~~CESSAC. Lettre ouverte aux concitoyens.
Il est grand temps de savoir si nous voulons laisser à nos futures générations un honorable héritage ou une friche sociale, grand temps également de mettre en œuvre la réunification de nos relations humaines au sein de notre commune.
Notre nouvelle Municipalité a besoin de toutes les bonnes volontés pour appréhender et résoudre les problèmes récurrents.
Nôtre Administration locale, les Conseils Municipaux successifs ont failli à leur DEVOIR d’information.
Ce devoir est notamment préconisé par l’article 15 de La Convention des Droits de l’Homme et du Citoyen et plus récemment par l’article L 2141-1 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT).
Devant un tel manquement et après avoir mûrement réfléchi, j’ai décidé par cet article de porter à votre connaissance les éléments essentiels concernant le dossier du Centre de Loisirs des Lacs de LAUBESC.
Pour ce faire, j’ai choisi de me référer à des documents consultés en mairie, pièces officielles de ce dossier.
J’ai maintes fois demandé sans succès l’organisation d’une réunion préliminaire consultative des Citoyens de CESSAC sur ce sujet.
Je renouvelle cette demande auprès de nôtre nouveau Conseil Municipal.
Pour le moins, par la rumeur publique tous les citoyens de la commune savent que le lac aval a été vidangé et asséché et qu’un projet de roselière devrait se substituer à ce plan d’eau.
Des précisions sur le déroulement de cette affaire s’imposent.
Les documents essentiels que j’ai retenu pour rédiger cet article sont :
a) Compte-rendu de la réunion d’information portant sur l’avenir de l’étang aval des Lacs de LAUBESC, tenue le jeudi 27 mai 2010 à COURPIAC.
b) Daté du 14 novembre 2011, Avenant à la Convention de Prestation de service entre le SMER’E2M et la commune de CESSAC.
c) Daté du 15/07/13, Convention de Co-Maîtrise pour les travaux de renaturation du lac inférieur de LAUBESC et son ouverture au public.
L’historique succinct du lac aval s’impose pour la compréhension des faits.
Ce lac a été créé sans autorisation et est resté sans déclaration d’existence alors que le CM de l’époque avait été sollicité par les services de la Préfecture pour ce faire.
Il était devenu très populaire et très apprécié par les familles pour les activités qu’il offrait. Malgré la mise à contribution financière des usagers, la rentabilité était toujours négative. Ceci a conduit la commune a mettre en vente à la Société FAURE ce site.
La transaction a échoué, la commune est donc restée propriétaire.
Un recensement national pour classement de ce type diligenté par les services compétents a permis de déclarer dangereux cet ouvrage.
Un arrêté préfectoral a été pris en conséquence. La commune a été sommée de sécuriser ces lieux.
Consécutivement s’est tenue la réunion visée en a) ci-dessus.
Les services les plus représentatifs ont donné leur avis.
Mr PALLOIS pour la DDTM (Direction Départementale du Territoire et de la Mer).
Mr BROGNIEZ, CATER pour le Conseil Général de la GIRONDE.
Mr VIGNAUD pour l’ONEMA (Office Nationale de l’Eau et des Milieux Aquatiques).
Les autres, par leurs fonctions ne pouvaient donner que des avis consultatifs.
Mr PALLOIS souligne que le caractère impératif et urgent des travaux de mise en sécurité du barrage avec vidange préalable puis deux options : réparation-mise aux normes ou bien assèchement.
Mr PALLOIS précise :
1- Que la priorité pour le Préfet est la sécurité des biens et des personnes, et que la mairie propriétaire doit faire le nécessaire pour supprimer le risque conformément aux termes de l’arrêté.
2- Que la vidange est l’une des mesures permettant de diminuer le risque mais qu’il convient de mettre en œuvre l’ensemble des prescriptions prévues dans l’arrêté.
3- que l’ouvrage le plus dangereux (étang et barrage aval) n’a jamais été autorisé er qu’il faut régulariser cette situation soit par une déclaration d’existence soit par l’effacement.
4- Que la solution de reconquête de zone humide (création d’une roselière par exemple) est intéressante et qu’après une telle réalisation un nouvel arrêté de classement pour le seul étang amont (autorisé) pourrait être envisagé en classe D avec de moindres prescriptions. Mr BROGNIEZ rappelle l’incertitude qui règne du Conseil Général en termes d’engagements financiers.
Mr VIGNAUD est favorable à une solution permettant une régularisation administrative, la sécurisation des ouvrages et du site, l’amélioration de la qualité de l’eau sur place et en aval et ce dans les meilleurs délais.
Je constate que les préconisations de Mr PALLOIS et de Mr VIGNAUD permettent à la commune de conserver la structure principale de ce plan d’eau en son état général.
La vidange partielle pouvait être réalisée par les dispositifs existants après leur remise en état.
La vidange totale, par siphonage ou par forage horizontal du barrage.
Cette première phase de sécurisation par vidange est à présent réalisée pour un montant TTC de 77 067 euros dont 15 413 euros à la charge de la commune (document b) ci-dessus). Montant soldé à ce jour.
Situation sur le terrain à ce jour :
- La vidange est réalisée (sécurisation)
- L’assèchement non prévu dans cette phase est réalisé.
- Destruction partielle du barrage par création d’une brèche non prévue dans cette phase est réalisée.
- Occupation de la superficie asséchée par une végétation luxuriante provoquée par l’assèchement permettant la germination des graines en gestation dans le lit du lac.
- Abattage non prévu dans cette phase de la rangée périphérique des peupliers d’Italie et autres essences.
- Amoncellement de souches en provenance de cet abattage.
- Amoncellement des terres du remodelage du GAHET
- Clôtures déposées pour ces travaux et non reconstruites.
Voilà l’essentiel des informations concernant cette phase de sécurisation.
RENATURATION DU LAC AVAL (terme impropre)
Cette phase méritait expressément une réunion préliminaire consultative en raison de son thème et de l’engagement financier de la commune.
Le montant prévisionnel prévu par la convention (pièce c) ci-dessus) était de 603 645 euros, dont 20% à la charge de la commune.
Je dis était parce qu’il est en constante augmentation. Rien d’étonnant à cela certains postes de ce document sont sous- estimés ou absents.
Présentement, il faut retenir que le nouveau Conseil Municipal a l’opportunité d’abandonner ce projet et qu’à ce jour la commune ne dispose pas de cette somme.
D’autre part si priorité est donnée à la réalisation de ce projet, la rénovation de l’église et les opérations indispensables sur les structures communales seraient différées.
En conséquence notre implication de citoyens de la commune est impérativement nécessaire
Avec cette ébauche d’informations et en nôtre âme et conscience il est indispensable de faire connaître nos points de vue.
La démocratie permet à chacun de faire un choix.
Pour faire un bon choix, il faut se poser les bonnes questions.
Exprimez-vous tant qui est temps ou taisez-vous à jamais.
Si vous avez le courage de vos opinions, vous pouvez vous exprimer par des commentaires sur cet article.
Merci à ceux qui auront donné un peu de leur temps à cette lecture, je n’ai pas su faire plus simple pour vous informer. .