Mr SARKOZY. La chute d'un Président...

Les principaux partis politiques battent la chamade.

Ces élections départementales obligent les ténors du théâtre parisien à se délocaliser dans nos campagnes qu’ils ont laissées à l’abandon.

Mr SARKOZY est passé du statut de Président de la République à celui de VRP.

Il parcourt l’hexagone à la recherche de la réhabilitation au travers d’un parti déchiré, sans convictions.

Nos présidents de la république, quelle qu’en soit la couleur de la majorité qui les soutient, fonctionnent en application des données d’un seul et unique manuel, actualisé à chacune des présidences.

Notre actuel président a de la chance, il a Mr VALLS pour deuxième <<Manuel>>.

Mr SARKOZY :

Par votre mépris, vos promesses non tenues, qualifiées de mensongères, vous nous avez dépouillés de notre dignité et de notre confiance.

Aujourd’hui, humilié par un désaveu des citoyens, cela vous conduit à la mendicité.

Les pauvres que nous sommes devenus ne vous donneront pas ce dont ils sont dépourvus parce que ce serait renier notre conscience.

Vous êtes persuadé d’avoir raison, et nous, persuadés que vous avez tort, c’est vous qui nous en apporté la preuve.

L’homme politique est pour les citoyens le répulsif par excellence, à cette situation, vous avez participé assidûment.

Dernièrement, vous avez déclaré que si la droite devenait majoritaire, vous (personnellement) annuleriez les dispositions prises par la présente majorité.

Voilà une prétention obsessionnelle.

Par ces propos, vous exprimez clairement votre unique désir, la réélection à la Présidence de la République et non à l’avenir de la France.

La politique et la religion, deux instruments de la division. Tous deux nous promettent un monde meilleur, tous deux créé la richesse personnelle des prédicateurs.

La campagne pour ces élections départementales, est totalement orientée pour l’éradication du FN et pour la préparation de l’élection présidentielle. Elle est obsolète.

Il ne s’agit pas d’une élection nationale, les citoyens ne s’y trompent pas.

Ce n’est pas parce que la couleur locale sera bleue, rose, rouge ou extrémiste que le futur président en 2017 aura la même appartenance.

Les bulletins blancs, nuls ou l’abstention feront que nos élus le seront dans un rapport sans intérêt.

Bayard.