Monsieur le maire prend un arrêté interdisant aux jeunes de moins de 14 ans de déambuler dans les rues de la commune après une certaine heure.
Une phrase pleine de bon sens : quand les paroles ne suffisent plus, il faut passer aux actes.
Voilà la confirmation de la démission des familles en matière d’éducation et de surveillance. La seule réponse possible des autorités est alors la répression.
Nombreuses étaient les approbations de la population interrogée par la radio locale. Nombreuses sont aussi les questions de notre esprit.
La première étant de savoir par qui cette répression sera-t-elle légalement appliquée ?
Par quelle sanction les parents seront-ils punis ?
La désintégration familiale, ou pour le moins la désaffection des parents en matière d’éducation sont une des causes du défaut d’intégration. Il ne s’agit pas de l’intégration des races ou de nationalités mais celle d’enfants nés dans cette commune de parents présents sur ces lieux depuis plusieurs générations.
L’émulation positive n’existe plus et a laissé place à la négative.
Cette dernière est l’œuvre de camarades aînés qui se servent de ces enfants immatures pour commettre à leur place des incivilités pour lesquelles ils seraient condamnables. Devant une telle pratique, la répression est certainement une bonne chose même si elle doit être complétée par des mesures d’accompagnement.
Ces parents responsables vont se déclarer stigmatisés, alors qu’ils feraient mieux de se remettre en cause et profiter de cette disposition pour raisonner leur progéniture.
En conclusion j’approuve l’initiative de ce maire.
Je crois qu’il est bon de rappeler que les arrêtés municipaux sont authentifiés par les instances supérieures, Préfectures ou Sous-Préfectures.
BAYARD