Déni et mépris voilà ce qui m’inquiète.
Déni de la démocratie, ce refus d’accorder ce qui nous est dû devient une attitude de nos institutions locales et notamment de nos conseils municipaux, départementaux et régionaux.
Le mépris, cet acte qui consiste à priver de dignité ses semblables, et au refus d’appliquer les lois est devenu l’arme redoutable qui permet à certains de se hisser au-dessus des autres en les piétinant.
Pourquoi y a-t-il similitude entre ces deux communes ?
Dans le cas de SIVENS, le Conseil Général est passé en force pour ce projet de création d’un réservoir d’eau d’arrosage. Ce projet serait surdimensionné et particulièrement coûteux.
Pourquoi cette absence de démocratie qui consiste à considérer que les arguments des opposants sont irrecevables ?
Qui en l’absence de débat peut affirmer que ces opposants n’auraient pas accepté les arguments des porteurs du projet ?
Trop nombreux sont ceux qui ont oublié qu’après la sécheresse de 1976, le gouvernement de l’époque avait encouragé la création de réserves d’eau. Dans le milieu rural, certains avaient déjà anticipé parce qu’ils raisonnent avec la qualité basique qu’est la logique.
Le réchauffement de la planète nous conduit à une bonne anticipation de ce problème. Notre Ministre de l’Ecologie préconise la création de nouvelles réserves d’eau tout en précisant que les projets doivent être minutieusement étudiés.
Pendant que certains veulent créer comme à SIVENS, d’autres comme à CESSAC s’emploient à détruire les réserves avec les mêmes manières.
Quelle incohérence ?
Il est important de chercher à analyser et comprendre les motivations qui mènent à de telles situations.
Prête- moi ton couteau pour peler ma poire, je t’en donnerai un morceau.
C’est ainsi que l’histoire s’est déroulée à CESSAC.
A n’importe quel prix, il fallait éloigner la tenue de cette réunion préliminaire de présentation et d’information des citoyens de la commune.
C’est ainsi que le maire démissionnaire a prêté son couteau.
Il savait que le morceau de poire serait juteux.
Il faut toujours garder une poire pour sa soif, à savoir une place de vice-président du syndicat porteur du projet.
Sous prétexte qu’il n’était pas physiquement apte à assumer ses fonctions de maire, il a démissionné.
Auparavant, il avait garanti au porteur du projet que les travaux seraient entrepris et menés à terme.
La réélection à la présidence du syndicat n’était pas certaine, l’obtention de ce projet était la principale garantie.
Que penser du comportement du vice-président ?
Comment peut-on avoir les ressources pour ce poste et pas pour les fonctions de maire ? Je laisse à mes lecteurs le soin de formuler les réponses à ces interrogations …
Dans mes articles précédents, je vous faisais part de mes doutes et de la suspicion qui s’était installée.
Malheureusement, je constate aujourd’hui que cette suspicion est devenue réalité.
Ainsi est construit l’être humain, parfois versatile, inconstant, changeant, lunatique ou intègre, démocrate, réfléchi, indulgent.
L’engagement dans tout acte de la vie n’est pas une moindre décision ce qui implique une mûre réflexion.
L’avenir confirmera ou infirmera la valeur de mon analyse.
Les sujets ne manquent pas et demain je traiterai d’autre chose. Le monde rural regorge de faits importants.