Planète en péril !!!

Depuis trop longtemps déjà, nous assistons à un déferlement de dispositions inadaptées à notre planète.

L’insouciance des uns, les désirs démesurés des autres nous précipitent vers le chaos.

Les abus cumulés en matière de consommation d’eau pour la culture intensive dans des zones incultes pour certaines plantes entrainent un déficit pour d’autres zones.

Les querelles rurales dues à ce déséquilibre de partage ne datent pas d’aujourd’hui, il y a très longtemps déjà certains détournaient les cours des ruisseaux et s’appropriaient la quasi-totalité de leurs débits.

Cette illégalité donnait cours à des pugilats et à certains bains forcés.

Certains se souciaient peu des conséquences désastreuses infligées aux voisins situés en aval.

C’était à faible échelle parce que les exploitations étaient de modestes étendues et sans mécanisation motorisée.

En ce temps-là, dans les années 1950, si mes souvenirs sont exacts, la population française était de 30 millions d’habitants, à ce jour ce nombre a plus que doublé alors que la superficie du pays est toujours la même.

Cependant la superficie cultivable a fortement diminué (urbanisation, construction de voies routières et ferroviaires, aéroports, aires de stationnement).

L’erreur monumentale d’anticipation nous saute aux yeux présentement.

Les éléments négatifs s’accumulent, au point que le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), par son nouveau rapport est particulièrement alarmant sur les risques pour la sécurité alimentaire mondiale.

L’agriculture conventionnelle est une grande consommatrice d’énergies carbonées (engrais, serres chauffées, mécanisation) créatrice d’émissions de gaz à effet de serre qu’il faut diminuer avant le seuil irréversible.

Ces effets néfastes donnent le constat suivant, 421 millions d’oiseaux ont disparu en Europe depuis 30 ans (société royale de la protection des oiseaux. Angleterre).

Je dis erreur monumentale volontaire ou involontaire d’anticipation parce que dans la présente équation, un facteur est constant ; la superficie cultivable.

Peut-on cependant la modifier sans mettre en péril le faible équilibre ?

NON il y a une solution. Celle employée en Amérique ou en Afrique, le défrichement par le feu ou de gigantesques engins mécanisés est inacceptable parce qu’elle mettrait en péril l’équilibre naturel. Nos forêts ont un rôle trop important pour la survie de l’humanité.

Les éléments de la programmation naturelle sont indestructibles, ce qui la rend irréversible. Qui pourrait penser supprimer la terre notre support, l’eau indispensable à notre corps, ou l’air et son oxygène pour respirer ? Quelle utopie !

On ne peut rester au temps du songe,

il est impératif de résoudre immédiatement cette équation.

Chacun de nous a le devoir de le faire, c’est possible par la volonté d’acquérir la motivation. Quand un de nos ancêtres disparaît, c’est un livre complet qui manquera à nos bibliothèques.

Bayard.