CESSAC . Pas d’héritage sans surprises.
Ce mardi 08 juin 2010, les citoyennes et citoyens de CESSAC sont invités à une réunion publique. Réunion publique à caractère d’ambitions politiques mal dissimulées.
Devinez donc quel en est le thème ? Bien sûr toujours et encore le même sujet, les lacs de Laubesc et principalement celui que l’on nomme à présent <lac aval>.
Monsieur le Maire entouré de satellites de l’Etat gravitant en désordre dans un univers pollué, des citoyens sans convictions ou médusés, voilà le décor planté pour un spectacle de désolation.
Pourquoi dire que cette réunion est politisée, parce que la majorité des intervenants est là pour cautionner la décision prise par les supérieurs hiérarchiques qu’il ne faut surtout pas décevoir.
Il y a également cette volonté de résultats personnels qui se substitue à l’intérêt collectif. Cette sentence que Monsieur le maire n’a pas voulu prononcer seul : la mort du <lac aval>.
De cette procédure, chaque lecteur en tirera ses conclusions. Ne figurant sur aucun registre pour ne pas avoir reçu l’autorisation de se construire, peut-on donc parler de mort ?
Dans cette hypothèse, comment Monsieur le Préfet a-t-il appris son existence ? Est-ce l’œil du satellite ou des indiscrétions inopportunes ?
Ce pauvre <lac aval> est condamné sans ménagement par tout ce beau monde qui tente de nous convaincre avec force de motifs à se résigner de le voir disparaître. Je ne rapporte pas ici les arguments présentés pour nous convaincre, la conclusion démontre bien que sa disparition est bien programmée pour faciliter la réussite de desseins concertés.
Je dis haut et fort que nous sommes solidairement responsables. Certains d’entre nous ont des circonstances atténuantes pour avoir dénoncé sans succès des comportements insensés.
Cette réunion, comme je l’avais déjà préconisé, avait sa place dans les tous premiers mois de l’investiture du conseil municipal. Elle aurait pu en ce temps là, apporter des informations que les autochtones détiennent, et éviter des erreurs de procédures qui s’avèrent aujourd’hui inutiles et préjudiciables.
Des révélations faites en cours de réunion ont mis en exergue l’étonnement de tous et surtout de Mr le Maire. Je remarque au passage leur importance qui ne semble pas émouvoir, et, qui pourtant pourrait peut-être permettre d’élucider certains problèmes.
Ce qui retient principalement mon attention, ce sont les nombreuses investigations faites sur ce <lac aval>, en présence de professionnels, de techniciens spécialisés, les mesures en tout genre, investigations qui devaient fournir notamment des informations sur les profondeurs, la nature de la végétation envahissante, et cétéra. Or je constate aujourd’hui, que l’on tente de vider de son eau ce <lac aval> au moyen d’un dispositif situé à un niveau plus élevé que le fond du lac. Il y a là une anomalie de taille. Comment d’autre part assécher ce lac alimenté en cascade permanente, par le <lac amont>.
Parce que ces intervenants n’avaient pas intérêt à les présenter, je suis persuadé que toutes les solutions envisageables n’ont pas été recherchées.
Oui il est regrettable que cette réunion vienne si tardivement, regrettable également que les citoyens de CESSAC soient intéressants uniquement pour mettre un bulletin dans l’urne. Refuser de les écouter, de partager avec eux des suggestions prometteuses n’est par un modèle de participation.
Nul d’entre nous ne peut se targuer de tout connaître, de tout diligenter sans participation active.
Je regrette la trop faible présence de citoyens sans investiture, n’est-ce pas là le résultat du manque de considération qui leur est attribuée.
Pour ma part, je considère que l’assèchement de ce <lac aval> est une trahison générale, et particulièrement pour ceux qui aiment la baignade, et toutes les activités liées à ce plan d’eau.
Je pense également aux habitants du LIOTIN, aux propriétaires du château, à tous ceux qui ont fréquenté jadis ce site exceptionnel.
Ce qui fait le charme de ce lieu de rêve, c’est cet immense plan d’eau des deux lacs jumelés ? C’est bien de jumeaux qu’il s’agit. La mort de l’un d’entre eux affecte obligatoirement le survivant.
Quand ils accusent ce lac de receler des poissons indésirables, des végétations désobligeantes, des ragondins et leur listériose, parce que cette situation implique l’interdiction de déverser vers l’ENGRANNE ; alors je voudrais savoir de quelles précautions ont fait usage tous ces beaux parleurs pour empêcher les ragondins venus de l’ENGRANNE, d’investir ces lieux ?
Je voudrais également que l’on m’explique pourquoi ces eaux étaient aptes à la baignade alors qu’elles pouvaient abriter cette bactérie ?
Comment peut-on apporter un crédit aux propos suivants ?
Le pourcentage des subventions sera de 30% si vous faites ceci, de 80 % si vous faites cela, ceci est sans fondement. Dans le premier cas 70 % seront à la charge de la commune sur un montant global du projet de 50 000€ par exemple soit donc 35 000€. Dans le deuxième cas 20 % seront à la charge de la commune, mais si le montant du projet est de 175 000 €, la commune aura également à sa charge 35 000€.
Alors ou est la différence ? Voilà comment on gruge les citoyens.
Cette démonstration est assez éloquente pour dire que : pour se débarrasser de son chien, on dit qu’il a la rage.
Je crois que des erreurs techniques ont été commises lors de la création du <lac aval>. Mais un peu de bon sens et de bonne volonté pourraient remédier à cela.
Juridiquement, il est vrai qu’il y a illégalité et je comprends la décision préfectorale. Monsieur le Préfet fera-t-il preuve d’autant de célérité pour délivrer l’autorisation de vider ce lac vers l’ENGRANNE ?
Qui donc peut nous assurer que le danger ne subsistera pas après cela ? Une rupture de la digue du <lac amont> peut détruire la digue du <lac aval> déjà fragilisée.
Qui donc peut définir la puissance d’une telle lame d’eau provoquée par cette rupture ?
Le niveau des eaux retenues dans ce <lac aval> a considérablement diminué et par conséquence la quantité d’oxygène qui va faire défaut aux poissons et provoquer leur mort. Personne parmi ces satellites n’avait de solution. Alors que fait-on ?
Quelles répercutions dans le litige qui oppose la Mairie à Mr FAURE ?
Que vont devenir les projets de restauration de la salle ? Quel intérêt y a-t-il à présent à vouloir la réhabiliter ? Fallait-il restaurer le hangar, pour quel usage ?
Qui peut encore à ce jour affirmer que le résultat de l’action en justice sera en notre faveur ?
Qui peut croire à l’opportunité du projet présenté par l’OTEM ?
Qui donc n’a pu comprendre qu’en s’entourant de ces satellites nous perdons toute initiative ?
N’y a-t-il pas derrière cela des ambitions politiques bien mal dissimulées ?
En résumé, n’a-t-on pas mis la charrue devant les bœufs ?