~~Les Actionnaires, les Patrons et les Gouvernants. La politique menée par notre Président de la République, issu du parti socialiste, exaspère les citoyens français y compris les députés PS et certains ministres.
Cette attitude appelle de nombreuses questions parce que la situation économique, industrielle et familiale est désespérée.
Depuis les évènements de mai 1968 qui ont conduit le patronat à satisfaire les revendications du monde ouvrier, le patronat a construit un processus de revanche. Jour après jour, aidé par les gouvernements successifs, ce patronat n’a cessé de donner des coups de butoir pour réduire les acquis sociaux.
Rappelons-nous, après les mouvements sociaux mai 1968, nous n’avons pas constaté un affaiblissement du réseau industriel, pas de fermeture massive d’entreprises ou de mise en liquidation.
N’y-a-t-il pas là, la démonstration que les sociétés avaient emmagasiné un sérieux pécule qu’une paralysie du pays pendant un mois n’a pas réussi à ébranler.
Le monde ouvrier avec le sérieux et le sens des responsabilités qui le caractérise a continué à satisfaire la demande.
Les usines avaient les carnets de commandes pleins et voulaient satisfaire les clients.
Elles demandèrent que l’on fasse des heures supplémentaires, personne n’hésita un seul instant.
Un état d’esprit qui n’existe plus de nos jours.
Nous l’ignorions à l’époque, mais ce recours aux heures supplémentaires était le balbutiement de la crise actuelle.
La création massive du ludique demandait davantage de pouvoir d’achat, les heures supplémentaires étaient un procédé efficace.
Peu à peu s’en suivit la croissance chronique du chômage sans apporter le résultat financier escompté.
Les hommes politiques, eux aussi contrariés par le Grenelle profitèrent de l’occasion pour augmenter le nombre d’employés dans les rouages de l’administration et favoriser le recrutement de membres de la famille ou de personnes qu’il fallait remercier pour services rendus.
Le seul homme lucide et compétent qui, soucieux de la direction que prenait la France se retira de la Présidence après le résultat du référendum qu’il avait demandé.
Il est blessant d’entendre encore aujourd’hui des hommes politiques se réclamer de Mr Charles De GAULLE.
Blessant d’entendre nos actuels gouvernants se réclamer de nos grandes figures du socialisme.
Cette arrogance blesse, exaspère et provoque la création de groupes frondeurs au sein des principaux partis.
Le chaos de la France n’est plus très loin.
La politique menée, pose la question de savoir si nos gouvernants ne sont pas des actionnaires qui s’enrichissent de nos deniers publics ?
Tout prête à y croire.
Qu’arrivera-t-il s’il y a une dissidence au sein du parti socialiste à l’Assemblée Nationale ? Le retour précipité de l’UMP parce que la dissolution de l’Assemblée sera inévitable, et, par conséquence, le retour de la cohabitation.
Le risque majeur à cela serait la précipitation d’une révolution populaire incontrôlable et dangereuse voulue par certains.
La multitude de groupes révolutionnaires présents sur le territoire ne peut être quantifié, dangereux parce qu’ils agissent sans motifs, profiteraient de la confusion pour piller, détruire ou assassiner.
On peut craindre le pire et surtout les règlements de comptes.
Malgré toutes les aides données au patronat, ce dernier demande et reçoit toujours plus sans contrepartie.
Il joue avec le feu et il périra par lui.
Monsieur le Président et son gouvernement prennent des risques insensés, il faudra faire appel à la force pour ramener le calme.
Les français s’opposeront aux français parce qu’excédés ils ne répondront plus de leurs actes.
Quel gâchis !
En conclusion, si des actions rapides et énergiques ne sont pas prises pour rétablir un équilibre entre les exploitants et les exploités, la France ne finira pas l’année sans explosion sociale.
Bayard