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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 19:12
Seigneur, toi qui sait combien je l'aime. Oh seigneur comprend ma peine
Seigneur, toi qui sait combien je l'aime. Oh seigneur comprend ma peine

Il aura fallu quatre tours pour constituer le CM et élire le premier magistrat de la commune. Sept mois de perdus pour ce mandat qui s’annonce tendu et houleux.

Les jours et les mois à venir pourraient malheureusement nous le confirmer.

En tant que postulant au poste vacant de conseiller municipal, entre les deux tours du mois d’octobre, j’ai pris conscience de la majoritaire incompétence et incohérence de cette équipe municipale.

On ne sert pas son pays et donc sa commune pour des intérêts financiers ou par orgueil personnel, mais par bravoure pour un résultat collectif.

L’exemple m’en a été donné par les deux mandats précédents de Mr CARBONNET et de Mr GROUSSET.

J’ai pourtant fustigé certains de leurs actes comme je continuerai à le faire pour le présent. J’avais donc décidé que, si j’étais élu conseiller municipal, à l’annonce de l’investiture du nouveau magistrat je remettais ma démission.

J’ai donc préparé ce document dont voici son contenu :

Madame le Maire,

Pour la commune de CESSAC, vous avez décidé de poursuivre la politique de votre prédécesseur démissionnaire Mr Michel HAMOIR.

Cette politique met la commune en danger de cessation de paiement ou d’abandon de projets urgents.

En est pour cause le projet du lac de LAUBESC, pour lequel vous avez engagé le début des travaux alors que le financement intégral n’est pas obtenu.

Par cela, vous hypothéquez les travaux urgents et indispensables des bâtiments communaux et l’entretien des routes.

Je ne souhaite pas que mes concitoyens voient leurs impôts décupler parce que vous aurez engagé la commune dans ce projet insensé et sans aucune rentabilité.

Cette politique mensongère que je ne veux pas cautionner me conduit à démissionner de mon mandat de conseiller municipal.

En conséquence, je demande que cette démission soit effective à compter de ce jour.

Fait à CESSAC le 17 octobre 2014.

Signé : M. DUBAU

Comme un signe de la providence, j’ai été épargné de cet acte.

L’éducation que j’ai reçue me dicte une conduite raisonnable dans mes comportements.

En conséquence, je ne veux et ne peut pas devenir complice d’imposture et querelles partisanes néfastes à la cohésion sociale de notre commune.

Qu’il s’agisse du nouveau premier magistrat ou du démissionnaire, uniquement les griefs personnels à l’égard du magistrat sortant sont la motivation de leur prise du pouvoir.

C’est terriblement déshonorant et préjudiciable pour l’avenir de notre commune.

Je ne saurais manger de ce pain.

Lors de son discours d’investiture, le nouveau magistrat a fait la promesse de défendre les intérêts des citoyens cessacais.

Nul doute, il n’a pas mesuré l’importance de cet engagement et moins encore les compétences en tout domaine qu’il faut avoir pour contrer les arguments affûtés de ses interlocuteurs

. En résumé, de cette situation que dois-je penser de l’état pitoyable ou sera plongé notre village au terme de ce mandat ? Je ne suis pas le seul dans ce cas.

Bayard.

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