La tolérance est cette valeur dimensionnelle, cet écart acceptable sur certaines grandeurs ou valeurs morales ; une limite au-delà de laquelle le disfonctionnement et le déséquilibre apparaissent.
En quelque sorte, la tolérance est un assouplissement des règles officielles qui peut être utilisé par chacun d’entre nous, un acte qui engage notre responsabilité. En conséquence une attitude qui mérite la plus grande attention, une réflexion et une analyse profondes.
Accorder une dérogation, doit rester un acte exceptionnel, toute généralisation entrainerait la nullité de toutes les bases indispensables à l’équilibre d’une société.
Je pense que chacun d’entre nous doit se contraindre à accepter les obligations qui nous sont imposées afin d’éviter toute différence de traitement entre les citoyens et donc de conserver l’égalité entre tous.
N’est-ce point cela notre république ?
La tolérance c’est également cet écart exceptionnellement acceptable qu’il ne faut pas dépasser sans risquer de mettre en péril le frêle équilibre qui nous entoure.
Je constate malheureusement que ces dérogations sont devenues une généralité qui nous conduit à ces excès quotidiens d’incivilités dangereuses.
C’est un glissement certain vers le dangereux laxisme.
Pour remédier à ces comportements, l’état au plus haut niveau tente de réorienter l’enseignement de pratiques ancestrales par la formation de quelques enseignants chargés d’en former d’autres. Chargés de corriger la mauvaise trajectoire de notre société, mission pratiquement impossible.
Ce redressement ne sera possible que si chacun met en œuvre tous les moyens pour y parvenir et principalement nous les parents.
Le succès sera au rendez-vous si la cohérence entre les décisions est unanime.
Pour cela il faut que cessent ces oppositions entre parents et enseignants, le dialogue est semble-t-il une bonne approche.
Quand la parole ne suffit plus, il faut passer aux actes parfois lourds de conséquences.
BAYARD.