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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 09:57

L’ENSEIGNEMENT dans la TOURMENTE

 

Chacun se plaît à dire que l’on ne change pas une équipe qui gagne.

Force est donc de constater que nos équipes gouvernementales sont des équipes perdantes.

Ce changement est voulu par le suffrage universel.

Gare à ceux qui s’aventureront à vouloir changer une recette où une méthode ancestrale.

L’enseignement est celui qui souffre le plus parce qu’à chaque alternance, son nouveau ministre entame des réformes aussi brutales qu’inappropriées, et ceux sans s’assurer si le fonctionnement actuel ne demande que quelques ajustements.

Revenons un instant un demi-siècle en arrière pour se remémorer la situation et les méthodes des années 1960.

Les écoles maternelles n’existaient pas ; pourquoi ?

Les mères ne travaillaient pas en dehors de leurs foyers, assurant ainsi l’éducation et l’enseignement du niveau des maternelles. Quant aux enfants, ils s’exprimaient très clairement grâce à ces premiers rudiments, bases solides pour un enchaînement réussi.

L’âge de la première scolarisation, 5 à 6 ans démontrait que l’enfant était physiquement et intellectuellement capable de supporter une journée scolaire sans problème majeur.

Qui donc se rappelle de la durée de cette journée et du nombre de jours scolaires de la semaine ?

Sûrement pas Monsieur Le Ministre qui n’était peut-être pas né.

La journée était de 6 heures, de 9 h à12 h et de 14 h à 17 h.

Pourquoi donc cette disposition était-elle logique ?

Les enfants n’avaient pas à se lever tôt, ils partaient à pied et parcourait au moins un kilomètre.

A midi, ils n’avaient pas le stress de trouver dans leur assiette un menu qu’ils n’auraient pas apprécié, mais revenaient à pied à la maison pour déguster la bonne cuisine de maman.

Ils repartaient à pied à l’école pour la rentrée de 14 h. Sans aucune sieste ils reprenaient les cours jusqu’à 17 h.

La journée scolaire terminée ils rentraient à la maison en racontant à leur maman le déroulement de cette journée.

Pour certains, ils devaient alors s’acquitter de quelques petites tâches à leur portée.

Pas besoin de recommander la marche pour avoir une activité physique, c’était naturel.

Ces deux périodes des 3 h étaient entrecoupées par une récréation animée et bruyante qui permettait aux enfants de rompre avec l’attention donnée aux cours, et aux enseignants d’échanger leurs idées sur les méthodes à utiliser pour donner la même chance à tous les enfants. Ces maîtres n’hésitaient pas à donner du temps supplémentaire aux enfants moins doués.

Quant aux vacances scolaires, elles étaient de durées plus courtes quand il s’agissait des fêtes religieuses, elles englobaient systématiquement ces dernières afin que les enfants puissent pratiquer leur religion.

Qu’en était-il des grandes vacances estivales ?

Il n’y avait pas de zones géographiques et la période s’étendait du 14 juillet au premier octobre.

Personne ne trouvait à redire sur ces dispositions, elles étaient parfaitement équitables surtout pour ce qui concerne les aléas climatiques.

Sommes-nous conscients qu’en ce qui concerne la durée hebdomadaire œuvrée, les enseignants appliquaient déjà presque les 35 heures (36).

A cette époque, la génération de mes parents trouvait à dire que les enseignants bénéficiaient  d’une durée hebdomadaire avantageuse au regard de celle des employés d’usine qui était d’au moins 48 heures.

Ces 35 heures tant décriées par la droite, si je me rappelle bien ce sont des gouvernements de droite qui avait fixé ce rythme aux enseignants.

Ces enseignants avaient par ailleurs les mêmes contraintes de préparation des cours et de la correction des devoirs, et ce sans les outils actuels.

Si je rappelle tout cela, ce n’est pas pour soulever une polémique, mais tout simplement pour solliciter nos esprits et les réorienter vers des réflexions et des comportements logiques.

Quand Monsieur Le Ministre sera prêt à mettre sa réforme en application, s’il y arrive, il sera temps qu’il prépare ses valises pour quitter son poste.

Alors mes chers concitoyens, je me pose et vous pose la question de savoir, si pour pérenniser une méthode d’enseignement, il ne faudrait pas remplacer un Ministre par un Président de l’Enseignement ?

Cela fonctionne bien dans d’autres domaines, SNCF, EDF-GDF, etc.

Ci-dessus, voila donc une approche du sujet important qui est celui de l’enseignement.

Nous aurions tendance à oublier que les intéressés  prioritaires sont les enfants qu’il faut instruire et éduquer dans de bonnes conditions

Il ne faut pas non plus rejeter toute la responsabilité sur les enseignants ou leur ministère.

Si nous avons retenu l’essentiel de cet exposé, l’éducation et l’instruction appartiennent prioritairement aux parents qui jadis s’y employaient sérieusement.

N’y aurait-il pas maintenant, de la part des parents un total abandon de leurs responsabilités ?

N’y aurait-il pas également de ces parents une incapacité à classifier les priorités, sérieux et ludique, travail et famille, etc.

N’y aurait-il pas urgence à s’unir pour sauver nos enfants d’un désastre grandissant ?

N’y aurait-il pas urgence à vouloir comprendre que nos enfants n’ont pas le niveau correspondant à celui de la classe qu’ils fréquentent ?

N’y aurait-il pas urgence à la maison de règlementer l’utilisation des techniques modernes ?

En amont de tout cela, n’y aurait-il pas urgence à réfléchir sur la procréation ?

La France a tous les éléments pour se hisser au premier rang de l’enseignement, encore faudrait-il que toutes les composantes s’unissent pour œuvrer dans la même direction ?

Il est très difficile de conduire un véhicule quand il a plusieurs volants.

Comment y arriver quand nos politiques s’intéressent surtout à leur réélection et qu’ils n’arrivent pas à enterrer la hache de guerre.

J’espère bien que personne n’a eu l’audace de faire allusion à la productivité quand il s’agit d’enseignement.

 

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