MATHS et ECHECS
Un nouveau rapport, <Enfin une bonne nouvelle> …
Sur 65 pays concernés, l’OCDE classe la France au 25 ème rang.
Nos collégiens sont très loin derrière des pays émergents. A quelle place se trouveront-ils quand l’émergence sera maximale pour ces pays.
Monsieur le Premier Ministre disparaît derrière tous ces rapports qu’il a commandés.
A chaque nouveau gouvernement un nouveau ministre de l’éducation apparaît et les échecs s’amplifient
Les premières modifications sont apparues après la deuxième guerre mondiale.
La vie est une équation ; le passé est le recueil des éléments connus, le présent sa résolution, le futur sa terrible inconnue.
Chaque enfant qui vient au monde est un cobaye, un prototype que l’on façonne au gré des tendances.
La recherche d’un éveil précoce tel qu’il leur est à présent demandé est le pire des dangers pour l’humanité.
Un éveil précoce entraîne irrémédiablement la précocité du sommeil.
Ainsi est orientée la nouvelle société, cette inconnue impalpable qui fera de l’être humain un déchet.
Pourquoi en sera-t-il ainsi ?
L’origine de nos connaissances se trouve bien dans le passé que de trop nombreuses têtes pensantes veulent écarter.
Tout être vivant quel qu’il soit doit s’appuyer sur ces bases s’il veut progresser naturellement et méthodiquement.
Quel être sensé peut affirmer qu’un nouveau né peut être capable de lever un poids de 10 kilogrammes, tout aussi inconcevable que de lui demander de résoudre une addition.
Cependant c’est ce à quoi nous assistons.
Au siècle dernier, perturbé par deux terribles guerres mondiales, les enfants commençaient leur scolarité à l’âge de six puis quatre ans. La sagesse voulait que ces petites têtes soient totalement formées pour qu’elles puissent assimiler cet apprentissage intellectuel.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
L a folle mutation de la société a bousculé tous ces sages principes, détruisant la cellule familiale par la mise sur le marché du travail ces mamans, premier maillon de l’éducation et de l’instruction.
A l’âge de trois ans les enfants partent dans les crèches pour une longue journée en milieu bruyant mettant à rude épreuve leur cerveau et le corps tout entier.
Déjà excités à leur naissance, l’excitation grandit au point dans faire des petits êtres incontrôlables.
Une correction immédiate est obligatoirement nécessaire.
Avec une légèreté, Le Ministre de l’éducation s’en prend alors aux rythmes scolaires, préconisant des activités pour combler le temps libre.
A-t-il un seul instant pensé que ces enfants mériteraient un temps de repos parce que l’amplitude d’éveil de la journée est déjà trop importante ; levés très tôt pour permettre aux parents de partir à l’heure au travail.
Le constat est sans appel, l’incohérence des décisions gouvernementales démontre que tous les gouvernements sans exception n’ont aucun programme formaté.
L’évolution démontre clairement, qu’un désordre inqualifiable s’installe dans tous les domaines, il faut aller de l’avant sans s’assurer des dangers de cette précipitation.
Chacune des parties accuse l’autre de torts, alors que la responsabilité est collective.
La machine à fabriquer des bacheliers est devenue incontrôlable, pour ne pas démontrer qu’elle est dangereuse, mais fructueuse, on a volontairement abaissé le niveau.
Le redoublement n’est plus d’actualité pour des raisons économiques principalement.
Les enfants accumulent le retard et inhibe donc la concentration parce qu’ils n’arrivent pas à comprendre les programmes.
Tout cela a l’assentiment des parents, des enseignants et des autorités supérieures.
Jadis, être un enseignant était une vocation, aujourd’hui, la banalisation en fait une profession comme toutes les autres.
Parce que nous sommes tous différents, l’égalité des chances est un leurre qui permet à certains d’afficher ses revendications.
J’ai encore en mémoire les méthodes de nos instituteurs, leur courage, leur façon de donner tout le temps nécessaire à leurs cours pour que chaque élève soit en mesure d’obtenir un niveau de connaissances acceptable..
Certes, on en rencontre encore quelques uns, mais ils ne font pas légion.
Ont-ils des raisons valables pour agir ainsi ?
La surpopulation des classes est-elle une des causes ?
Rappelons-nous ces écoles communales ou le même enseignant donnait les cours à plusieurs sections allant du cours élémentaire première année à la classe de fin d’études sanctionnée par le certificat d’études primaires.
A l’âge de 12 ans la plupart des élèves étaient détenteurs de ce diplôme, ensuite la durée de la scolarisation fût portée à l’âge de 14 ans.
Pour quels motifs, je l’ignore. Le niveau de cet examen était largement supérieur à celui du BEPC actuel.
Aujourd’hui c’est le BAC qui est au niveau du BEPC des années 50.
Il n’y aura pas d’amélioration sans une prise de conscience générale, on n’a plus le droit d’autoriser les enfants à passer leur temps devant leurs consoles de jeux, de les laisser triturer les téléphones portables et autres tablettes plus ludiques qu’éducatrices.
Demain, quand les enfants auront 30 ou 40 ans, ils seront à la charge des parents dans la mesure ou ces derniers auront la possibilité de leur subvenir, dans le cas contraire ils périront dans la détresse ou le malheur.
La période que nous vivons me paraît propice à ce redressement obligatoire si la France ne veut pas occuper la dernière place de ce classement.