CESSAC. Tentative de vol de cuivre.
En période de crise tous les moyens sont bons pour trouver de l’argent. Certains sont risqués surtout quand il s’agit d’amateurs.
A une heure, dans la nuit, une coupure de l’alimentation électrique a mis à rude épreuve nos installations, le contacteur jour/nuit s’est mis à battre en sonnette, provoquant un réveil agité.
La coupure de fourniture électrique n’était pas franche, les ampoules brillaient très faiblement. Difficile de diagnostiquer les causes, mais la chute d’un conducteur sous tension paraissait être la plus probable. Quelle qu’en fût la cause, nous savions que le problème urgent serait de pouvoir maintenir la chaîne du froid des congélateurs afin d’éviter de perdre leur contenu. Il fallait informer eRDF dans les meilleurs délais, ce que nous avons fait dès 6 heures du matin.
Le quartier de REDON n’avait plus d’éclairage public, ce qui ne permettait pas de localiser la panne, sauf pour ceux qui se trouvaient à proximité de l’incident.
C’est bien d’une rupture de conducteurs qu’il s’agissait. Mais pour quelle raison ?
La vente de métaux est une pratique lucrative. Des apprentis voleurs ont donc décidé se s’approprier les fils nus en cuivre qui encore équipent les lignes des abonnés.
Les ruptures de ces conducteurs sont récurrentes parce qu’ils ont subi de nombreuses tempêtes, et que malgré les nombreux signalements de ces problèmes en mairie, à ce jour aucun des magistrats élus n’ont pris soin de régler ce problème.
Le mille- feuille du syndicat d’électricité, comme tous ces syndicats sont moulés dans une chape de plomb avec le soutien de nos maires représentants des citoyens des communes.
Je rappelle que 8% sont prélevés sur nos factures d’électricité au titre des communes et versés à ce syndicat, et 4% pour le département. Où va donc cet argent ? En priorité pour la commune résidence de son Président, avec une distribution pour les amis.
La commune de CESSAC ne doit pas être sur la liste des amis, et pas davantage en premières lignes sur la liste des demandeurs de travaux de première nécessité.
Ce qui m’inquiète le plus, c’est de constater que nos représentants n’ont pas pris conscience de la gravité de cet incident à savoir qu’une électrocution était possible et que leur responsabilité pouvait être engagée.
Pourquoi ces malfaiteurs ont-ils choisi ces installations ?
A mon humble avis il y a une raison principale. Les travaux d’enfouissement de la ligne 20kV sont terminés sur le territoire de la commune, mais la mise en service n’est pas prononcée. Ce dernier point est ignoré par ces cambrioleurs. Ils ont donc pu penser que la ligne filaire aérienne était hors tension et qu’ils pouvaient opérer en toute sécurité.
Des éléments pouvaient prêter à le croire: les tourets de câbles étaient vides et les câbles enterrés logés dans les postes de transformation.
Si, comme je l’avais souhaité cette section avait été remplacée par un câble aérien isolé, cet incident ne serait pas survenu. Il faut impérativement réaliser rapidement ces travaux.
Dernièrement, eRDF a fait procéder à l’élagage des arbres pouvant entrer en contact avec ces lignes, un poteau supportant ces conducteurs est envahi par une végétation grimpante, point déjà signalé à maintes reprises, mais aucune sanction n’a été prise à l’encontre du propriétaire. On attend peut-être une électrocution pour intervenir.
S’agit-il d’inconscience, de négligence, de cautionnement d’actes délictueux ?
Faut-il attendre un fait irréparable pour agir ?
REDON serait-il la vache maigre de la commune ?
Les malfaiteurs ont des beaux jours devant-eux.
Du point de vu technique, pourquoi le disjoncteur de protection ne s’est-il pas déclenché ? Certains abonnés équipés d’installations triphasés sont restés alimentés.
La protection de la population ne semblait pas assurée.