L’humanité en danger, la persistance à vouloir adoucir exagérément la rigueur des lois et des règlements conduit à les rendre inutiles.
Le laxisme a certainement toujours existé, mais, il a pris une dimension dangereuse durant la dernière guerre mondiale.
Certains ont cru bon de profiter de l’atrocité du conflit pour aggraver la destruction de l’humanité. La tolérance n’avait plus de limites et par cela laissait libre cours à des actes peu recommandables.
Cet état d’esprit a gagné toutes les classes de la société et c’est ainsi qu’aujourd’hui notre nation est un pays incontrôlable, abandonné à une minorité d’inconditionnels qui dicte ses lois mafieuses.
La fusillade de MARSEILLE en est un douloureux témoignage.
Les institutions de notre République ont failli à leurs devoirs et obligations, mais elles ne sont pas les seules.
Nous sommes tous des laxistes.
Le respect des règles commence au sein de la famille parce que nous avons le devoir de donner à notre descendance le socle des valeurs citoyennes.
Tâche bien difficile quand, quotidiennement nous sommes confrontés à des incivilités, à une déshumanisation du tissu social, où le citoyen est devenu l’esclave du patronat et des actionnaires.
Comment accepter le laxisme des gouvernements qui s’agenouillent devant l’injonction d’une Europe qui cherche encore sa voie.
La loi MACRON est l’exemple récent.
La France a obtenu un sursis d’une année pour assumer ses engagements.
Laxisme quand nos gouvernements autorisent la délocalisation industrielle de nos sociétés. Ces chefs d’entreprises ont réussi l’exportation des moyens matériels, mais sont en totale faillite volontaire pour ce qui concerne le modèle social français.
Laxisme encore quand il s’agit d’indemniser les chômeurs afin d’inhiber toute action revendicative de masse.
Laxisme encore quand il est donné à ces chefs d’entreprises le droit de vie ou de mort sur les employés parce qu’un chômeur entre obligatoirement dans une voie suicidaire.
Comment ne pas s’offenser de constater qu’un CDI peut être établi pour des contrats de 20 heures de travail par semaine alors que le salaire perçu permet à peine de couvrir les frais de trajet ?
On critique et on sanctionne ceux qui refusent de tels emplois. Chiffres du chômage obligent … Pourquoi donc nos gouvernements ne sanctionnent-ils pas les <<les frondeurs>> de leur majorité ?
Tout simplement parce qu’ils sont pieds et mains liés par l’adhésion au parti, la démocratie que deviendrait-elle ?
Ces <<frondeurs>> adhèrent au parti parce qu’ils étaient convaincus que les promesses faites durant la campagne seraient tenues.
Dans le présent, ils étaient favorables à l’amélioration des conditions sociales, au rétablissement de l’équilibre salarial humainement indispensable. C’est le contraire qui voit le jour.
Le laxisme a investi les écoles, les collèges, les lycées parce que les enseignants, lâchés par leur hiérarchie ne veulent pas mettre leur vie en danger pour dénonciation d’incivilité.
Le constat est accablant, des enfants sont soumis au racket des jours, des mois durant, traumatisés, le décrochage scolaire s’ensuit et son équilibre psychologique peut entrainer un geste irréversible.
Quelles sanctions applique-t-on aux parents de ces perturbateurs ?
Il faut encore éviter le mouvement de masse et le laxisme apparait encore.
Le laxisme, c’est malheureusement cette triste journée du 07 janvier 2015.
Des milliers de fonctionnaires s’emploient à repérer et débusquer les individus potentiellement capables de perpétrer de tels actes.
Que deviennent tous ces renseignements et avis ?
Qu’attend donc l’exécutif pour mettre ces individus hors d’état de nuire ?
Pourquoi ne pas enrayer le mal avant qu’il ne se développe ?
Une erreur peut avoir des circonstances atténuantes, mais pas le laxisme.
Bayard