TER, la boulimie des nouvelles rames.

~~TER, la boulimie des nouvelles rames.

Quand on a les yeux plus gros que le ventre voilà ce qui arrive.

Il faut à tout prix avaler la croissance du nombre de voyageurs, une croissance que l’on pouvait anticiper parce qu’elle est en relation directe avec celle de la population.

Tout comme pour la dette, en France depuis un demi- siècle on renvoi tout au lendemain. Des <couacs> comme celui-là ont peut en citer des dizaines, tous liés à la démographie galopante qu’aucun gouvernement ne veut et ne sait pas maîtriser.

Les collèges, les lycées font défaut, les infrastructures routières sont inadaptées à la vitesse et à l’accroissement du nombre de véhicules, l’enseignement manque de professeurs, le monde rural manque de médecins, les hôpitaux de lits, d’infirmiers, d’urgentistes.

Tous ces services ont des <couacs> dont les conséquences sont graves.

Oui on peut se demander à quel niveau l’information a été bloquée, se demander aussi si ce n’est pas une machination volontaire entre les entités.

Les querelles en haut lieu sont systématiquement supportées par les citoyens contribuables.

Comme le soulignent certains auditeurs ou téléspectateurs, comment pourra-t-on utiliser ces mêmes quais par des trains à gabarits différents ?

Faut-il élargir les rames TGV ou réduire le gabarit des nouveaux TER ?

Faut-il construire de nouvelles voies à quais pour la circulation de ces nouveaux TER ?

Sur les lignes à double voie ou circulent des trains à grande vitesse et des TER, la distance transversale entre ces deux voies n’est-elle pas déterminée en fonction de cette vitesse ? Oui c’est un <couac> très regrettable et la solution technique n’est pas évidente.

Tous ces problèmes récurrents dans le monde du transport ont une cause commune que certains refusent de reconnaître, la précipitation dans les décisions.

Précipitation parce que l’argent est au premier plan.

Quand finira-t-on par comprendre et admettre que l’homme est une machine avec ses limites et que l’on ne peut lui demander de résoudre en huit jours ce que d’autres réalisaient en un mois ?

Des problèmes de gabarit il y en a de nombreux sur nos routes.

Un exemple flagrant sur la commune de BELLEBAT dans l’Entre-deux-Mers traversée par la D671, parcourue par de nombreux et longs poids lourd qui ne peuvent négocier les courbes sans empiéter sur la partie gauche de la chaussée.

Que faire dans ce cas-là ?

Interdire la circulation de ce type de poids lourds alors que les travaux d’aménagement ont été réalisés pour décongestionner d’autres itinéraires ?

Des <couacs> de cette envergure je peux en citer des dizaines.

Que peut-on espérer dans un tel climat si ce n’est un nécessaire retour à la sagesse ? Bayard