Nicolas VANIER et ses chiens admirables ont réussi un exploit qui mérite toute notre admiration. Alors que nous grelotons avec à peine moins 5ou 10 degrés, sans faire d’efforts inhabituels, il a bravé avec une grande maîtrise des températures de moins 30 ou moins 50 degrés.
Cet homme que certains vont considérer comme un être mentalement dérangé a, avec des risques importants mais calculés, permis à la science d’avancer.
Il a démontré que, l’accoutumance à certains climats facilite l’adaptation à des contraintes extrêmes. Il a montré que la maîtrise du mental a une importance capitale dans l’exécution de projets saturés d’embûches, démontré qu’il pouvait comme ces peuples qui vivent en ces lieux, apprivoiser la nature en la respectant dans les moindres détails.
Une constitution physique et morale indissociées, une anticipation instantanée, malgré l’absence de repères, de documents et d’assistance permanente lui permettent avec le concours de chiens admirables et principalement celui de tête de retrouver un itinéraire parallèle le conduisant à la destination fixée. Il connait parfaitement les dispositions à prendre pour pallier à toute défaillance. Aventurier, certainement, mais conscient des dangers qui le guettent, des erreurs à ne pas commettre, fusionnel avec son attelage qui lui témoigne une relation fidèle, une résistance à l’effort qui dépasse toute imagination. Au-delà de cela, il y a aussi la découverte de ces peuples qui tout au long de son parcours lui ont donné la chaleur humaine dont ils sont seuls à connaître la valeur. Leur vie pourtant misérable ne les empêche pas de partager sans compter le peu dont ils disposent.
Faut-il donc vraiment être dans ces conditions pour savoir ouvrir son cœur ?
Ce reportage est vraiment magnifique, par ces images, par la démonstration de ce que peut-être un être humain qui vit sans confort, dans la totale ignorance de ce que peut-être une vie urbaine. Cette humilité est désarmante mais indispensable, quand quotidiennement vous êtes soumis aux caprices de la nature.
Moins agréables sont les constatations faites en matière d’échanges entre les différentes nations parcourues. Les autorisations que Nicolas a obtenues sont exceptionnelles, cependant, ces pays sont conscients que de telles manifestations sont capables de donner une autre image de leurs civilisations.
Que risquent-ils en somme ?
Croyez-vous qu’ils puissent être envahis par des citadins qui les priveraient de leurs terres ?
Un risque majeur pourtant pourrait les menacer, la recherche d’énergies souterraines peut-être insoupçonnées.
Je ne saurai terminer cet article sans porter un regard sur ces chiens qui sans montrer un signe de fatigue, parcouraient au moins quatre-vingts kilomètres par jour.
Chacun avait une place bien définie, une était aparrament Convoitée.
Est-ce réellement le terme approprié ?
Tous savaient qu’ils avaient une mission à accomplir et que les capacités totales étaient nécessaires, alors quand le meneur de tête donnait des signes de faiblesses, son second voulait prendre sa place.
Ce meneur était pris à partie par les autres pour l’évincer.
L’évincer pour se comporter comme les hommes qui n’hésitent pas à prendre la place pour la seule raison l’intérêt financier ?
Ou voulaient-ils assurer la réussite de la mission ?
On ne peut pas non plus terminer sans avoir une pensée pour son épouse et ses enfants, qui durant toute cette expédition ont dû trembler fréquemment.
Ses enfants et surtout son fils pourraient prendre la relève, ils ont déjà une bonne expérience des attelages et des conditions climatiques
Un grand merci à Nicolas VANIER pour nous avoir donné le plaisir de rêver.
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