CESSAC. Cela devient une habitude ...

~~ CESSAC. Cela devient une habitude.

Jadis et au moins jusqu’au milieu du siècle dernier, dans nos communes rurales, les garçons jusqu’à l’âge de douze ans, pouvaient s’ils le souhaitaient devenir des serviteurs de l’église. Ces enfants de chœur assistaient le prêtre dans les cérémonies religieuses. A l’âge de douze ans, une cérémonie religieuse, la communion solennelle mettait fin aux cours de catéchisme et à cette activité. Cette cérémonie à laquelle un grand nombre de parents ont assisté ont pu entendre le chant entonné par les communiants et certainement retenu ces paroles :

Prend ma couronne,

Je te la donne,

Au ciel n’est ce pas,

Tu me la rendras

.Pour les citoyens éventuels de CESSAC, ce n’est point de cet engagement qu’il s’agit parce que rien ne leur sera rendu. Le CM de notre commune fait un acte habituel d’appel de fonds en sollicitant la générosité des citoyens. C’était premièrement pour le lac aval, à présent c’est pour l’église. Ces travaux pour l’église sont nécessaires pour une réouverture au public de cet édifice. Ils étaient connus depuis la mise en place du CM en 2008. Ce dernier a privilégié la réhabilitation du lac aval et engagé la commune dans un projet pharaonique.

Ainsi les fonds nécessaires aux travaux de l’église sont donc engloutis au <Fond> du lac.

Cette situation entraîne quelques questions, la première faut-il entretenir cet édifice dont la fermeture au public ne semble pas préoccuper les citoyens de CESSAC ?

La deuxième étant de savoir à qui incombe son entretien ?

A l’état ou à l’église ?

Pour ma part, je crois qu’une commune sans église perd toute sa convivialité, même si les fidèles sont de moins en moins nombreux à fréquenter ces lieux. Elle est un excellent repère de situation géographique et d'orientation.

Par mesure d’économies faudra-t-il se contenter d’une seule église par communauté de communes ?