Parce que le doute est toujours présent, un constat arrive toujours tardivement, qu’il soit d’origine oculaire ou auditive, l’anomalie d’un fonctionnement étant passagère ou permanente le discernement peut être différé.
Dans cette hypothèse porter à la connaissance des services responsables demande réflexion.
Ce comportement s’avère dangereux parce qu’il favorise l’accoutumance à la négligence. Toute personne qui néglige a le pouvoir de démontrer, à tort ou à raison qu’il n’est pas le seul responsable.
L’accoutumance à cette anomalie est certaine et inconsciemment nous finissons par ignorer sa présence jusqu’au jour ou l’accident arrive
. C’est le cas par exemple pour ce qui concerne la voierie, du fossé jusqu’à la plateforme de roulement en passant par les accotements. Avec des arguments plus ou moins crédibles on nous persuade que c’est pour notre bien que ces dispositions sont prises, mais également pour justifier la suppression du personnel et économiser le matériel.
Nos voies de circulations sont donc négligemment entretenues, en sont pour preuve ces deux clichés du CD 236.
L’entretien réalisé par les services départementaux chargés de la voierie n’est pas de nature à sécuriser les usagers de la route. Après le passage du Giro-broyeur il est impossible de définir les limites des accotements avec celles des fossés. Ces derniers ne sont pas débroussaillés et les buissons s’y installent.
La végétation broyée sur les accotements glisse vers le fossé et forme des obstacles à la circulation des eaux pluviales. S’ensuit l’obstruction des buses des ponceaux et l’inondation de la chaussée.
Les conséquences peuvent être très graves et mettent en danger les usagers de la route. Qui sera reconnu responsable ?
L’automobiliste en application des dispositions du code de la route, ou la négligence si l’on en croit la boutade de l’adjudant de casernement qui punit la vétusté de 15 jours de prison ? Il est grand temps de rappeler les obligations des riverains et des services publics, les limites d’intervention des uns et des autres.
Faudra-t-il recourir aux sanctions pour que chacun prenne ses responsabilités.
Plus les conditions de réalisation des travaux se mécanisent, moins bien sont réalisées les tâches ou simplement ignorées.
Bayard