Grâce au bridge, voilà un nouveau type d’enseignement pour apprendre les mathématiques.
A tort certainement, je croyais qu’apprendre n’était pas un jeu, mais une action sérieuse de concentration de l’esprit, aujourd’hui on tente de me démontrer le contraire.
N’a-t-on pas déjà essayé d’autres méthodes d’enseignement sans résultats probants ?
Il est déjà très difficile de captiver l’attention d’un enfant (ou d’un adulte) sur un sujet unique, comment peut-on y arriver si on l’attire vers un deuxième sujet.
Lui mettre entre ses mains un jeu de cartes ou une tablette ne peut que transformer son esprit et le diriger vers la facilité.
Perdre en jouant aux cartes n’est pas bien grave, mais s’il n’acquiert pas un minimum de notions mathématiques il en sera autrement.
La calculette ou la tablette le dispensent de connaître les tables de multiplication, d’apprendre notre conjugaison, un minimum d’orthographe.
Mais voilà, oseriez-vous sortir votre calculette en public pour calculer une somme alors que le calcul mental peut le faire? Cette méthode vous permet par ailleurs de développer vos capacités intellectuelles.
Le bridge peut-il vous apprendre comment on calcule une surface, quel genre d’opération il faut résoudre ?
Je crois que ceux qui préconisent ces nouvelles méthodes n’ont pas conscience qu’ils s’adressent à des enfants en phase de construction et qu’ils les privent des phases successives d’assimilation, créant et accentuant les décrochages.
Voilà déjà que depuis des décennies on ne cesse de modifier les moyens pédagogiques sans succès sauf celui de démotiver davantage nos enfants.
On veut également pour de futiles motifs supprimer les notations chiffrées. Ces dernières, pourtant, pour des élèves attentifs et désireux de progresser étaient une source de motivation pour leur amour propre, parce que cette sanction était aussi brûlante que des sévices corporels.
Nul doute, si tant de jeunes sont défaillants en niveau scolaire, c’est que ces multiples changements de modes d’enseignement sont incohérents et parfois contradictoires.
On constate par ailleurs que les enfants dont les parents assurent la scolarité à la maison ont de meilleures chances de réussite
. Pourquoi donc ces parents sont poursuivis pour ce type d’infraction ?
Simplement parce que le corps enseignant craint pour son statut.
Ne pourrait-on pas confier à des enseignants le devoir de contrôler la qualité de ce type d’enseignement afin d’en évaluer les résultats ?
Ces enseignants n’appliquent-ils pas cette action quand ils sont chargés de corriger les copies du bac ou autre examen ?
Devant une telle indiscipline de nos dirigeants, comment peut-on exiger de nos enfants une bonne conduite de leurs études ?
Où les parents peuvent-ils trouver les repères nécessaires à une aide complémentaire aux devoirs ?
Comment trouver les arguments convaincants pour que nos enfants prennent conscience que l’instruction est la pièce maîtresse de l’existence de l’être humain.