Ces produits sont extrêmement volatiles. Les traitements sont pratiqués quelle qu’en soit la direction et la force du vent.
Je peux vous assurer, pour être soumis à ces phénomènes que ces produits parcourent plusieurs kilomètres et vous incommodent au point d’être obligé de vous rendre à l’intérieur de l’habitation. Ceci pour vous dire que ces traitements pratiqués le vendredi soir vont se déposer en partie dans la cour de l’école donc sur les poignées de portes, les bancs et autres agrès que les enfants vont toucher le lundi matin en retournant aux cours.
Une nouvelle disposition semble envisagée : planter une haie autour de l’école.
Vraiment nous marchons sur la tête. Savez-vous quel sera le rôle de cette haie ?
C’est simple. Quand je veux éviter que des insectes ou tout autre corps en mouvement ne pénètre en un lieu bien défini, j’installe un filtre qui va s’imprégner de tous ces éléments, créant ainsi une concentration de ces produits dangereux à proximité immédiate des personnes à protéger.
Une réserve énorme qui ne manque pas de s’évader ultérieurement par période de fort vent. Secouez une branche de la haie et vous serez édifié.
Les enfants les plus sensibles (parce que nous n’avons pas tous les mêmes réactions) vont être incommodés et pris de malaises dont on ne pourra détecter l’origine.
Des investigations longues et coûteuses vont être déclenchées, et donneront lieu à des suppositions qui ne rassureront personne.
Les industriels de la chimie, protégés par la politique nationale et européenne imposent ces traitements sans qu’aucun contrôle ne soit fait dans les conditions d’utilisation de ces produits. Que voulons-nous pour notre descendance ?
Des invalides en charge de la société parce que les responsables ne sont jamais condamnés, ou des hommes et des femmes en bonne santé capables d’assurer la prospérité de notre cher et beau pays.
Bayard