Une psychothérapeute américaine a dit un jour : Le plus grand cadeau que nous puissions faire à quelqu’un est la qualité d’attention.
Cette qualité nous pouvons l’apporter si nous prenons le temps de le faire.
La vie trépidante qui nous est imposée ne nous laisse guère de temps pour le faire et c’est regrettable.
Porter une attention soutenue à quelqu’un ne se traduit pas par une valorisation répétée parce que cette dernière est souvent dévastatrice.
De plus, il faut avoir la sagesse de penser que nous savons plus que cent autres personnes mais que nous en savons moins que de millions d’autres.
C’est suffisant pour nous ramener à l’infiniment petit.
Combien sommes-nous à l’admettre ?
Porter une bonne qualité d’attention me paraît possible parce que nous avons en nous cette capacité. Cependant, trouver les bons moyens et la méthode pour le faire ce n’est pas évident.
En toute chose le simple fait d’essayer est un début de résultat.
Parfois notre tempérament orageux l’emporte et notre condamnation élimine cette disposition à l’attention.
Comment réguler notre comportement face à des sujets qui n’accepte pas les aides que nous tentons de leur offrir ?
La qualité de l’attention que nous voulons donner aux autres commence par celle que nous devrions porter à soi-même.
Savoir déceler chez notre semblable les motifs qui le poussent à des comportements intolérables est une des priorités pour garantir un peu de réussite.
Pour cela, un temps de réflexion est indispensable.
Savoir minimiser un comportement qui a pu nous nuire démontre que la meilleure sentence corrective est celle que la logique nous inflige.
Demain peut-être, avec un peu de sagesse et une meilleure analyse, nous serons en mesure de donner un peu de bonheur.
Bayard.