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10 février 2020 1 10 /02 /février /2020 09:24

 

ELECTIONS MUNICIPALES. BILAN

Malgré le désintéressement massif de mes concitoyens, nombreux savent que des élections auront lieu ce mois de mars 2020.

Avant de porter un jugement sur le présent mandat, rappelons que la commune est l’institution de notre République au rang le plus bas de l’échelle.

Il aura fallu la révolution du peuple en 1789 pour créer cette institution.

Aujourd’hui encore, je constate que seul un mouvement populaire est capable de modifier notre conception de mode de société. Pour ce faire, il faut du courage, de la ténacité et des sacrifices.

Cependant, si la responsabilité humaine est défaillante, cela peut tourner au drame de l’affrontement, provocateur de pertes humaines inutiles.

Si en 1789 et les années qui suivirent, on déplora des morts par centaines, des emprisonnements et des déportations, pour l’instant, seules les interventions malheureuses des forces de l’ordre font tache noire dans ces manifestations des <Gilets Jaunes>.

De tels incidents ne grandissent pas les valeurs humaines de notre nation.

Pourquoi en arriver à de tels agissements, alors qu’une concertation honnête et responsable peut régler sagement les différents inévitables.

Si le peuple se révolte, ce n’est pas par plaisir, mais parce que la pression qui lui est imposée par de multiples artifices est devenue insupportable.

L’institution des communes a souvent été mise à mal, certainement, parce que c’est le peuple, ce vassal, qui a pris partiellement les commandes de cette machine infernale du pouvoir.

Il faut prendre en considération que les citoyens ne demandent pas l’abnégation de l’existant, mais l’aménagement de ces textes parfois inadaptés aux nouvelles contraintes.

Aujourd’hui, au crépuscule de ma vie, je me pose la question de savoir si cette institution de <commune> peut encore exister. La direction centralisée de notre pays, par son unique Président et les gouvernements associés, prennent des dispositions souvent inadaptées, mais bénéfiques à leur domination. Nous sommes des vassaux inexistants, exclus des décisions capitales.

C’est ainsi que les référendums sont écartés des possibilités de règlement des litiges.

Les communes, sont devenues ingérables, surtout les plus petites, parce que les citoyens qui les peuplent, ne possèdent pas les compétences à traiter les sujets en applications des textes règlementaires en cours.

Pour remédier à cette carence, les gouvernements successifs, font en sorte de les mettre sous tutelle de communautés de communes. Conséquence à cela, l’éloignement des décideurs des problèmes à traiter.

Je me rends compte que malgré cela, des décisions sont prises en dépit du bon sens, peut-être parce que ces nouveaux décideurs n’ont pas les connaissances requises ou que les conseillers traitent les problèmes sans examen approfondi.

Il faut avoir vécu un acte pour en mesurer l’importance, or, souvent ce n’est pas le cas.

Qui peut imaginer que dans notre monde rural, communes qui parfois sont seulement peuplées de moins de cinquante habitants, nombreuses sont celles qui ont moins de deux cents habitants.

Si en zone urbaine, on rencontre parfois des clans opposés, dans le milieu rural c’est systématique, des querelles ancestrales perdurent. Cette situation est pénalisante dans la création d’une liste électorale.

Tous ces différents provoquent des concentrations opposées, qui se neutralisent parce qu’il n’y a pas assez de candidats pour composer au moins une liste. Conséquence, on y retrouve des citoyens qui sont là pour ne pas décevoir ses <Amis>. Etre conseiller municipal dans de telles communes, c’est avoir atteint un important échelon dans la société.

Comment dans de telles conditions peut-on se sentir en sécurité.

La discrimination prend la place de l’objectivité, bloque toute analyse logique des sujets à traiter.

Un mandat se termine, un bilan devrait s’en dégager.

Notons au passage que dans ma commune, le conseil municipal, coûte aux contribuables le versement des indemnités du maire et celles des deux adjoints pour un montant mensuel d’environ mille euros, soit douze mille euros annuels, et, soixante mille euros pour un mandat de cinq ans.

Que représente donc cette somme au regard des investissements qu’une telle commune devrait pouvoir faire ?

Gérer une commune devrait correspondre, à ce que certains nomment une <gestion en père de famille>, quand il s’agit de l’argent de la collectivité, cette notion est totalement occultée.

Plus grave encore, sont, les investissements inutiles parce que sans effets et souvent dangereux.

Il en est au moins un sur le territoire de notre commune.

Sans consultation de la population, du moins à ma connaissance, car, le mandat s’achève, et nous attendons encore la parution du premier bulletin d’information, des ralentisseurs sont installés sur notre territoire (fièvre qui a contaminé les communes avoisinantes).

L’inefficacité de ce dispositif dont j’ai informé Mme Le Maire, est le qualificatif qui s’impose, car je crois que les excès de vitesse ont décuplé.

Conscient de la dangerosité de cette installation, j’ai saisi les institutions au plus haut sommet de l’Etat, dont une récemment dont j’attends un résultat difficile à obtenir, parce que toutes ces institution rejettent le sujet sur une jugée plus compétente.

Voilà peut-être pourquoi des drames arrivent alors qu’ils pourraient être évités, mais pire encore voilà comment on détourne les citoyens de leurs responsabilités.

A quoi sert une mairie dans une commune inconnue de la population départementale, le secrétariat de la commune est très peu assuré. Comment satisfaire la curiosité des quelques touristes qui traversent cette bourgade ?

Comment les intéresser à ce site du Lac de LAUBESC,  dévasté par une végétation mal entretenue, un bâtiment en délabrassions ?

A ce jour, pour ce qui nous concerne, nous ignorons tout de ce renouvellement du conseil municipal.

Sera-t-il reconduit ? Notre commune sera-t-elle fusionnée avec une voisine ? Deviendra-t-elle une annexe ?

Mais pourquoi me poser toutes ces questions ? Mon choix est déjà fait.

Cependant, je serai attentif à toute réalisation qui pourrait être envisagée et ne manquerait pas de réagir le cas échéant.

Pour mon franc parlé, je sais que je fais l’objet d’une discrimination personnelle, mais cela n’entame en rien ma détermination.

Peut-être qu’une nouvelle équipe viendra redorer notre commune, c’est mon plus cher souhait.

BAYARD

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24 janvier 2020 5 24 /01 /janvier /2020 17:58

REFORME DES RETRAITES. LREM S’EXPLIQUE.

Ce jour, 24 janvier 2020, une représentante de la République En Marche est venue à l’antenne de radio locale Bleu Gironde pour démontrer qu’elle maîtrisait parfaitement le sujet.

Sa présentation ne m’a pas convaincu loin d’en faut. Bien modestement, je lui dirai qu’elle n’a pas analysé les propositions du gouvernement.

Il en est une particulièrement, celle du financement, mais également du comment faire pour obtenir, un jour, le droit à l’attribution du montant de sa retraite.

La maladresse du gouvernement de demander aux responsables syndicaux, comment financer le déficit et rétablir l’équilibres des comptes est ridicule.

Je demande donc à cette représentante de La République En Marche de clarifier les conditions requises pour avoir droit un jour à cette retraite.

Pour ma part, quel qu’en soit le type de constitution de ce pécule, il n’y a qu’une seule solution, celle de cotiser durant son activité. C’est là que le bât blesse.

Depuis des décennies, les gouvernements successifs ont négligé le maintien de comptes équilibrés.

En clair pour pouvoir constituer cette retraite, il faut cotiser, pour cotiser il faut un emploi.

Or la démographie galope, et, les emplois s’amenuisent.

Le point noir de ce dilemme est bien l’absence de création de ces derniers, par faute de nos gouvernements de s’investir dans cette création, conséquence de manœuvres politiciennes, qui visant une réélection lors du prochain mandat, favorisent le patronat et les actionnaires.

Madame, je ne peux imaginer que vous ignoriez cet engrenage d’un rouage enfantin.

Je ne peux donc me résigner à admettre votre démonstration et votre comportement.

Il faudrait être d’une naïveté exceptionnelle pour cautionner vos propos, et considérer que cette loi sur les retraites est la seule préoccupation des citoyens. Les revendications parallèles qui viennent émailler les mouvements de protestations, sont tout aussi inquiétantes.

Le pays glisse et s’enlise dans une destruction massive des relations entre citoyens, mais aussi avec nos institutions.

Impuissantes présentement, les forces contestataires, s’organisent dans un combat légitime de protection de régimes sociaux. Le monde de l’enseignement, indispensable dans toute nation, tout comme le monde médical protecteur des conditions de vie de l’être humain, s’animent de revendications capitales pour l’équilibre et la tranquillité d’un peuple responsable qui demande un peu de considération.

BAYARD.

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14 janvier 2020 2 14 /01 /janvier /2020 17:16

Mr Le Président et son Gouvernement devant une MONTAGNE.

La crise que traverse notre pays était prévisible. Il est étonnant qu’elle arrive si tard.

Pourquoi donc, la crise des <Gilets Jaunes> n’a-t-elle pas été prise au sérieux ?

Leurs revendications légitimes n’ont pas été analysées et soutenue ouvertement par toute cette population de mécontents, qui depuis de trop  nombreuses années vivent ou survivent résignés.

Plusieurs des présidents élus précédemment avaient affiché le désir de rassembler tous les français, des paroles, mais des résultats contraires.

Monsieur MACRON, pour réussir ce rapprochement, n’a cessé d’humilier ce monde laborieux, qui sans ses efforts, notre pays serait le vassal de tous les autres peuples.

Chacun d’entre nous a le droit et le devoir de se ranger autour d’une idée, sans pour cela condamner ses concitoyens.

Pour ce faire, je pense que chacun peut afficher son analyse, dès lors qu’il se soit posé les questions de ce qui serait bon pour relever notre pays dans le respect de la dignité humaine.

Chaque citoyen est capable d’apporter son tribut.

C’est le gouvernement qui a créé l’impasse dans laquelle se trouvent aujourd’hui les négociations.

Mr Le Président, comme ses prédécesseurs, a établi un programme électoral sans en mesurer l’ampleur.

Un projet n’est malheureusement pas fait que de promesses, la possibilité du financement tient une importance capitale.

Notre Président, sur ce point est doublement responsable, parce qu’il a côtoyé le monde privé de la finance, mais également celui des finances publiques. Mais ces dernières sont surtout celles de tous les citoyens.

Parce qu’il connaissait tous ces éléments, je considère qu’il a trompé tous les citoyens y compris ceux de son entourage.

Son projet de réforme du régime de retraite, relève du problème de logique avant toute autre considération.

Posons-nous la bonne question ? Comment pourrions-nous financer le régime des retraites, même si son projet voyait le jour sous son quinquennat ?

Allonger la durée des cotisations pour atteindre l’âge légal à 64 ans, ne résoudra pas le problème, mais au contraire il l’aggravera.

Garder les travailleurs deux années de plus aura pour conséquences :

  Les travailleurs verseront à la caisse, c’est vrai mais parallèlement ils aggraveront le nombre de demandeurs d’emplois, donc la précarité et par conséquence une perte de consommation et donc de rentrée de TVA dans les caisses de l’Etat. Mais encore, ceux qui auront travaillé deux années supplémentaires, percevront à leur tour le montant de la retraite alors que le monde des travailleurs verra une augmentation considérable de demandeurs d’emplois.

Plus de trois millions de demandeurs sont enregistrés mais combien sont-ils et seront-ils dans deux ans.

Alors on peut se poser la question de savoir comment la future retraite sera financée.

Pour renflouer honnêtement la caisse des retraites, il faudra soit augmenter le taux de prélèvement sur les salaires, soit donner un emploi à tous ceux qui sont inscrits sur la liste des demandeurs d’emploi. Mais cela n’est pas suffisant, une revalorisation des salaires est indispensable, accompagnée de dispositions limitant la progression des prix à la consommation, des loyers, et de tout ce qui est indispensable pour vivre normalement.

Notre descendance, mal nourrie, mal soignée, mal considérée deviendra une charge inhumaine insupportable, une nation déconsidérée.

Durant cette période de négociations, le gouvernement s’est orienté vers la dislocation des groupes syndicalistes, mais, par orgueil peut-être il n’a pas vu que la détermination était inévitable.

Cela a pour origine le mépris qu’il a affiché avec les <Gilets Jaunes>. Il les a rendus responsables des dégâts faits à Paris et du manque à gagner des commerçants
La malhonnêteté des commerçants, ou l’aveuglément, a fait que ces manifestants se sont multipliés et soutiennent aujourd’hui les grévistes. Le commerce souffre déjà depuis de longs mois, c’est cette situation qui a mis en déséquilibre leur trésorerie. Alors les prix ont flambé et ont aggravé la situation.

Achèteriez-vous si vous n’aviez pas les moyens ?  

Je reprends aujourd’hui mon article, plusieurs semaines se sont écoulées, le mouvement de grève s’est amplifié, et nul ne sait à ce jour quand il se terminera.

La lassitude aura-t-elle raison de ces valeureux combattants, qui, pris dans cet engrenage se battent pour tous ceux qui sont étranglés par des dispositions sans fondement.

 

Monsieur le Président a déclaré que cette réforme des retraites a pour l’essentiel, le désir d’établir une situation universelle pour tous les travailleurs.

Chacun sait, connait la signification de ce terme, du moins je le crois. Pourtant, le Président et son gouvernement ont certainement une autre définition, en est pour preuve, qu’à ce stade des<négociations>, certaines corporations ont, et continueront à avoir des régimes dits<spéciaux>.

Nous voilà encore noyés dans un savant écran de fumée.

Le simulacre des séances de concertation entre gouvernement et représentants syndicaux ne progresse guère, stagne, pour dire la vérité.

Les politiques du gouvernement, avec le concours de notre Président sont incapables d’expliquer clairement les raisons des dispositions qu’ils comptent mettre en œuvre.

En est pour confirmation ce terme <d’âge pivot> de 64 ans.

Que signifie ce terme ?

Ce terme est une conséquence provoquée par l’augmentation du nombre de trimestres travaillés pour avoir droit à une retraite à taux plein.

Si, comme il est envisagé de porter d’ici à 2025, le nombre de trimestres à 168, le travailleur devra travailler pendant 42 ans.

Si on prend une personne qui commence à cotiser à l’âge de 25 ans (cas très fréquent) actuellement, son droit à une retraite à taux plein sera à l’âge de 67 ans. Conclusion, ces derniers, s’ils veulent partir à l’âge pivot de 62 ans, verront systématiquement leur pension de retraite sérieusement amputée.

Prenons à présent, une personne qui commence à cotiser à l’âge de 18 ans, il aura carton plein à l’âge de 

60 ans. Il n’aura pas atteint l’âge pivot de 64 ans.

Deux hypothèses se présentent :

La première il continu de travailler quatre ans encore, alors qu’il est fatigué ou malade, ou décède avant de percevoir une part de ce qu’il aura versé tout au long de sa carrière.

La deuxième il s’arrête de travailler et reste pendant quatre années sans revenus, ou part avec une décote calculée sur quatre années.

Toutes ces questions capitales ne sont pas abordées dans les discussions, parce que le gouvernement est incapable de les solutionner.

Voilà, pourquoi le gouvernement fait planer la suppression de <pivot à 64 ans>.

Par ailleurs, il vient de demander aux représentants syndicaux de lui apporter la solution pour équilibrer les finances de la branche retraite, c’est vraiment incompréhensible. C’est le Président et son gouvernement qui se sont engagés sur cette réforme, et ce serait aux représentants syndicaux de donner la solution finance aux représentants politiques de notre pays.

C’est peut être la méthode retenue pour montrer qu’il fait participer les citoyens à des décisions capitales.

Monsieur le Président, soutenu par contrainte, par son gouvernement, veut concrétiser ce projet qu’il n’a pas su estimer.

Nul, à ce jour n’est en mesure d’affirmer quelle sera l’issue de ce combat.

Monsieur le Président arrive à la moitié de son mandat, qui jusque-là n’est pas des plus enrichissant, il a échoué dans sa volonté de rapprocher les citoyens, je constate que la division s’est accentuée, au point qu’une majorité de citoyens n’accorde plus d’intérêt à nos institutions.

Mais qui donc et comment va être financée cette réforme des retraites ?

Quelle disposition peut autoriser la saisie des fonds détenus par les différents statuts de retraites ?

Avec quel personnel et quels locaux, la caisse actuelle des retraites peut absorber une telle surcharge de travail, alors qu’elle réclame depuis longtemps de plus d’effectifs ?

Qui peut aujourd’hui certifier que la valeur future du point ne sera pas dévaluée ?

Comment croire que le nombre futur des travailleurs sera plus important qu’aujourd’hui, alors que la technologie évolue au galop, entrainant la suppression de milliers d’emplois ?

Ce n’est pas une utopie que d’envisager que toute entreprise soit soumise au versement des charges sociales des emplois supprimés par la robotisation, durant toute la période pendant laquelle l’employé aurait assurée jusqu’à l’âge <pivot de 64 ans> ou plus si celui-ci devait être encore augmenté. Ce que je redoute encore, malgré que l’expérience montre clairement que cela est déjà arrivé. Rappelez-vous cela n’est pas si éloigné que ça.

Il y a certainement d’autres moyens de rééquilibrer les finances de cette caisse, mais il faut pour cela, avoir un véritable programme universel.

Chaque jour, nous avons sous les yeux des exemples qui nous permettent de douter des résultats qui nous sont promis.

Un exemple frappant celui du SMIG et de la classification des emplois qui remonte à 70 ans au moins.

Tous les salariés, qui, dans n’importe quelle branche avait une classification, P2 par exemple avait le même salaire. Si le patron de l’entreprise considérait que c’était juste, mais qu’un de ses éléments produisait  mieux ou davantage, il pouvait le gratifier par une prime, sans pour cela porter préjudice aux autres employés.

C’était un autre temps, celui où de nombreuses sociétés n’étaient pas cotées en bourse, n’avaient pas d’actionnaires les mains plongées dans le sac des bénéfices.

Notre pays, sans cesse, dégringole dans la hiérarchie des puissances. Des préférences non dissimulées grandissent quotidiennement, l’Île de France notamment a tous les honneurs, ils sont écoutés parce que nombreux et surtout parce que les pouvoirs successifs craignent l’insurrection dans la capitale.

Ces grèves en sont le reflet, les transports font défaut à leurs déplacements, mais qu’en est-il en province ?

A combien vont s’élever les frais de transport en milieu rural ?

Nous avons trop tendance à croire tout ce qui nous informe, sans faire l’effort de réflexion que tout citoyen a en son pouvoir.

Cette analyse partielle met en évidence la mauvaise gestion de notre gouvernement.

En sont  pour preuve les bons résultats de tous les organismes autonomes de régimes de retraites,  en équilibre ou excédents.

Tous les services ou l’Etat est actionnaire, sont dans le rouge.

Avec un pied de pommes de terre, on ne peut pas nourrir plusieurs ménages, on ne peut pas davantage avec 100 000 personnes actives, cotiser pour 3000 000 retraités.

Quelle solution à cela ?

Cultiver davantage de pieds de pommes de terre, et augmenter le nombre d’actifs.

Cette dernière n’est pas du goût du patronat, des actionnaires et donc du gouvernement, d’où leur farouche opposition.

Alors pourquoi ne pas alourdir le prélèvement sur les revenus des actionnaires ?

La démocratie française est en perdition.

Notre gouvernement brandit à demi-mots l’application de l’article 49-3 également désigné par le terme ordonnance, moins choquant pour les citoyens, mais aussi antidémocratique.

Pourtant, il existe dans notre convention la possibilité d’organiser un référendum.

Si le gouvernement ne veut pas l’utiliser, cela prouve qu’il n’est pas certain de confirmer la réussite de son projet de réforme des retraites.

Comme de nombreux de mes concitoyens, j’ai hâte de savoir si nos dirigeants politiques auront la sagesse de reporter ce projet de retraite pour que toutes les parties prenantes puissent réunir les éléments nécessaires à une construction raisonnée de la future société française.

BAYARD.

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22 décembre 2019 7 22 /12 /décembre /2019 20:39

JOYEUSES FÊTES

Grâce aux réseaux sociaux,  j’ai le plaisir et le bonheur de partager avec vous, connus ou inconnus ces derniers jours de 2018.

Vous avez comme nous, vécu des jours gais et d’autres plus mélancoliques, pour certains biens plus agités que d’habitude.

Je souhaite, qu’une trêve surgisse, pour que chacun d’entre nous médite sur ce présent brûlant et prenne conscience du besoin de se rapprocher construire ensemble un monde meilleur.

Nul n’a le droit de se hisser seul au sommet de la hiérarchie, de diriger sans partager le droit que les citoyens lui ont prêté.

Qu’en cette nouvelle année 2019, les trois mots qui font de nous une nation enviée doivent reprendre la place prépondérante dans toute sage démocratie :

LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE.

J’ai une pensée particulière pour ces <GILETS JAUNES>, qui, avec un élan généreux, ont mis en évidence un malaise insupportable pour de trop nombreux concitoyens.

Au péril de leur vie, ils ont su rallier à leur cause de très nombreux sympathisant, élan qui pérennise un combat sans pareil.

Leur combat entre dans l’histoire, il attire notre attention sur la nécessité de construire un monde équilibré, de justice sociale retrouvée, pour que tous ensemble puissions retrouver la force de se comprendre et de se respecter.

Je regrette que ce combat soit réprimé avec une telle violence, des scènes de guerre et de pillage qui auraient pu s’éviter par la négociation.

Je regrette amèrement que certains de mes concitoyens aient perdu leur vie en recherchant un peu de bonheur pour les autres.

Je serais toujours aux côtés de ceux qui, sans raison sont opprimés, c’est ma raison d’être, je ne saurais jamais accepter l’injustice dans tous ses états.

Demain notre destin se jouera, si une solution pérenne et juste n’est pas trouvée rapidement, nous deviendrons le plus mauvais des élèves de l’UE.

Ce n’est pas une bonne raison pour sacrifier notre patrie pour une institution dominatrice.

Pour l’heure, < oublions > temporairement cet épisode, et imaginons un avenir serein.

QUE MES MEILLEURS VŒUX VOUS APPORTENT JOIE ET BONHEUR POUR 2019.

BAYARD

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22 décembre 2019 7 22 /12 /décembre /2019 20:24

 

 

 

CHERES LECTRICES, CHERS LECTEURS.

 

L’Année 2019 touche à sa fin.

 Une période de festivités s’installe, ce n’est pas une raison pour oublier la pratique de convenances.

Je vous souhaite donc de partager ces fêtes dans la joie et le bonheur, peut-être une courte trêve dans tous les tracas d’une vie fortement agitée.

Je vous remercie du fond du cœur pour votre assiduité à parcourir mes articles.

Je suis heureux de voir grandir le nombre de mes lecteurs et du nombre de pages vues, malgré mon peu de publicité sur ce blog.

A vous tous, je souhaite que 2020 soit une année de réussite pour vous et vos familles.

Amicalement, je vous adresse mes sincères pensées.

BAYARD

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21 décembre 2019 6 21 /12 /décembre /2019 16:01

 

 

 

HIER, j’étais <SERIN>, aujourd’hui …

Victime du changement climatique qui s’accélère, la tempête de la nuit du 13 au 14 décembre m’a emporté dans un autre monde que l’on dit être meilleur.

Hier, j’étais <serin>, aujourd’hui je ne suis plus rien.

Comme vous le savez, je suis un <migrant>, depuis plusieurs années, en pareille époque, je venais m’installer chez mes hôtes, qui généreusement m’offraient gîte et couvert. Ce confort inespéré de m’installer avec d’autres volatiles, dans ce dortoir douillet qu’était ce résineux. Le chat, hôte de cette demeure nous respectait, même si parfois il devait penser faire de nous l’objet d’un frugal repas.

Mais, cette nuit-là, le dortoir fût détruit par cette tempête, dommage prévu par les hôtes de ce lieu.

Dans toute catastrophe, il y a des gagnants et des perdants.

La suppression de ce résineux était programmée pour le mois d’octobre 2019, mais pour des raisons inattendues, son abattage fût différé.

Pour nous les hôtes, la découverte du corps sans vie de cet oiseau fut une triste épreuve, parce que, le malheur venait de frapper un de nos compagnons fidèles.

Voir revenir, durant de nombreuses années les mêmes migrateurs est une énigme. Comment parcourir tant de kilomètres, souvent dans de dangereuses conditions, pour venir retrouver ce lieu ? Comment s’orienter dans cet air brouillé par de multiples fréquences néfastes à nos sens ?

Serions-nous capables de choisir, comme eux un lieu habituel nous permettant de lutter contre toutes les agressions modernes ?

Pour ma part, je suis en admiration devant un tel comportement, cette leçon du savoir vivre ensemble devrait sans cesse nous interpeler.

Mais voilà, il faut se rendre à l’évidence, nous avons malheureusement perdu nôtre petit protégé, mais la réalité nous a épargné l’intervention onéreuse d’un spécialiste d’élagage et d’abattage de ce résineux.

La nature  capricieuse a encore dicté ses désirs, pas de dégâts à la demeure parce que nous avions prévu d’implanter nos arbres en des points tels que de tels incidents soient sans conséquences matérielles graves.

Depuis de nombreuses années déjà, ces choix sont devenus difficiles parce que les vents violents ont énormément changé de direction.

Ce que je regrette, c’est de voir que certaines précautions préconisées ne soient pas prises en considérations par les particuliers et les pouvoirs publics pour ce qui concerne les forêts domaniales implantées en bordure des routes.

Comment concilier la nécessité de conserver ou de planter de nouveaux arbres et la nécessité d’assurer la sécurité des citoyens.

 Encore et toujours l’INCOHERENCE.

BAYARD.

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8 décembre 2019 7 08 /12 /décembre /2019 17:08

 

 

CONSERVATION de notre PATRIMOINE.

C’est toujours avec un grand bonheur que je retrouve un bout de notre patrimoine, souvenir de ce que savaient faire nos aînés.

En ce 7 décembre 2019, notre voyage nous conduit vers un de ces coins de la France profonde pour partager la succulente et simple gastronomie d’antan, mais aussi ce riche patrimoine que certaines communes ont su sauvegarder.

Dans notre département voisin, j’ai retrouvé avec émotion, un lieu que j’ai fréquenté durant mon activité professionnelle.

Ce lieu que les nouvelles générations fréquenteront rarement. Cette ville fortifiée du Lot et Garonne, VIANNE  a conservé une partie de sa richesse culturale, et, sa gare SNCF, restaurée et parfaitement entretenue.

Cette ville a malheureusement perdu un magnifique joyau, la Verrerie.

La disparition de celle-ci s’est faite dans la douleur pour la population de la commune et de ses environs.

J’ai un souvenir douloureux du combat mené par ces employés meurtris dans leurs cœurs et dans leur chair.

Cette commune a voulu honorer ces acteurs de ce savoir-faire prestigieux en transformant une partie de la gare en un musée vivant de cette verrerie.

Oui c’est un musée vivant parce qu’un souffleur de verre y exerce son talent. Les images que je vais vous présenter en diront davantage qu’un discours.

Ces images sont saisissantes, mais la réalité captive nos yeux.

Ce souffleur, d’origine étrangère dont il a gardé l’accent, fabrique des objets, devant nous, dans un temps très court. Il explique et montre ses différents outils, avec ces derniers et son four  authentique, il exécute toute sortes de personnages, d’animaux, de vases de corbeilles à fruits et que sais-je encore.

Demandez- lui un objet personnalisé, pour un prix fixé avec vous, il exécutera votre souhait.

Aujourd’hui, je me pose une question, et je ne suis pas le seul, pourquoi a-t-on dilapidé ce savoir-faire ?

Pourquoi, ce souffleur a-t-il souhaité continuer à exercer ses talents dans cette région si éloignée de ses origines ?

Il aime la France aussi fort qu’il aime sa profession.

Pourquoi donc notre pays dilapide ce savoir-faire ? Jette à la rue ceux qui ont une qualification reconnue, et qui par ailleurs se plaint du manque de personnel qualifié ?

Encore une machination politique concertée avec le patronat pour attirer de la main d’œuvre étrangère payée avec un lance-pierre.

Jean de La Fontaine, le disait dans sa fable : un trésor est caché, je ne connais pas l’endroit, mais un peu de courage vous le fera trouver.

Notre belle France regorge de trésors cachés, mais la traitrise de certains ne veut pas les reconnaître.

 

CONSERVATION de notre PATRIMOINE.
CONSERVATION de notre PATRIMOINE.
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6 décembre 2019 5 06 /12 /décembre /2019 10:56

 

Le GOUVERNEMENT FACE AUX INVISIBLES.

En cette période de l’année, les esprits sont principalement tournés vers des actions affectives, dénudées de toute violence.

En ce 5 décembre 2019, les citoyens français battent les pavés pour se faire entendre par ce gouvernement aveugle et dur d’oreille.

Une majorité de citoyens sont dans la rue pour crier haut et fort leur détresse. Cette détresse exprimée durant cette année par ceux baptisés <les Gilets Jaunes>, ces citoyens que le gouvernement a voulu salir en les rendant responsables de toutes les violences qui ont émaillé les manifestations.

Aujourd’hui, ils sont encore là en majorité parce que le gouvernement est incapable de satisfaire leurs revendications légitimes. Combien sont-ils, inutile de le dire, ces chiffres sont systématiquement écartés.

Il y a dans la rue, ceux qui peuvent se déplacer facilement, mais sont absents, les retraités fatigués par tous les combats déjà menés pendant leurs activités, mais aussi trop âgés pour marcher plusieurs heures durant.

Sont absents également tous ceux qui n’ont pu se déplacer, absence de moyens de transport, les mamans qui ont dû garder les enfants et combien d’autres.

Le gouvernement, va comme d’habitude minimiser le nombre de cette population mécontente, mais surtout reléguée aux oubliettes.

Il y a tous ceux qui ont connu le mouvement de protestation de mai 1968. En ce temps-là, le combat avait permis à de nombreux travailleurs d’obtenir de meilleures rémunérations.

Le patronat n’a jamais accepté cette défaite : une contrainte à revaloriser les salaires et améliorer les conditions de travail.

Que sera demain ? Le mouvement de grève va-t-il perdurer ? Quelles seront les leçons tirées par le gouvernement ?

Que penser du comportement du Préfet de Paris qui a souhaité que les commerçants parisiens baissent leurs

 rideaux ?

Va-t-il donner  raison aux casseurs, qui indirectement prennent le commandement des opérations ?

Forts de cela, ils vont redoubler de violence qui sera imputée aux grévistes.

Voilà le triste constat que je fais ce soir.

Les citoyens français, par la voix des < Gilets Jaunes> s’étaient déjà exprimés, ils demandent des emplois honnêtement rémunérés et non des aides ridicule qui conduisent trop de nos concitoyens au suicide.

Que penser de nos politiques, VRP mondialistes, qui échangent des produits de mauvaise qualité avec les nôtres fabriqués avec des normes reconnues mondialement.

Ils achètent nos produits en faibles quantités, dans le seul but de copier notre technologie et de nous inonder de leurs fabrications.

Voilà une procédure digne du plus terrible espionnage.

Nous devons reconnaître que ce quinquennat est décevant, parce qu’aucune des décisions n’est pas clairement débattue.

Quand le premier ministre prend une décision, une fois sur deux elle est revue par Mr le président, une cacophonie digne d’une basse-cour ou s’égorgent des oies.

Faudrait-il, comme en Amérique entamer une procédure de destitution du président ? Je ne le crois pas.

En France, encore une fois, nous constatons que tous les présidents sans exception ont pour principale préoccupation leur réélection.

Cela est peut-être dû au fait qu’après deux années de mandat, ils constatent qu’ils ont engagé trop de réformes, faute à leurs promesses, et qu’ils n’auront pas assez de temps pour les réaliser.

Dans ce conteste, pourquoi donc, ne pas abandonner, celles qui ont un caractère secondaire ?

Un problème de grande taille, les gouvernements précédents ont accumulé des retards considérables, ce qui implique qu’à ce jour tous les sujets sont devenus prioritaires.

Le monde politique ne peut fonctionner rationnellement parce que le monde de la finance les subordonne tous, auxquels s’ajoutent aujourd’hui <les casseurs>.

Notre capitale n’a pas fini de subir les manifestations des uns et des autres, parce que les manifestants ont bien compris que c’est à Paris qu’il faut se rendre. Quand on manifeste seulement en province, la presse ou la télévision les ignore, alors oui, la capitale subit les honneurs.

Si le gouvernement n’apporte pas un remède rapide et efficace, je crains que ces revendications deviennent une fâcheuse guerre civile.  BAYARD    http://33-laubesc.over-blog.com

 

 

 

 

 

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3 décembre 2019 2 03 /12 /décembre /2019 16:58

 

PARIS. La Capitale à l’heure RURALE.

Après les <Gilets Jaunes>, la population de la capitale a eu la visite du monde rural avec son matériel de travail.

Il ne s’agissait pas d’une présentation d’animaux, mais d’hommes et de femmes, venus plaider leur cause, la misère dans laquelle ils survivent.

Cette manifestation, démontre qu’ils sont capables de tactiques et peuvent paralyser une ville, voir même tout un pays.

Leur situation se dégrade quotidiennement, dans le plus grand mépris de l’insuffisance de leurs revenus, face aux charges sociales et aux normes imposées. Quand, ils restent cantonnés sur leurs territoires, personne ne s’intéresse à leurs conditions. Certes, cela n’a pas informé la population urbaine sur les difficultés qu’ils rencontrent, mais, pour le moins a permis de démontrer qu’ils sont une entité active au sein de notre société.

Comme pour toute corporation, nous devrions nous garder de critiquer ou d’analyser sans avoir un minimum d’éléments nécessaires.

J’ai eu la chance et le bonheur de vivre dans le milieu rurale et aussi  urbain, d’en connaître les avantages et les inconvénients. Quand j’ai quitté le monde rural, ce n’est pas par un choix délibéré, mais par obligation d’évènements que je n’avais pas envisagés. L’adaptation ne fut pas facile, mais contre mauvaise fortune, je fis bonne figure.

Quand je revenais à mes origines pour une visite plus ou moins longue, j’étais considéré comme un <nanti>.

Il m’était reproché d’avoir un confort gratuit que le monde rural n’a pas toujours, l’eau courante, l’électricité, les transports et je ne sais quoi encore, et, tout cela gratuitement. L’eau courante par exemple, dans leur interprétation était gratuite tout comme les deux autres éléments.

Comment dans de telles conditions, peut-on éviter un climat de discorde ?

Mais voilà, je pouvais opposer les conditions de vie urbaine, notamment en qualité de nourriture. Si je voulais manger un poulet élevé chimiquement, il me fallait l’acheter. Le rural, se dirige vers le poulailler, choisit son volatile, de préférence bien dodu, élevé dans le respect de la tradition avec les graines produites à la ferme. Certes, il n’était pas gratuit car l’élevage demande un investissement permanant.

Alors, oui, je peux témoigner que le monde rural vit anormalement, tout comme le monde urbain. Des conditions provoquent souvent des contraintes communes, des horaires de nuit, des durées journalières imposées par les conditions climatiques et les saisons.

Une différence et de taille, pour l’urbain, son salaire est garanti, celui du rural dépend justement des conditions climatiques.

Ceci, n’est qu’une parenthèse, une ébauche de la liste des désagréments de la vie rurale.

Ces préjugés permanents conduisent à des incompréhensions dévastatrices, présentement, les accusations dont ce monde rural souffre terriblement, être accusé <d’empoisonneur>.

Accusation grave s’il en est une.

Une nation, incapable de vivre dans le respect des règles officielles communes, est une nation perdue.

La mise en communauté des actions, des pensées et des analyses, est impérative pour une parfaite harmonie de vie.

Toutes ces accusations insensées conduisent notre monde rural au suicide, à la désertification de nos campagnes parce que les successions ne sont plus assurées.

Demain, nos campagnes seront un chaos de ruines, de terres envahies par des plantes et des arbres indésirables jusque-là maitrisées par la main de l’homme.

Serions-nous sereins de savoir que nos enfants ne souhaitent pas reprendre une quelconque entreprise que nous avons créée pour l’intérêt général ?

Pensez-vous qu’il soit raisonnable de persévérer dans ce manque de respect des idées d’autrui ?

Comment allons-nous se nourrir, sans nos productions locales et les circuits courts souhaités par ces mêmes concitoyens qui accusent ces producteurs ?

Comment, refuser d’admettre qu’être majoritairement végétarien ne résoudra pas la maltraitance des animaux conduits aux abattoirs ?

Comment s’opposer à la mécanisation de l’agriculture quand on demande de supprimer la pollution de l’air ?

Comment ces penseurs trouveront ils cette nourriture végétale s’il n’y a plus de producteurs ou si ces derniers, reprennent les méthodes ancestrales pour cultiver ?

Le fléau de cette démographie galopante, n’est pas pris en compte par tous ceux qui ont des familles nombreuses, parmi lesquels sont ceux qui qualifient leurs comportements d’indispensables.

Oui, je respecte leurs idées, et souhaiterais qu’ils en fassent de même de celles de leurs concitoyens.

Croyez-vous que, ces nouveaux jardins potagers installés au pied des immeubles seront suffisants pour nourrir la population de ces immeubles ?

Ne craignent-ils pas de voir leurs légumes absents au petit matin ?

J’approuve cette initiative, mais elle n’est pas suffisante pour pallier à la disparition de tous ces ruraux.

Des erreurs ont été commises depuis plusieurs années en matière d’utilisation des sols, la construction a anéanti des milliers d’hectares de terres agricoles, notre région en est un témoignage flagrant.

Quand je suis venu dans la région, j’ai pu apprécier le travail des maraîchers de la banlieue Bordelaise, installés dans les communes limitrophes de Bruges, Eysines, Bègles pour ne citer que celles-là.

Chacune de ces communes avaient une production particulière, la pomme de terre, pour l’une, les salades ou les carottes pour d’autres, des légumes frais de proximité, cultivés minutieusement à la main.

Je me rendais chez eux en vélo pour acquérir du plan à repiquer, complémentairement gratifié par de précieux conseils.

Que reste-il de cela ?

Tous ces éléments ne méritent-ils pas une sage réflexion, un apaisement de toutes ces rivalités absurdes, une profonde remise en cause de nos comportements.

Chers concitoyens, aujourd’hui ce sont nos <paysans> qui disparaissent, demain ce sera votre tour et le mien, ou, malheureusement vos enfants qui n’auront plus rien à manger, plus d’air à respirer parce que

notre vie dépend principalement de ces deux éléments.

Il est également un autre problème important celui de l’intelligente cohabitation.

Pourriez-vous passer sur la pelouse de votre voisin, alors que deux jours auparavant vous l’auriez qualifié d’empoisonneur parce qu’il dispersait des produits toxiques sur son allée ?

Pourriez-vous, décider de vous installer à la campagne près d’une ferme, après avoir déclaré qu’ils sont des <empoisonneurs> ?

Pourriez-vous les traduire en justice parce que le coq chante très tôt le matin, parce que les vaches portent une clochette, ou tout simplement parce qu’il part avec son tracteur de très bonne heure, alors que vous dormez profondément ?

Voilà ce qui arrive quand on ne veut pas analyser une situation.

Je ne dis pas que vous devez vous effacer devant ces comportements légitimes, mais un peu de respect et de bons sens peuvent donner naissance à de fructueuses relations.

Malheureusement, j’en conviens, la société actuelle a de gros efforts à faire pour retrouver cette sérénité indispensable au bien-être de tous.

J’entends dire qu’il n’y a plus de production <Made in France>, pourtant, il en est une importante <le Comportement> .

J’ai le regret de rappeler que notre patrie est un élément de l’UE, et qu’en conséquence, nous devrions appliquer les directives générales.

En matière d’agriculture, les gouvernements successifs français ont alourdi ces préconisations, de ce fait, nos produits agricoles bénéficient d’une protection complémentaire.

Cela est également une charge que supportent nos producteurs agricoles.

Quand, par des comportements accusateurs, nous aurons fait disparaître nos agriculteurs, nous consommerons des produits étrangers saturés de <Poisons>.

Qui accusera-t-on alors ?

Le monde, en général, est confronté aux mêmes problèmes, écologie, pollution, démographie galopante, disparition de certaines espèces animales, raréfaction des oiseaux, réapparition d’espèces  incompatibles avec l’élevage, ours et loups. Ces derniers n’hésitent pas à s’attaquer à l’humain.

Tous ces problèmes nous interpellent, il est grand temps de s’y intéresser et surtout de les traiter intelligemment en tenant compte des arguments de chacun.

Tous ces problèmes demandent et méritent une attention spécifique, une analyse profondément sérieuse, des débats rapides pour une décision légalement votée et approuvée.

Certes, il y aura des satisfaits et des mécontents. Ces derniers, pourront continuer à exposer leurs arguments et, mettre  par ces deniers, la décision prise en péril.

Tout débat peut souffrir d’une faille, d’un oubli ou d’une mauvaise interprétation.

Il y a, malheureusement un autre problème, et de grande taille.

Le prix payé aux producteurs et celui qui nous est facturé en tant que consommateurs. Les marges successives engrangées par les intermédiaires, sont totalement supportées par les consommateurs, élément qui soulève la colère justifiée des producteurs.

Les gouvernements sont tous responsables de ces comportements, parce qu’ils sont de gros bénéficiaire à travers des TVA qu’ils engrangent.

Ensemble cherchons l’erreur pour la corriger.

                                                                                                                                                                                                                                                                              

BAYARD

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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 17:42

 

 

ILLETTRISME NUMERIQUE.

Nous sommes suffisamment informés pour savoir que notre pays recense plusieurs millions d’illettrés.

Sommes-nous certains que ces chiffres ne sont pas en perpétuelle augmentation ?

Un nouveau mal s’installe au sein de notre société, tout aussi important que le premier, mais avec des conséquences multiples.

Le numérique, qui à mon avis, met en difficulté la majeure partie de la société, dont je fais partie.

Nos bases scolaires nous permettaient d’acquérir la possibilité de lire et d’écrire, parce qu’elles étaient clairement définies et consignées sur des ouvrages clairs et précis, accessibles à la majorité des êtres humains quelles qu’en soient leurs origines.

La génération issue de la dernière guerre mondiale, dont nous sommes majoritaires, maîtrise assez bien, l’écriture, la lecture et les mathématiques de base.

Certes, cette génération reflète des inégalités, parce qu’elle a dû faire face à des impératifs d’obligations qui les éloignaient des salles de classe.

Il y avait du personnel pour les écoles, les collèges et les lycées, permettant d’obtenir un niveau acceptable.

Aujourd’hui, plusieurs problèmes, et non des moindres, mettent en difficulté l’apprentissage du numérique.

Je croyais être un rare sujet incapable de maîtriser le numérique, mais l’expérience montre que nous sommes, là, également, des millions à patauger dans ce monde mal formé à cette nouvelle discipline.

Nous sommes au mauvais didactisme, qui ne nous permet pas de comprendre et donc d’assimiler des réflexes indispensables à une bonne maîtrise du sujet.

Pour apprendre à lire ou écrire, il n’était pas nécessaire d’investir dans du matériel cher et mécanisé, un simple crayon suffisait.

A présent, sans se soucier si les citoyens ont les moyens d’investir dans un ordinateur, on nous demande de faire notre déclaration d’impôts <en ligne>.

Ce simple terme, met les citoyens dans l’embarras et provoque un élan de rejet, de blocage de la réflexion et de l’analyse. Tout est moyen de découragement pour toute personne qui ne connait pas un minimum du sujet.

La génération de l’après-guerre (1939/1945), est confrontée à une guerre tout aussi cruelle et dévastatrice.

L’égoïsme s’est installé, perdure et se développe même.

Chacun pour soi et dieu pour tous dit-on, mais ce dernier n’arrive pas à maîtriser sa tâche, la société dérive dangereusement vers le néant.

Depuis plus de cinquante ans, notre patrie perd toutes ses richesses, matérielles ou intellectuelles.

Notre industrie a disparu, laissant derrière elle, des sols pollués, des terrains en friches et des bâtiments délabrés.

L’illettrisme n’a cessé d’augmenter alors qu’il aurait dû diminuer, pour cause des réformes mal définies, laissées aux bons soins de personnages incapables de maîtriser leur impact.

On n’a cessé de modifier les programmes, et on a oublié de donner le temps aux enseignants d’acquérir assez d’expérience pour transmettre aux générations à venir.

Bilan, dans de nombreux domaines de la culture intellectuelle, nous figurons en fin de liste.

Nos prodiges, parce qu’il y en a, quittent notre pays pour des horizons meilleurs ou ils sont accueillis les bras ouverts.

Dans ce domaine comme dans celui de l’industrie, nous sommes sur la voie d’un désert intellectuel.

Le numérique emprunte le même chemin.

Comme tout ce qui est nouveau, on utilise ce nouvel outil à des fins ludiques sans intérêt pour le développement de notre culture.

Le retard dans la matière devient plus qu’inquiétant, parce qu’il est pénalisant.

Il détruit nos valeurs essentielles, plus particulièrement la cellule familiale, chacun son ordi ou son smartphone dont on ne peut plus se séparer.

Il pousse l’individu à se détacher de ses responsabilités, oubli qu’il franchit une rue pour traverser devant un véhicule, oubli qu’il gêne ses concitoyens dans une salle d’attente ou dans les transports en commun

En conclusion, il amplifie l’égoïsme qui s’est déjà bien installé.

BAYARD.

http://33-laubesc.over-blog.com

 

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