PLANETE BLEUE. Un champ de mines
Deuxième épisode.
Quand on sème des épines, on ne marche pas sans sabots.
Gaspard des Montagnes.
Henri POURRAT (1887-1959)
Mine d’or pour certains, de désaccord pour d’autres, dopage de l’initiation au profit, au mensonge.
Le pétrole, l’or noir du XXIème siècle arrive à épuisement. A quelle échéance, nul ne peut le savoir même les scientifiques les plus éminents n’ont pas de certitude.
Les récentes catastrophes naturelles comme le tsunami ne semblent pas éveiller le soupçon qu’une partie importante de ses effets peut être cachée dans les profondeurs de notre planète.
Cet état lattant peut se manifester à tout instant et anéantir les gisements de pétrole et de gaz.
Il ne ‘agira pas la du simple virus A H1N1 mais d’une bombe de puissance insoupçonnée.
Notre dépendance à ces énergies non renouvelables n’a pas ébranlé l’oisiveté jusqu’à ce jour de crise financière.
A présent on s’intéresse mieux au vent et au soleil qui sont devenues à présent les nouvelles mines d’or favorables au développement de la spéculation de certains, au complément de revenus pour d’autres, enfin à la recherche d’hypothétiques économies pour les plus crédules.
Avec ces nouvelles énergies renouvelables naît immanquablement <la polémique>, écran opaque qui met en compétition les industries spéculatrices.
Pauvre planète, on tente de nous faire croire que c’est pour ton bien.
On nous parle des effets positifs en ta faveur mais jamais des effets néfastes.
Directement ou indirectement on continu à te polluer, notamment en CO2 par la mise en fabrication des panneaux solaires, des éoliennes qui utilise pour ce faire le pétrole et le charbon. L’emploi de matières dangereuses pour la santé vient compléter ce tableau.
L’indolente éolienne produit des ondes et des champs magnétiques qui sont loin d’être inoffensifs pour la santé.
Les panneaux photovoltaïques par leurs composants ne sont pas sans danger également.
Rien n’est parfait j’en conviens et surtout pas les hommes que nous sommes.
Le choix d’une énergie renouvelable ne peut se faire simplement en écoutant les sirènes du commerce florissant. Un intéressement au fonctionnement et au rendement de ces énergies est indispensable tant leur prix est prohibitif.
La durée d’amortissement d’une telle installation est trop importante et les aides de l’Etat insignifiantes.
Les crédits d’impôts attribués par les services financiers de l’Etat ne sont qu’un leurre intelligemment utilisé par les fournisseurs. Seulement une faible partie de la population peut bénéficier de cette aide, et il ne s’agit pas des plus démunis.
Ces fournisseurs n’hésitent pas à surestimer les installations à réaliser, ce qui profite indirectement à l’Etat par la récupération de la TVA.
Les communautés de communes, les propriétaires en quête de revenus compensatoires pour la plupart et les exploitants agricoles spéculent sur le foncier.
L’inquiétant c’est de constater que des terres agricoles sont sacrifiées au profit de ces champs photovoltaïques alors que le nombre de bouches à nourrir est en constante augmentation.
Cependant, certains exploitants agricoles profitent intelligemment de leurs immenses toitures pour les recouvrir de ces panneaux. Ceci est une judicieuse opération qui leur permet de vendre leur production d’électricité à eRDF à un tarif nettement supérieur qu’eRDF le facture aux utilisateurs.
Nous avons la chance d’avoir sur notre commune de CESSAC un propriétaire qui a su allier construction d’un hangar avec toiture photovoltaïque car à lui seul il participe à l’alimentation d’environ cinquante logements.
Ces revenus sont-ils sans danger pour le fournisseur et sans intérêt pour l’Etat ?
Ne nous y trompons pas, ces revenus seront imposés comme les autres et les installations taxées.
L’hameçonnage bat son plein et l’appât est empoisonné.
Avez-vous rencontré un pouvoir généreux ?
Vous êtes vous posé la question de savoir qui va compenser le surcoût déboursé par eRDF pour acheter cette électricité ?
Techniquement savez-vous quelle est la quantité d’électricité perdue pendant son acheminement ?
Avez-vous pensé au recyclage de ces installations en fin de vie ?
Quel en sera le coût et qui financera cette dernière opération si ce ne sont pas les générations futures ?
Ne faudrait-il pas s’intéresser davantage à la réduction des consommations inutiles en supprimant l’éclairage des monuments publics, des enseignes commerciales, des voies de communication, en réduisant les émissions télévisées etc…
Des aménagements ont été proposés mais jamais retenus.
Pourquoi voudriez-vous que les collectivités diminuent leurs consommations d’électricité quand par ailleurs elles perçoivent des taxes sur ces consommations ?
Ainsi fonctionne la société <de consommation et de profits>, pour un centime d’euro prêté elle récupère un euro soit cent fois plus.
Notre société comporte de valeureux <Colibri> qui participent activement, mais qui ne sont pas assez nombreux et puissants pour endiguer les mauvais comportements.
Comment éteindre un incendie quand d’autres soufflent sur les braises somnolentes.