CESSAC. Réunion du CM du 22/02/2011

CESSAC. Réunion du CM du 22/02/2011

Début de la réunion à 20h 00.

Le CM ne comportant plus que 9 élus, 8 étaient présents, 1 absent Mr Nicolas BOUCHE.

La réunion débute par une minute de silence en mémoire de Mr Maurice GROUSSET, ancien maire récemment décédé.

Vient ensuite un défilé d’une cinquantaine de cartes de vœux sans intérêt mais avides de temps passé.

Sujets évoqués en réunion toujours aussi récurrents.

A-    Recensement. La commune compte à ce jour 186 habitants et quelques mobil home clandestins.

B-    eRDF. Réunion avec le nouveau correspondant.

C-    Lacs de Laubesc.

a)      vidange du lac aval terminée.

b)      programmation élagage de l’allée d’accès.

c)      création d’un accès direct au site depuis COURPIAC.

d)      création d’une voie reliant cet accès à la piste cyclable Roger LAPEBIE.

e)      Avancement du procès en cours (affaire FAURE)

D-    Programmation réunion imposition.

E-     Location salle du presbytère.

F-     Statuts du Syndicat des Bassins Versants.

G-    Délibération prix des concessions cimetière.

H-    Plainte contre X

I-       Abri bus au point mort.

J-      RPI commune de COURPIAC.

Tous ces points sont consignés en mairie sur le cahier de délibérations.

COMMENTAIRES.

Le roman feuilleton aux multiples épisodes est bien celui des Lacs de LAUBESC.

Le dénouement de cette affaire ne paraît pas de bon augure pour les citoyens de CESSAC.

J’ai des difficultés à entendre nos élus dire qu’il n’en coûtera rien à la commune.

Mais qui donc alimente les caisses de l’Etat et par conséquence les communes, si ce ne sont les impôts, les redevances ou les taxes versées par tous les citoyens ?

Quel faut-il donc penser de tels propos ?

Sur ce sujet, la commune de COURPIAC, muette jusqu’à ces derniers temps, ignorante et complaisante des difficultés financières engendrées par la mauvaise gestion de ce site n’a point proposé son aide.

Comment interpréter ses pressants appels du pied pour la création d’un nouvel accès libre et d’un cheminement vers la piste cyclable ?

 S’agit-il d’un rapace survolant et se jetant sur un nid de coucous moribonds ?

Le CM serait prêt à cette création alors qu’il pouvait en officialiser une au niveau du déversoir du lac aval, permettant ainsi l’accès aux utilisateurs de la piste cyclable, et ce par un simple fléchage.

Mais à quoi donc ressemble ce concubinage ?

Sur ce point seulement une élue a fait part de son désaccord, on  peut donc la féliciter pour son courage.

A-t-on mesuré réellement l’impact de l’assèchement du lac aval ?

Ce site a perdu plus de la moitié de ce magnifique plan d’eau, excluant ainsi toute baignade et activités nautiques.

A-t-on consciencieusement examiné la pertinence des déclarations faites à son sujet ?

N’a-ton pas par certaines actions favorisé les décisions des services préfectoraux ?

Ses derniers ne sont-ils pas confortés par des pressions complotées ?

Ne faudrait-il pas être plus vigilant face à des propositions alléchantes ?

Je constate que les décisions prises ne sont pas louables.

Concernant le RPI et la position de la commune de COURPIAC, je me pose la question de savoir si les délégués du CM de CESSAC ont une parfaite connaissance des statuts de cette institution.

Si je montre du doigt ce problème, c’est qu’en principe des articles de ces statuts traitent des droits d’entrée et de retrait.

Ceci existe notamment dans le Code des Collectivités territoriales, si cela n’existe pas pour les RPI, et pour reprendre les termes attribués à notre actuel gouvernement, nous sommes en plein dans l’amateurisme.

L’adaptation aux modifications galopantes de nos modes de vie (lieu de travail, modes de déplacements, recherche d’économies etc.) créé un déséquilibre obligatoire de nos comportements.

La décision de la commune de COURPIAC de quitter le RPI me semble logiquement raisonnée.

A-t-on le droit, par une délibération du CM de CESSAC de s’immiscer dans la gestion du CM de COURPIAC ?

Force est de constater que la gestion de nos communes si petites soient-elles s’achemine vers la professionnalisation.