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21 décembre 2014 7 21 /12 /décembre /2014 17:39

La radio locale nous informe que Mr le Maire de cette commune vient d’être condamné en appel à une amende de plusieurs milliers d’euros.

Relaxé en première instance par une juridiction, condamné par une autre en appel ; peut-on penser que la justice est cohérente et objective ?

Faire application du principe de précaution ou d’assistance à personne en danger, aujourd’hui encore est-ce possible sans être responsabilisé ?

Qui donc tire les ficelles des marionnettes ?

Nous sommes les victimes anonymes que l’on ne veut pas voir ou entendre, qui se désintègrent rongées par l’oubli et l’abandon.

La société est aujourd’hui sans repères, taquinée par des idées ou des doctrines maléfiques. Elle n’ose plus prendre une décision, se poser de trop multiples questions qui restent sans réponses, attitude qui paralyse les actions les plus nobles que la majorité des citoyens portent en eux.

Cette condamnation mérite un important intérêt parce que le délit reproché ne paraît pas mériter une telle sanction.

Le sujet peut paraître anodin parce qu’il concerne une denrée considérée non capitale, l’eau qui pour certains ne prend son importance que lorsque nous en sommes privés.

Durant la décennie 1960 à1970, certains propriétaires de cette commune, observateurs et dynamiques ont décidé de réaliser, sur plusieurs kilomètres, un fossé devant recevoir les eaux pluviales de ruissellement en provenance de leurs parcelles Ainsi collectées, ces eaux sont dirigées vers un point unique de déversement dans la rivière La Dordogne.

Cet ouvrage a au moins une action capitale, celle d’éviter l’érosion en multiples points de cette rivière.

Tous ceux qui s’intéressent tant soit peu à la nature savent que ces eaux de ruissellement transportent des sédiments qui se déposent sur tout leur parcours et notamment sur les lits des fossés, des ruisseaux et des rivières, mais également dans les caniveaux de nos villes.

Ce dépôt s’il n’est pas excavé, élève le niveau des fonds et réduit considérablement les débits au point de provoquer des inondations et dégâts considérables.

Pour remédier à ce problème, ces créateurs ont programmé un entretien régulier et curent ce type d’édifices. Leur vigilance est accrue par le dérèglement climatique qu’ils constatent dans l’exercice de leur profession. Les pluies diluviennes ne pardonnent pas la moindre négligence.

Comme cela s’est pratiqué depuis sa création, ils ont décidé d’extraire les alluvions pour garantir l’écoulement des eaux.

A ce stade de cet article, je me pose la question : pourquoi, avoir attendu cette excavation pour intervenir sur cette pratique ?

Le doute s’installe sur la pertinence de cette action en justice.

Je crois que cette action peut se qualifier d’application <<principe de précaution>>.

La protection des personnes et des biens doit-elle disparaître de notre législation ?

Je crois qu’il est important de rappeler que cette association de propriétaires riverains a été absorbée, dans des conditions qu’il faudrait analyser, par un syndicat des bassins versants.

Y aurait-il un règlement de comptes sous-jacent ?

Un élément troublant m’interpelle, ma commune adhère à ce même syndicat, ce qui pour moi n’est pas une bonne référence.

Le choix de partenaires est capital, et peut entraîner de graves conséquences en cas de mauvais choix.

Je suis favorable à la création d’associations écologistes dans la mesure où elles viennent en aide à ceux qui protègent quotidiennement la nature.Elle est à la fois leur partenaire et la source de leurs revenus.

Confiné dans un bureau, on ne peut pas gérer son domaine, la présence sur le terrain est indispensable.

La meilleure action qu’une association puisse mener, c’est celle de coopérer et non de sanctionner par des actions en justice.

Cela les grandirait et conforterait leur crédibilité.

Doit-on supprimer à un maire la responsabilité, cette capacité de prendre une décision sans en référer préalablement à une autorité supérieure ?

Toutefois, cette dernière ne doit pas inhiber l’action de démocratie qui consiste à demander l’avis des citoyens si un projet engage fortement la conduite des affaires de la commune.

C’est également une consolidation des délibérations.

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