A CHACUN son HISTOIRE
A présent on me nomme REGLISSE. Je suis né le 1er janvier 2006, de père inconnu, bien entendu et en un lieu que je ne saurais décrire.
Comme toutes les créatures qui sont sur terre, j’ai une histoire de vie que je viens partiellement vous conter.
Sur cette terre,
J’ai eu des instants de bonheur et aussi de misère.
Mes premiers maîtres n’ont pas été très gentils avec moi,
Mon intrépidité peut-être ne me permet pas de respecter les lois.
Ce qui me conduit à mon premier malheur,
Rouler sous un véhicule à moteur.
La chance cependant fut avec moi,
En boitant un peu je puis regagner mon toit.
La punition ne se fit pas attendre,
On criait sur moi des mots que je pouvais comprendre.
Dans une cage je fus confiné,
Puis dans un refuge pour animaux je fus transféré.
Ce fut une terrible punition,
Que d’être enfermé dans cette cage en béton.
La société est ainsi faite,
On nous punit parce que nous sommes une bête.
Mais comme vous les humains,
De reconnaissance notre cœur est plein.
Un jour dans ce refuge, le bonheur me sourit,
Deux enfants en visite de moi furent épris.
J’eus tôt fait de comprendre,
Que dans leurs bras ils voulaient me prendre.
Timidement vers eux j’allais à petits pas,
Je compris alors qu’ils désiraient le bonheur comme moi.
Sans tarder ils m’adoptèrent,
Me prirent dans leurs bras et m’emportèrent.
De nouveaux problèmes nous ont un peu éloignés,
Mais j’ai toujours un immense plaisir à les retrouver.
Avec mes nouveaux maîtres je vis un vrai bonheur,
C’est toujours ainsi quand les humains ont du cœur.
Ces deux enfants, je ne les oublierai jamais,
Car c’est grâce à eux qu’aujourd’hui, je suis gai.
Je suis un peu acrobate,
Je fais des prouesses avec mes pattes.
Il faut sans cesse que je domine,
Je recherche alors un point sublime.
J’apprécie énormément la tendresse,
C’est pour cela, que souvent mes maîtres me caressent.
Je suis un grand joueur,
Et surtout très farceur.
J’aime la grandeur de la nature,
Les prés, les bois et leur verdure.
Quand les mauvais souvenirs reviennent en mémoire,
Je me dis que ce n’était là qu’une page d’histoire.
Par ce simple message,
A mes chers bienfaiteurs j’ai voulu rendre hommage.
Pour morale, je retiens,
Qu'il y a aussi des êtres qui vous veulent du bien.